Dimanche, une bousculade tragique dans un stade de football en Guinée a fait plus d’une cinquantaine de morts et de nombreux blessés. Face à ce drame, le Premier ministre guinéen Amadou Bah Oury, a pointé du doigt la responsabilité d’un « arbitrage qui n’est pas du tout aux normes » et « les années de mal-gouvernance que le pays a connues ».
Un arbitrage controversé et un stade vétuste
Selon le chef du gouvernement, l’arbitrage inadapté a été le facteur déclencheur d’un enchaînement tragique, dans un stade qui n’était pas aux normes. Le drame s’est produit après qu’un penalty ait été accordé à l’équipe locale alors que le score était de 0-0 en fin de match. La tension était déjà palpable, l’arbitre ayant distribué deux cartons rouges à l’équipe adverse.
Le stade en question était vétuste, ne disposant que d’un seul véritable portail qui était de surcroît obstrué par des véhicules des forces de sécurité au moment où la bousculade fatale s’est produite. Pour M. Bah Oury, cet événement illustre tristement les conséquences de la mauvaise gouvernance qui gangrène le pays depuis des années, et ce dans de multiples domaines.
L’usage discutable de gaz lacrymogènes
Interrogé sur l’emploi de gaz lacrymogènes dans une enceinte close, le Premier ministre a évoqué « la bêtise humaine, la fatalité, parfois l’incompétence, dans une ambiance de surexcitation et aussi d’impréparation ». Il a souligné que la mal-gouvernance était un problème global en Guinée.
Un bilan qui pourrait s’alourdir
Si le gouvernement a rapporté un bilan provisoire de 56 morts, un collectif d’organisations locales évoque quant à lui 135 personnes décédées et une cinquantaine de disparus. Le Premier ministre n’a pas exclu que le nombre réel de victimes soit plus élevé, certains corps ayant pu échapper au comptage officiel en ne passant pas par les hôpitaux.
Le gouvernement guinéen, à tous les niveaux, est soucieux d’avoir une idée claire de l’arithmétique des personnes qui sont décédées. Nulle intention de qui que ce soit de sous-estimer ou de surévaluer le nombre de morts.
Amadou Bah Oury, Premier ministre guinéen
Des événements festifs remis en cause
La junte au pouvoir et ses soutiens sont largement accusés de multiplier les évènements festifs dédiés au général Mamadi Doumbouya, chef de l’État, afin de promouvoir sa candidature à une future élection présidentielle. Suite au drame, le Premier ministre a assuré que le général Doumbouya ne souhaitait plus voir de tels évènements organisés en son nom.
Des défaillances à tous les niveaux
Au-delà de la polémique sur l’arbitrage, ce tragique incident met en lumière les graves manquements en termes de sécurité et d’infrastructures qui persistent en Guinée. Il soulève également des questions quant à la gestion de foule et à la réactivité des forces de l’ordre face à une situation de crise.
Cette catastrophe endeuille profondément le pays et plonge de nombreuses familles dans le deuil. Elle appelle à une prise de conscience urgente des autorités sur la nécessité de renforcer la sécurité dans les enceintes sportives et de remettre à niveau des infrastructures vieillissantes.
Il est à espérer que toute la lumière sera faite sur les circonstances exactes du drame et que des mesures fortes seront prises pour qu’une telle tragédie ne se reproduise plus. Les victimes et leurs proches méritent des réponses et la garantie que des leçons seront tirées de ce sombre dimanche.
L’heure est au recueillement et au soutien envers les personnes endeuillées et meurtries. Mais elle doit aussi être à la réflexion sur les failles béantes mises en évidence par ce drame pour qu’enfin, la sécurité et le bien-être des citoyens soient une priorité absolue en Guinée.
Au-delà de la polémique sur l’arbitrage, ce tragique incident met en lumière les graves manquements en termes de sécurité et d’infrastructures qui persistent en Guinée. Il soulève également des questions quant à la gestion de foule et à la réactivité des forces de l’ordre face à une situation de crise.
Cette catastrophe endeuille profondément le pays et plonge de nombreuses familles dans le deuil. Elle appelle à une prise de conscience urgente des autorités sur la nécessité de renforcer la sécurité dans les enceintes sportives et de remettre à niveau des infrastructures vieillissantes.
Il est à espérer que toute la lumière sera faite sur les circonstances exactes du drame et que des mesures fortes seront prises pour qu’une telle tragédie ne se reproduise plus. Les victimes et leurs proches méritent des réponses et la garantie que des leçons seront tirées de ce sombre dimanche.
L’heure est au recueillement et au soutien envers les personnes endeuillées et meurtries. Mais elle doit aussi être à la réflexion sur les failles béantes mises en évidence par ce drame pour qu’enfin, la sécurité et le bien-être des citoyens soient une priorité absolue en Guinée.