Cela fait maintenant un mois que Marie-Pierre Arfel, 64 ans, et Françoise Boutteaux, 73 ans, deux touristes françaises qui séjournaient sur l’île grecque de Sikinos, ont mystérieusement disparu lors d’une randonnée. Depuis, leurs familles vivent dans l’angoisse et l’incompréhension, confrontées au silence assourdissant des autorités grecques. Le doute et les questions s’accumulent face à une enquête qui semble piétiner.
Une disparition aussi soudaine qu’inexpliquée
Le 12 juin dernier, Marie-Pierre et Françoise, deux amies de longue date et passionnées de randonnée, partent marcher sur les sentiers de Sikinos, une petite île des Cyclades. Elles ne donneront plus jamais signe de vie. Malgré la chaleur écrasante qui sévissait ce jour-là en Grèce, leurs proches assurent que les deux femmes, expérimentées, n’auraient jamais pris de risque inconsidéré.
Très vite, l’inquiétude grandit du côté des familles, qui signalent la disparition. Les recherches sont lancées sur l’île mais n’aboutissent à rien. Aucune trace des deux touristes, comme si elles s’étaient volatilisées. Les jours passent et le mystère s’épaissit.
Une enquête au point mort
Un mois après le drame, l’enquête semble au point mort. Pire, les familles des disparues, en particulier Justine, la nièce de Marie-Pierre, n’arrivent plus à obtenir d’informations des autorités grecques. Malgré de multiples relances, le commissaire en charge du dossier reste mutique.
Je me sens complètement abandonnée, livrée à moi-même pour trouver des solutions.
Justine, nièce de Marie-Pierre Arfel
La jeune femme s’interroge : La Grèce met-elle réellement tous les moyens nécessaires pour retrouver les deux touristes ? Le manque de communication laisse planer le doute et les soupçons.
Des zones d’ombre troublantes
Plusieurs zones d’ombre intriguent particulièrement les familles :
- Un document aurait été téléchargé sur le compte Cloud de Marie-Pierre deux jours après sa disparition, alors que son téléphone avait cessé d’émettre.
- Le commissaire grec semble peu à l’aise avec les outils technologiques et peine à exploiter les données des appareils des disparues.
- La piste d’un potentiel enlèvement, dans une région où sévissent réseaux de proxénétisme et immigration clandestine, n’est pas écartée par les proches.
Face à toutes ces interrogations, Justine envisage de faire appel à un détective privé, même si le coût et la barrière de la langue compliquent les démarches. La famille de Françoise, elle aussi, se sent totalement délaissée.
Un appel à l’aide désespéré
Après un mois d’attente insoutenable, les proches de Marie-Pierre et Françoise lancent un cri du cœur. Ils supplient les autorités françaises et grecques de tout mettre en œuvre pour élucider ce mystère et leur apporter des réponses, mêmes douloureuses.
On aimerait avoir de l’aide, au moins être tenus au courant. Ne rien nous dire laisse penser qu’on nous cache quelque chose.
Justine, nièce de Marie-Pierre Arfel
Une disparition qui laisse les familles entre espoir et résignation. L’angoisse est à son comble mais personne ne veut renoncer à découvrir la vérité. Les proches de Marie-Pierre et Françoise restent plus que jamais mobilisés et déterminés à faire toute la lumière sur cette affaire, pour enfin connaître le sort des deux touristes.
Un drame qui soulève de nombreuses questions sur la gestion des disparitions de ressortissants à l’étranger et la coopération entre autorités. Une tragédie humaine aussi, celle de familles dévastées, en quête de réponses, qui oscillent entre le besoin viscéral de garder espoir et le sentiment grandissant d’être confrontés à un douloureux mur de silence.
