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Le Kirghizstan se dit prêt à affronter la menace djihadiste syrienne

Le Kirghizstan affirme détenir les données de ses citoyens combattant en Syrie et se dit prêt à faire face à la menace de leur retour. Les autorités tempèrent cependant le risque immédiat et renforcent la lutte contre l'extrémisme religieux dans le pays.

Alors que le régime syrien de Bachar al-Assad a été renversé début décembre par des groupes rebelles incluant des djihadistes, le Kirghizstan affirme être préparé à affronter la menace d’un retour au pays de ses ressortissants partis combattre en Syrie. Lors d’une conférence de presse ce mardi, le chef des services secrets kirghizes Kamchybek Tachiev a assuré que ses services détenaient « les données exactes » concernant ces combattants centrasiatiques présents en Syrie, sans toutefois donner davantage de précisions.

Une menace prise au sérieux mais relativisée

Si des vidéos récentes montrent effectivement des djihadistes s’exprimant dans des langues d’Asie centrale comme l’ouzbek, le tadjik ou le kirghiz, le puissant patron du comité pour la sécurité nationale (GKNB) a tenu à tempérer les craintes :

Nous ne pensons pas qu’ils vont nous menacer et nous sommes prêts à relever le défi.

Kamchybek Tachiev, chef des services secrets kirghizes

En effet, même si plusieurs milliers de citoyens centrasiatiques avaient rejoint des groupes djihadistes en Syrie et en Irak lors de la proclamation d’un « califat » par l’État islamique en 2014, les républiques issues de l’ex-URSS sont relativement épargnées par le terrorisme depuis une décennie. L’influence des mouvements radicaux y reste faible malgré l’implication ponctuelle de certains ressortissants dans des attentats à l’étranger.

Le Kirghizstan sur ses gardes

Le défi du retour des combattants

Avant même la chute du régime Assad, le Kirghizstan avait déjà rapatrié au moins 500 de ses ressortissants depuis les camps de détention de familles de djihadistes dans le nord-est syrien, à l’instar d’autres pays de la région. Un défi majeur pour la stabilité de ces états selon les experts, qui pointent les risques de recrutement et de retour de ces combattants aguerris.

Face à ces menaces, les services de sécurité kirghizes assurent avoir renforcé leur surveillance et leur coopération régionale. Mais la fragilité de ces pays, la porosité des frontières et la persistance de foyers d’instabilité comme l’Afghanistan maintiennent une épée de Damoclès sur l’Asie centrale. La vigilance reste donc de mise dans la région face aux vents mauvais soufflant depuis le Moyen-Orient.

Le défi du retour des combattants

Avant même la chute du régime Assad, le Kirghizstan avait déjà rapatrié au moins 500 de ses ressortissants depuis les camps de détention de familles de djihadistes dans le nord-est syrien, à l’instar d’autres pays de la région. Un défi majeur pour la stabilité de ces états selon les experts, qui pointent les risques de recrutement et de retour de ces combattants aguerris.

Face à ces menaces, les services de sécurité kirghizes assurent avoir renforcé leur surveillance et leur coopération régionale. Mais la fragilité de ces pays, la porosité des frontières et la persistance de foyers d’instabilité comme l’Afghanistan maintiennent une épée de Damoclès sur l’Asie centrale. La vigilance reste donc de mise dans la région face aux vents mauvais soufflant depuis le Moyen-Orient.

Néanmoins, les autorités kirghizes ne baissent pas la garde. Ce pays d’Asie centrale laïc à population majoritairement musulmane procède régulièrement à l’arrestation de membres présumés de différents groupes extrémistes. Début décembre, le gouvernement a annoncé que plus d’un millier d’institutions religieuses opéraient illégalement sur le territoire et qu’une législation renforcée allait être adoptée pour lutter contre l’extrémisme religieux.

Le défi du retour des combattants

Avant même la chute du régime Assad, le Kirghizstan avait déjà rapatrié au moins 500 de ses ressortissants depuis les camps de détention de familles de djihadistes dans le nord-est syrien, à l’instar d’autres pays de la région. Un défi majeur pour la stabilité de ces états selon les experts, qui pointent les risques de recrutement et de retour de ces combattants aguerris.

Face à ces menaces, les services de sécurité kirghizes assurent avoir renforcé leur surveillance et leur coopération régionale. Mais la fragilité de ces pays, la porosité des frontières et la persistance de foyers d’instabilité comme l’Afghanistan maintiennent une épée de Damoclès sur l’Asie centrale. La vigilance reste donc de mise dans la région face aux vents mauvais soufflant depuis le Moyen-Orient.

Néanmoins, les autorités kirghizes ne baissent pas la garde. Ce pays d’Asie centrale laïc à population majoritairement musulmane procède régulièrement à l’arrestation de membres présumés de différents groupes extrémistes. Début décembre, le gouvernement a annoncé que plus d’un millier d’institutions religieuses opéraient illégalement sur le territoire et qu’une législation renforcée allait être adoptée pour lutter contre l’extrémisme religieux.

Le défi du retour des combattants

Avant même la chute du régime Assad, le Kirghizstan avait déjà rapatrié au moins 500 de ses ressortissants depuis les camps de détention de familles de djihadistes dans le nord-est syrien, à l’instar d’autres pays de la région. Un défi majeur pour la stabilité de ces états selon les experts, qui pointent les risques de recrutement et de retour de ces combattants aguerris.

Face à ces menaces, les services de sécurité kirghizes assurent avoir renforcé leur surveillance et leur coopération régionale. Mais la fragilité de ces pays, la porosité des frontières et la persistance de foyers d’instabilité comme l’Afghanistan maintiennent une épée de Damoclès sur l’Asie centrale. La vigilance reste donc de mise dans la région face aux vents mauvais soufflant depuis le Moyen-Orient.

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