Le corps sans vie d’Orion Hernandez-Radoux, l’un des trois derniers otages français retenus à Gaza, a été retrouvé par l’armée israélienne ce vendredi. Cette découverte tragique soulève de nombreuses questions sur le destin de cet homme de 32 ans, père d’un enfant de deux ans, qui s’était rendu en Israël pour un festival de musique.
Un séjour festif qui vire au cauchemar
Orion Hernandez-Radoux, franco-mexicain et producteur de musique, avait rejoint un groupe d’amis pour parcourir les festivals d’été en Israël. Le 7 octobre 2023, alors qu’il se trouvait au festival Tribe of Nova dans le désert du Néguev, à proximité de la bande de Gaza, des terroristes du Hamas ont déferlé pour semer la mort, le prenant en otage avec d’autres festivaliers.
Une petite amie elle aussi victime
Parmi les amis accompagnant Orion se trouvait Shani Louk, sa petite amie germano-israélienne de 22 ans. Fin octobre, l’armée israélienne avait retrouvé le corps de la jeune femme dans la bande de Gaza, dans des circonstances atroces :
Shani Louk avait été filmée, le corps désarticulé et à moitié nu, allongée à l’arrière d’un pick-up au milieu d’une foule palestinienne en liesse et en furie, aux cris d’«Allah Akbar».
Un artiste engagé et créatif
Au-delà de son activité de producteur et d’organisateur d’événements musicaux, Orion Hernandez-Radoux était un fervent promoteur de l’art indigène mexicain du peuple Huichole. Cet art psychédélique était d’ailleurs très apprécié dans le milieu de la psytrance, style musical prisé par Orion.
Ayant vécu de nombreuses années en France où il avait suivi sa scolarité primaire, ce père de famille faisait partie des trois derniers otages français retenus à Gaza. Deux autres hommes sont toujours aux mains des groupes islamistes.
Une tragédie qui suscite l’émotion
Cette triste nouvelle a suscité une vive émotion, notamment chez le président Emmanuel Macron qui a exprimé sur les réseaux sociaux son immense tristesse et son soutien à la famille et aux proches d’Orion. Il a également réaffirmé l’engagement de la France pour la libération de tous les otages.
Le destin tragique d’Orion Hernandez-Radoux illustre une fois de plus la cruauté du conflit israélo-palestinien et les dangers encourus par les civils pris au piège de cette guerre sans fin. Son histoire personnelle et artistique rend cette perte d’autant plus poignante et injuste.
