En l’espace de quelques années, le Paris Basketball s’est taillé une place à part dans le paysage du sport français. Ce vendredi soir, le club disputera son premier match d’Euroligue, la plus prestigieuse compétition européenne de basket, dans son antre flambant neuf de l’Adidas Arena. L’occasion de se pencher sur l’ascension fulgurante de cette jeune franchise ambitieuse, qui bouscule les codes en s’inspirant du modèle NBA.
L’Adidas Arena, joyau du Paris Basketball
Inaugurée en début d’année, l’Adidas Arena symbolise les aspirations du Paris Basketball. Avec ses 8000 places, ses écrans ultra-technologiques, son acoustique optimisée et ses parcours fluides, cette enceinte ultra-moderne n’a rien à envier aux salles NBA. “Nous disposons tout simplement de la plus belle salle en Europe”, se félicite Julien Jalouzet, directeur marketing du club. Un outil indispensable pour concrétiser l’ambition de faire d’un match de basket un véritable spectacle immersif.
Une marque lifestyle en devenir
Car le Paris Basketball ne se contente pas d’exceller sportivement. Le club entend s’affirmer comme une marque à part entière, à l’instar des franchises NBA. Musique, mode, technologie… Le basket outre-Atlantique baigne dans un univers quasi-culturel, avec ses propres codes. Une approche que le Paris Basketball entend bien importer en France, en capitalisant sur sa nouvelle visibilité européenne.
Nous avons besoin de l’Euroligue pour continuer notre progression, même si le challenge est difficile à relever.
David Kahn, propriétaire du Paris Basketball
Un public au rendez-vous
Le pari semble en passe d’être gagné. Pour la réception de l’Étoile Rouge de Belgrade ce vendredi, l’Adidas Arena affichera complet. Sur l’ensemble de la saison, le club table sur une affluence moyenne oscillant entre 5000 et 6000 spectateurs. Déjà 1500 abonnés ont répondu présent, contre 400 la saison dernière. Un engouement croissant que le Paris Basketball entend bien entretenir en défendant une politique tarifaire attractive, avec des places à 30 euros en moyenne.
Le défi de la rentabilité
Reste désormais à transformer l’essai sur le plan économique. Avec un budget de 18 millions d’euros, dont la moitié provient de la billetterie, le Paris Basketball doit encore étoffer son pool de partenaires pour assurer sa pérennité. Un défi de taille, mais que les dirigeants abordent avec sérénité, forts de leur nouveau statut européen et de l’attractivité grandissante de leur “marque” émergente. Une success story en devenir, à l’accent américain.