C’est un Paris Basketball méconnaissable qui s’est incliné mardi soir à domicile face au Real Madrid (85-96). Après un début de saison tonitruant en Euroligue, les hommes de Will Weaver enchaînent une troisième défaite consécutive. Et ce revers face aux Madrilènes a un goût particulièrement amer.
Un effectif décimé par un virus
La soirée avait pourtant mal commencé pour les Parisiens, privés de plusieurs joueurs majeurs touchés par un virus qui sévit au sein de l’effectif. Le meneur titulaire et homme fort de ce début de saison T.J. Shorts était lui aussi forfait de dernière minute.
Malgré ces absences de poids, Paris a livré une première mi-temps héroïque, portée par un Maodo Lô des grands soirs. L’arrière sénégalais, auteur de 20 points à la pause, a permis aux siens de regagner les vestiaires avec seulement 6 points de retard (41-47).
Le retour de flammes en seconde période
Mais le retour des vestiaires a été fatal aux joueurs de la capitale. Épuisés par les efforts consentis en première période, les Parisiens ont petit à petit lâché prise face à l’armada madrilène. Comme le soulignait Maodo Lô après la rencontre :
« On n’avait plus de jus pour faire ce qu’on sait faire »
Le Real, sous pression après un début de saison mitigé, n’en demandait pas tant pour creuser l’écart et s’envoler vers une victoire rassurante. Malgré 30 points de Lô, meilleur marqueur de la rencontre, Paris s’incline donc 85 à 96.
Paris doit se remobiliser
Après un mois de novembre idyllique, le Paris Basketball doit rapidement se remobiliser s’il veut rester dans le top 8 de l’Euroligue et ainsi se qualifier pour les playoffs. Le prochain rendez-vous européen, dès jeudi à l’Olympiakos, sera déjà crucial. D’autant que les Grecs, premiers du classement, voudront conforter leur fauteuil de leader.
Les Parisiens devront impérativement récupérer un effectif au complet et retrouver leur jeu si séduisant en ce début de saison. Sous peine de voir le rêve d’une première participation aux phases finales d’Euroligue s’envoler aussi vite qu’il était apparu. Le réveil est brutal pour une équipe qui doit encore apprendre à encaisser les coups durs.