Lors d’un entretien exclusif accordé à notre journal, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a adopté une position ferme vis-à-vis du Liban et de l’Iran, tout en appelant la France à se ranger du côté d’Israël dans les conflits régionaux. Une posture qui risque de compliquer davantage les relations déjà tendues au Moyen-Orient.
Netanyahou ferme la porte à une normalisation rapide avec le Liban et l’Iran
Interrogé sur la possibilité d’une amélioration des relations entre Israël et ses voisins, le chef du gouvernement israélien s’est montré catégorique. Selon lui, un retour à des relations cordiales avec le Liban et l’Iran ne pourra se faire qu’à condition que ces pays remplacent leurs dirigeants actuels.
Nous combattons des gens qui haïssent toutes les valeurs que défend l’Europe
– Benyamin Netanyahou
Pour Benyamin Netanyahou, les ennemis d’Israël sont aussi ceux des démocraties occidentales. Il estime que son pays mène un combat contre des forces qui rejettent les valeurs fondamentales de l’Europe.
Une situation plus complexe à Gaza
Si le Premier ministre israélien semble catégorique concernant le Liban et l’Iran, il reconnaît que la situation est plus compliquée pour ce qui est de Gaza. Sans donner plus de détails, il laisse entendre que des obstacles majeurs subsistent avant d’envisager une quelconque normalisation des relations.
Un appel à la France pour soutenir Israël
Benyamin Netanyahou en a également profité pour lancer un appel à la France, l’invitant à se tenir aux côtés d’Israël dans sa lutte contre les ennemis des valeurs européennes. Une déclaration qui ne manquera pas d’interpeller les autorités françaises.
Cette prise de position ferme du dirigeant israélien intervient dans un contexte régional particulièrement tendu. Si elle peut satisfaire une partie de son opinion publique, elle risque cependant de compliquer davantage les efforts diplomatiques visant à apaiser les tensions au Moyen-Orient.
Reste à savoir comment réagiront les différents acteurs régionaux et internationaux face à ces déclarations. Une chose est sûre, la route vers la paix et la stabilité dans la région semble encore longue et semée d’embûches.