Alors que le conflit en Ukraine fait rage depuis de longs mois, le Président Emmanuel Macron a dénoncé avec force l’attitude belliqueuse de son homologue russe Vladimir Poutine. Selon le dirigeant français, le maître du Kremlin « ne veut pas la paix » et n’est nullement disposé à la négocier, malgré les appels répétés au dialogue émanant de la communauté internationale.
Poutine accusé d’intensifier les combats
Cette prise de position ferme intervient à la suite d’une offensive massive de la Russie contre le réseau énergétique ukrainien, qualifiée par Macron de « l’une des plus intenses depuis le début du conflit ». Pour le chef de l’État, il ne fait aucun doute que ces frappes traduisent la volonté de Poutine d’empirer la situation sur le terrain.
Quelles que soient ses déclarations, il ne veut pas la paix et n’est pas prêt à la négocier.
Emmanuel Macron
La France réaffirme son soutien à l’Ukraine
Face à l’intransigeance du Kremlin, Macron a rappelé l’importance pour les alliés de Kiev de tenir leurs engagements. Concrètement, cela implique de permettre à l’Ukraine « de mener cette guerre de résistance » en lui livrant les armes et équipements nécessaires. Une aide d’autant plus cruciale que le réseau énergétique ukrainien, déjà très fragilisé, vient de subir de lourds dégâts suite aux derniers bombardements russes.
L’initiative allemande fait débat
Interrogé sur la démarche du Chancelier Olaf Scholz, qui s’est récemment entretenu par téléphone avec Vladimir Poutine au grand dam de Kiev, le Président français s’est montré mesuré. S’il estime que « chaque dirigeant est totalement libre de prendre des initiatives », lui-même n’exclut pas de renouer le dialogue avec son homologue russe, à condition toutefois que « le contexte et les conditions s’y prêtent ».
Vers une paix juste et durable?
En attendant, la priorité reste selon Macron de renforcer le soutien à l’Ukraine pour lui permettre de résister à l’envahisseur. Une position partagée par le Premier ministre britannique Keir Starmer qui, en route lui aussi pour le G20, a affirmé n’avoir « pas l’intention de parler » à Poutine. L’objectif affiché des alliés est de promouvoir une paix qui ne soit pas synonyme de capitulation pour Kiev mais au contraire respectueuse de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.
Reste à savoir si la Russie, qui semble pour l’heure déterminée à poursuivre coûte que coûte son « opération militaire spéciale », finira par infléchir sa position. Les dernières frappes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes, qui ont fait 10 morts et une vingtaine de blessés en plus de plonger de nombreuses régions dans le black-out, ne laissent en tout cas guère présager d’évolution positive à court terme. Aux yeux d’Emmanuel Macron comme de nombreux observateurs, seule une pression internationale accrue, conjuguée à une aide renforcée à l’Ukraine, serait susceptible de faire évoluer le rapport de force en faveur d’une désescalade.
Points clés à retenir
- Macron accuse Poutine de ne pas vouloir la paix et d’intensifier les combats en Ukraine
- La France et ses alliés restent déterminés à soutenir la résistance ukrainienne
- L’initiative de dialogue du Chancelier Scholz avec Poutine suscite des réserves
- L’objectif reste de promouvoir une paix juste et durable, pas une capitulation de l’Ukraine
- Seule une pression internationale accrue et une aide renforcée pourraient infléchir Moscou