Le conflit entre Israël et le Hezbollah libanais connaît un nouveau tournant. Lundi, le mouvement chiite a menacé l’État hébreu de nouvelles attaques si son offensive se poursuit au Liban. Cette mise en garde intervient après une frappe de drones israéliens sur une position militaire près de Haïfa, qui a coûté la vie à quatre soldats et blessé plus de 60 personnes.
Une attaque sans précédent depuis le début du conflit
Selon des sources proches du dossier, des drones explosifs lancés par le Hezbollah ont visé dimanche un camp d’entraînement de la brigade Golani à Binyamina, au sud de Haïfa. Il s’agit de la frappe la plus meurtrière en Israël depuis l’entrée en guerre ouverte entre le groupe pro-iranien et l’armée israélienne le 23 septembre dernier.
Dans un communiqué, le Hezbollah a affirmé que cette attaque n’était qu’un “avant-goût” de ce qui attend Israël s’il décide de poursuivre ses “agressions”. Le mouvement a dédié cette opération à son chef Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans un raid israélien.
L’escalade des violences se poursuit
Depuis près de trois semaines, les affrontements s’intensifient entre Israël et le Hezbollah. Samedi, 51 personnes ont encore perdu la vie dans des frappes israéliennes au Liban. Au total, le conflit a déjà fait plus de 1300 morts côté libanais.
Israël maintient son objectif d’éliminer la menace que représente selon lui le Hezbollah. L’armée resserre notamment son étau autour de Jabalia, une localité du nord de Gaza considérée comme un bastion du Hamas. La situation humanitaire y est catastrophique, avec plus de 400 000 personnes prises au piège des combats et privées de denrées essentielles.
La “ligne bleue” sous très haute tension
Au sud du Liban, les accrochages se multiplient le long de la “ligne bleue” qui sépare les deux pays. L’ONU a mis en garde Israël, rappelant que les attaques contre les Casques bleus pouvaient constituer un “crime de guerre”. Mais le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a exhorté dimanche le secrétaire général des Nations unies à ordonner le départ des soldats de la paix, se heurtant à une fin de non-recevoir.
Des appels à la désescalade
Face à cette nouvelle escalade, les appels au calme se font de plus en plus pressants. La France, par la voix d’Emmanuel Macron, a exhorté le président iranien à “soutenir une désescalade générale”. Les États-Unis ont pour leur part annoncé le déploiement en Israël d’un système antimissiles THAAD, afin de contrer une éventuelle menace iranienne.
Mais un ministre iranien a prévenu qu’il n’y avait “pas de ligne rouge” pour Téhéran lorsqu’il s’agissait de défendre ses intérêts. Signe que le chemin vers l’apaisement s’annonce encore long et semé d’embûches dans cette région à la stabilité plus que jamais précaire.
Nous assistons à une escalade très dangereuse. Si rien n’est fait pour calmer le jeu rapidement, le risque d’un embrasement généralisé devient chaque jour plus réel.
– Un diplomate occidental en poste dans la région
Alors que civils comme combattants continuent de payer le prix fort de cette nouvelle flambée de violences, la communauté internationale peine à trouver les leviers pour ramener les belligérants à la raison. Entre rhétorique guerrière et surenchère militaire, les espoirs de voir enfin la paix s’installer durablement au Proche-Orient semblent plus que jamais s’éloigner. Pendant ce temps, les populations subissent de plein fouet les conséquences dramatiques de cette folie meurtrière qui n’en finit pas.
Au sud du Liban, les accrochages se multiplient le long de la “ligne bleue” qui sépare les deux pays. L’ONU a mis en garde Israël, rappelant que les attaques contre les Casques bleus pouvaient constituer un “crime de guerre”. Mais le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a exhorté dimanche le secrétaire général des Nations unies à ordonner le départ des soldats de la paix, se heurtant à une fin de non-recevoir.
Des appels à la désescalade
Face à cette nouvelle escalade, les appels au calme se font de plus en plus pressants. La France, par la voix d’Emmanuel Macron, a exhorté le président iranien à “soutenir une désescalade générale”. Les États-Unis ont pour leur part annoncé le déploiement en Israël d’un système antimissiles THAAD, afin de contrer une éventuelle menace iranienne.
Mais un ministre iranien a prévenu qu’il n’y avait “pas de ligne rouge” pour Téhéran lorsqu’il s’agissait de défendre ses intérêts. Signe que le chemin vers l’apaisement s’annonce encore long et semé d’embûches dans cette région à la stabilité plus que jamais précaire.
Nous assistons à une escalade très dangereuse. Si rien n’est fait pour calmer le jeu rapidement, le risque d’un embrasement généralisé devient chaque jour plus réel.
– Un diplomate occidental en poste dans la région
Alors que civils comme combattants continuent de payer le prix fort de cette nouvelle flambée de violences, la communauté internationale peine à trouver les leviers pour ramener les belligérants à la raison. Entre rhétorique guerrière et surenchère militaire, les espoirs de voir enfin la paix s’installer durablement au Proche-Orient semblent plus que jamais s’éloigner. Pendant ce temps, les populations subissent de plein fouet les conséquences dramatiques de cette folie meurtrière qui n’en finit pas.