Il y a ceux qui suivent un parcours tout tracé et ceux qui osent sortir des sentiers battus pour réaliser leurs rêves. Rudy Guénaire fait indéniablement partie de la deuxième catégorie. Cet entrepreneur passionné s’est lancé dans la restauration avant de découvrir sa véritable vocation : l’architecture d’intérieur. Retour sur l’itinéraire atypique d’un créateur de talent qui n’a pas fini de nous surprendre.
Des burgers à la création d’espaces uniques
Tout commence en 2012 lorsque Rudy Guénaire et son associée Graffi Rathamohan lancent la chaîne de restaurants Paris New York (PNY), avec l’ambition d’insuffler une French touch aux classiques diners américains. Pour donner vie à ce concept novateur, le jeune entrepreneur s’entoure d’architectes d’intérieur. C’est à leur contact que naît sa fascination pour cette discipline. Il se prend au jeu, participe activement à l’élaboration des plans et au suivi des chantiers.
Après avoir ouvert avec succès huit restaurants, Rudy ressent le besoin de passer à l’étape supérieure. Il confie :
À un moment, j’ai ressenti le besoin de faire quelque chose de plus créatif et, intellectuellement, de plus enrichissant que des burgers.
La littérature comme source d’inspiration
Passionné de philosophie et de poésie, Rudy Guénaire puise son inspiration dans ses lectures. Il explique que son intérêt pour l’architecture découle d’une volonté de créer des ambiances atmosphériques douces, à l’opposé des propositions trop froides qu’on lui faisait. L’entrepreneur devenu architecte d’intérieur souhaite raconter des histoires à travers ses réalisations, offrir une parenthèse enchantée à ceux qui les fréquentent.
Maître des décontextualisations architecturales
Le style de Rudy Guénaire se caractérise par des décontextualisations architecturales aussi poétiques que narratives. Au PNY de Grenoble par exemple, il a imaginé des cloisons percées de hublots rappelant les façades d’immeubles des seventies. Ces modules en béton fibré accueillent étagères, horloges et miroirs, là où l’on s’attendrait à trouver des fenêtres. Un concept fort qui séduit une clientèle en quête d’expériences inédites.
Fort de ce succès, le créateur multiplie les projets en parallèle de PNY. Désormais à la tête de sa propre agence, il intervient sur les décors mais aussi sur la stratégie de marque, de la création de logos à la mise en page des menus. Une approche globale qui lui permet de concevoir des univers cohérents et immersifs.
Matières brutes et couleurs douces
Quel que soit le projet, Rudy Guénaire aime travailler des matériaux bruts comme le béton ou le bois, qu’il associe à une palette de couleurs douces. Au restaurant Matsuri, il a ainsi revisité les comptoirs à sushis en les parant d’une esthétique eighties, avec des tonalités pastel et des formes géométriques. Un style épuré qui met en valeur les produits et apaise les sens.
L’architecte décorateur éprouve un attrait particulier pour la conception de luminaires sculpturaux, comme cette lanterne XXL qui éclairera bientôt les clients du Hand Roll Bar à Miami. Dans le noir, on dégustera des rouleaux de nori garnis en s’imprégnant d’une atmosphère aussi mystérieuse qu’apaisante.
Vers de nouveaux horizons créatifs
Après avoir métamorphosé son propre appartement parisien, Rudy planche actuellement sur un projet d’aménagement dans un immeuble Art Déco place du Panthéon. Il y rendra hommage aux architectes avant-gardistes des années 30 à travers un principe de poutres lumineuses en verre émaillé.
Mais le rêve ultime de ce touche-à-tout de génie serait de pouvoir orchestrer la décoration d’un hôtel dans sa globalité. Du lobby aux chambres en passant par le spa, il pourrait alors déployer pleinement son art du storytelling visuel et tactile. En attendant de concrétiser cette ambition, Rudy Guénaire s’affirme comme l’un des créateurs d’espaces incontournables de sa génération. Un ovni qui bouscule les codes avec audace et sensibilité, sans jamais se départir de son élégance toute parisienne.
Le style de Rudy Guénaire se caractérise par des décontextualisations architecturales aussi poétiques que narratives. Au PNY de Grenoble par exemple, il a imaginé des cloisons percées de hublots rappelant les façades d’immeubles des seventies. Ces modules en béton fibré accueillent étagères, horloges et miroirs, là où l’on s’attendrait à trouver des fenêtres. Un concept fort qui séduit une clientèle en quête d’expériences inédites.
Fort de ce succès, le créateur multiplie les projets en parallèle de PNY. Désormais à la tête de sa propre agence, il intervient sur les décors mais aussi sur la stratégie de marque, de la création de logos à la mise en page des menus. Une approche globale qui lui permet de concevoir des univers cohérents et immersifs.
Matières brutes et couleurs douces
Quel que soit le projet, Rudy Guénaire aime travailler des matériaux bruts comme le béton ou le bois, qu’il associe à une palette de couleurs douces. Au restaurant Matsuri, il a ainsi revisité les comptoirs à sushis en les parant d’une esthétique eighties, avec des tonalités pastel et des formes géométriques. Un style épuré qui met en valeur les produits et apaise les sens.
L’architecte décorateur éprouve un attrait particulier pour la conception de luminaires sculpturaux, comme cette lanterne XXL qui éclairera bientôt les clients du Hand Roll Bar à Miami. Dans le noir, on dégustera des rouleaux de nori garnis en s’imprégnant d’une atmosphère aussi mystérieuse qu’apaisante.
Vers de nouveaux horizons créatifs
Après avoir métamorphosé son propre appartement parisien, Rudy planche actuellement sur un projet d’aménagement dans un immeuble Art Déco place du Panthéon. Il y rendra hommage aux architectes avant-gardistes des années 30 à travers un principe de poutres lumineuses en verre émaillé.
Mais le rêve ultime de ce touche-à-tout de génie serait de pouvoir orchestrer la décoration d’un hôtel dans sa globalité. Du lobby aux chambres en passant par le spa, il pourrait alors déployer pleinement son art du storytelling visuel et tactile. En attendant de concrétiser cette ambition, Rudy Guénaire s’affirme comme l’un des créateurs d’espaces incontournables de sa génération. Un ovni qui bouscule les codes avec audace et sensibilité, sans jamais se départir de son élégance toute parisienne.
