Ce week-end se tenaient les Mondiaux de Teamfight Tactics, le célèbre jeu d’auto-battler édité par Riot Games. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la compétition fut riche en rebondissements ! Au terme d’une finale disputée, c’est finalement le Japonais “Title” qui a été sacré champion du monde pour la deuxième fois consécutive, un exploit inédit dans l’histoire de la discipline.
Une finale au sommet
Après deux jours d’affrontements acharnés réunissant les 40 meilleurs joueurs de la planète, ils n’étaient plus que huit à prétendre au titre suprême dimanche. Parmi eux, le Français Éric “Voltariux” Gadchaux, impressionnant de régularité avec une cinquième participation en cinq saisons de compétition. Malgré son expérience, il n’est cependant pas parvenu à accrocher le podium, terminant à une frustrante 8e place.
La bataille pour la victoire s’est finalement disputée entre trois joueurs asiatiques : le Japonais “Title”, tenant du titre, le Chinois “RiYue” et le Vietnamien “YBY1”. Après des parties d’un niveau stratégique exceptionnel, “Title” a réussi à conserver sa couronne mondiale, pour la deuxième fois de suite. Une performance rarissime saluée par une ovation du public et des larmes d’émotion du champion.
Le sacre de “Title”, un moment historique
Déjà vainqueur en décembre dernier des Worlds de la septième saison, “Title” est donc parvenu à rééditer l’exploit. À seulement 20 ans, il rentre un peu plus dans la légende de Teamfight Tactics en devenant le premier joueur à soulever le trophée deux fois.
“C’est un rêve qui devient réalité. Gagner une fois les Mondiaux, c’était déjà fou, mais deux fois de suite, je n’arrive pas à y croire. Je suis tellement heureux et fier”
– a déclaré “Title”, submergé par l’émotion
Sa victoire s’est dessinée dans les derniers instants de la finale, lors d’un duel de très haut niveau face à “RiYue”. Le Chinois, qui participait à ses premiers Mondiaux, s’est incliné sur le fil, non sans avoir profondément impressionné les observateurs par son sang-froid et son sens tactique hors du commun. Nul doute qu’il faudra compter sur lui lors des prochaines compétitions.
La consécration pour le Japon
Avec ce nouveau titre de “Title”, c’est tout le esport japonais qui est à l’honneur. Longtemps dans l’ombre de la Corée du Sud et de la Chine, le pays du Soleil-Levant montre qu’il a lui aussi des joueurs de classe mondiale, capables de remporter les plus grands tournois.
“Title” incarne cette nouvelle génération talentueuse, déterminée à écrire sa propre histoire. Son parcours force le respect et l’admiration. Repéré très jeune sur les serveurs japonais de TFT, il a rapidement gravi les échelons pour s’imposer parmi l’élite mondiale. Double champion du Japon en 2023, il avait créé la surprise en s’adjugeant son premier titre international en fin d’année dernière.
Et les Français dans tout ça ?
Si “Voltariux” n’est pas parvenu à décrocher son premier sacre malgré une nouvelle participation en finale, d’autres Tricolores ont fait bonne figure lors de ces Mondiaux. Tout juste auréolé du titre de champion d’Europe, le jeune Gabriel “Gobosteur” Brault, pour sa première à ce niveau, a terminé à une honorable 40e place.
“Je suis un peu déçu car je sentais que je pouvais mieux faire. Mais pour une première expérience, c’est encourageant. Je sais ce qu’il me reste à travailler pour revenir plus fort”
– a-t-il commenté après son élimination.
À noter également la présence de l’ancien champion du monde Emre “Double61” Demirtas, qui représentait les couleurs de la Karmine Corp. Il termine à la 32e position. Un résultat mitigé pour un joueur de son standing. Enfin, Valentin “Jedusor” Villarubla complète le contingent français avec une 34e place.
Et maintenant ?
Avec la fin de ces Mondiaux, c’est déjà la huitième saison compétitive de TFT qui se profile. De nouveaux défis et de nouveaux favoris émergeront, avec une question sur toutes les lèvres : qui parviendra à détrôner “Title” ? Réponse dans les mois à venir, avec en ligne de mire les championnats continentaux qui s’annoncent plus disputés que jamais.
Une chose est sûre : le niveau mondial n’a jamais été aussi relevé et homogène. Preuve en est avec les quatre représentants du top 8 issus de quatre régions différentes (Japon, Chine, Vietnam et Europe). De quoi promettre un spectacle de hauts vol et des retournements de situation permanents, pour le plus grand bonheur des fans. Rendez-vous très vite pour de nouvelles émotions !