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Le gouvernement libanais affirme le monopole d’État sur les armes

Le nouveau gouvernement libanais affirme le monopole de l'État sur les armes et promet de libérer tout le territoire, en plein débat sur le désarmement du Hezbollah. Les détails des engagements pris...

Le nouveau gouvernement libanais a pris une position ferme sur la question sensible du monopole des armes sur le territoire national. Lors d’une déclaration ministérielle lue lundi par le ministre de l’Information Paul Morcos, l’exécutif a affirmé que l’État devait détenir l’exclusivité de la possession d’armes au Liban.

Cette prise de position intervient dans un contexte de vif débat sur le désarmement du Hezbollah, la seule faction à avoir conservé son arsenal militaire après la guerre civile libanaise (1975-1990). Ses détracteurs l’accusent de constituer un « État dans l’État ». Les appels à son désarmement se sont intensifiés suite à la guerre ouverte de deux mois l’été dernier entre le mouvement pro-iranien et Israël, conflit dont le Hezbollah est sorti affaibli.

Un engagement fort en faveur de la souveraineté de l’État

Au-delà de la question du monopole des armes, le gouvernement s’est engagé à « faire respecter par ses propres forces la souveraineté de l’État sur l’ensemble du territoire » et à œuvrer pour « la libération de tout le territoire libanais ». Des promesses qui résonnent particulièrement dans le sud du pays, théâtre régulier d’affrontements entre le Hezbollah et l’armée israélienne.

L’exécutif a également assuré qu’il mettrait en œuvre la résolution 1701 des Nations unies, qui avait mis fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah. Ce texte prévoit que seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU peuvent se déployer dans le sud du Liban, près de la frontière israélienne.

Respecter le cessez-le-feu et la non-ingérence

Dans sa déclaration, le gouvernement promet aussi de respecter les engagements pris par ses prédécesseurs concernant l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre dernier entre Israël et le Hezbollah. Un engagement crucial pour éviter une nouvelle escalade meurtrière.

Enfin, l’exécutif s’est engagé à maintenir le Liban à l’écart des conflits régionaux et à empêcher que le pays « soit utilisé comme une plate-forme pour attaquer des États amis ». Une allusion claire aux tensions avec Israël mais aussi la Syrie voisine. Sur ce dernier point, le gouvernement promet d’ailleurs de lancer un dialogue sur le contrôle des frontières et la politique de non-ingérence avec les nouvelles autorités syriennes.

Une feuille de route ambitieuse qui doit encore être approuvée

Cette déclaration ministérielle, véritable feuille de route pour le nouveau gouvernement, va maintenant être soumise à un vote de confiance au Parlement. Un passage obligé pour permettre à l’équipe de Nawaf Salam d’entrer pleinement en fonction et de mettre en œuvre son programme.

Si les députés approuvent ce texte, le Liban s’engagera donc dans une nouvelle ère, avec un État déterminé à restaurer son autorité et sa souveraineté sur l’ensemble du territoire national. Un défi de taille vu la persistance des ingérences étrangères et des tensions communautaires, mais un défi que le gouvernement semble prêt à relever. L’enjeu : la stabilité et la sécurité du Liban, après des décennies de conflits et de crises à répétition.

L’exécutif a également assuré qu’il mettrait en œuvre la résolution 1701 des Nations unies, qui avait mis fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah. Ce texte prévoit que seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU peuvent se déployer dans le sud du Liban, près de la frontière israélienne.

Respecter le cessez-le-feu et la non-ingérence

Dans sa déclaration, le gouvernement promet aussi de respecter les engagements pris par ses prédécesseurs concernant l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre dernier entre Israël et le Hezbollah. Un engagement crucial pour éviter une nouvelle escalade meurtrière.

Enfin, l’exécutif s’est engagé à maintenir le Liban à l’écart des conflits régionaux et à empêcher que le pays « soit utilisé comme une plate-forme pour attaquer des États amis ». Une allusion claire aux tensions avec Israël mais aussi la Syrie voisine. Sur ce dernier point, le gouvernement promet d’ailleurs de lancer un dialogue sur le contrôle des frontières et la politique de non-ingérence avec les nouvelles autorités syriennes.

Une feuille de route ambitieuse qui doit encore être approuvée

Cette déclaration ministérielle, véritable feuille de route pour le nouveau gouvernement, va maintenant être soumise à un vote de confiance au Parlement. Un passage obligé pour permettre à l’équipe de Nawaf Salam d’entrer pleinement en fonction et de mettre en œuvre son programme.

Si les députés approuvent ce texte, le Liban s’engagera donc dans une nouvelle ère, avec un État déterminé à restaurer son autorité et sa souveraineté sur l’ensemble du territoire national. Un défi de taille vu la persistance des ingérences étrangères et des tensions communautaires, mais un défi que le gouvernement semble prêt à relever. L’enjeu : la stabilité et la sécurité du Liban, après des décennies de conflits et de crises à répétition.

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