Le 12 juillet 2023 restera gravé dans les annales de la musique. Ce jour-là, pour la première fois, un morceau de hip-hop a été envoyé dans l’espace, à destination de Vénus. L’artiste à l’honneur ? Missy Elliott, rappeuse américaine iconique et pionnière du genre. Son titre « The Rain », extrait de son premier album « Supa Dupa Fly » sorti en 1997, a ainsi voyagé pendant 14 minutes à la vitesse de la lumière, parcourant les 254 millions de kilomètres qui séparent la Terre de Vénus.
Un Petit Pas pour Missy Elliott, un Grand Pas pour le Hip-Hop
Cette transmission historique, réalisée par la Nasa et le Jet Propulsion Laboratory grâce à une puissante antenne parabolique radio, marque une avancée symbolique majeure pour le hip-hop. Missy Elliott devient ainsi la première rappeuse à voir l’un de ses morceaux diffusé dans l’espace.
Le ciel n’a pas de limite. Ce n’est que le début.
– Missy Elliott
Sur les réseaux sociaux, la chanteuse de 53 ans a exprimé son enthousiasme. Elle souligne que Vénus symbolise « la force, la beauté et l’émancipation », des valeurs chères au hip-hop et à son propre parcours artistique.
Le Hip-Hop, Nouveau Vaisseau Amiral de la Musique Spatiale ?
Si l’envoi de musique dans l’espace n’est pas nouveau – les Beatles avaient ouvert la voie en 2008 avec « Across the Universe » – c’est une première pour le hip-hop. Ce genre musical, né dans les années 70 dans les ghettos new-yorkais, continue ainsi de repousser les frontières et de s’imposer comme une force culturelle incontournable, y compris au-delà de l’atmosphère terrestre.
- 2008 : Les Beatles diffusés vers l’étoile polaire
- 2023 : Missy Elliott atteint Vénus
- Et demain ? Le hip-hop à la conquête de l’univers
Une Transmission aux Enjeux Scientifiques Limités mais au Fort Impact Symbolique
Au-delà du coup de communication réussi, pour la Nasa comme pour Missy Elliott, cette transmission illustre la place croissante de la musique et de la culture dans les missions spatiales. Même si sa portée scientifique est limitée, elle témoigne d’une volonté d’ouverture et de dialogue entre les univers a priori très éloignés de la recherche spatiale et de la création artistique populaire.
Alors que les projets de tourisme spatial et de missions habitées vers Mars se multiplient, la perspective de voir le hip-hop résonner un jour sur la planète rouge n’a peut-être jamais été aussi proche. De quoi donner des idées aux artistes et aux agences spatiales du monde entier. Car comme le rappelle Missy Elliott, « le ciel n’a pas de limite », et surtout pas pour le hip-hop.
Au-delà du coup de communication réussi, pour la Nasa comme pour Missy Elliott, cette transmission illustre la place croissante de la musique et de la culture dans les missions spatiales. Même si sa portée scientifique est limitée, elle témoigne d’une volonté d’ouverture et de dialogue entre les univers a priori très éloignés de la recherche spatiale et de la création artistique populaire.
Alors que les projets de tourisme spatial et de missions habitées vers Mars se multiplient, la perspective de voir le hip-hop résonner un jour sur la planète rouge n’a peut-être jamais été aussi proche. De quoi donner des idées aux artistes et aux agences spatiales du monde entier. Car comme le rappelle Missy Elliott, « le ciel n’a pas de limite », et surtout pas pour le hip-hop.
