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Le Gabon Vote Sur La Nouvelle Constitution Du Régime Militaire

Le Gabon a voté sur sa nouvelle Constitution, un "jour historique" selon les autorités. Mais ce scrutin sous haute surveillance militaire soulève des questions sur l'avenir démocratique du pays. Les enjeux sont de taille pour...

En ce samedi décisif, les Gabonais se sont rendus aux urnes pour se prononcer sur la nouvelle Constitution rédigée par le régime militaire au pouvoir depuis le coup d’État d’août dernier. Selon les chiffres communiqués par les autorités, le taux de participation a dépassé les 70%, un chiffre important pour ce “jour historique” où “le Gabon écrit une nouvelle page de son histoire”, comme l’a souligné la télévision publique.

Un Scrutin Sous Haute Surveillance

Malgré l’affluence dans les bureaux de vote, ce référendum constitutionnel s’est déroulé sous haute surveillance. Les autorités ont renforcé le couvre-feu mis en place depuis le putsch, le faisant débuter deux heures plus tôt que d’habitude. Une mesure destinée à assurer le bon déroulement du vote “dans un climat de quiétude et de paix”, selon le décret présidentiel.

D’après des sources proches du pouvoir, aucun incident majeur n’a été signalé durant la journée. Toutefois, certains observateurs indépendants ont fait état de difficultés pour accéder à plusieurs bureaux afin de suivre les opérations de dépouillement. Un “test de confiance” pour de nombreux électeurs, qui espèrent que leur vote sera respecté, contrairement aux scrutins passés entachés de soupçons de fraude.

Le Oui En Tête, Selon Les Premiers Résultats

Si les résultats définitifs doivent encore être proclamés par la Cour constitutionnelle, le “oui” arriverait largement en tête d’après les premiers dépouillements, en particulier dans les bureaux de vote à l’étranger. Un plébiscite en faveur du projet du général Brice Oligui Nguema, l’homme fort du Gabon depuis le renversement de la dynastie Bongo.

Accusant les partisans du “non” de vouloir “entraver” le processus de transition, les soutiens du régime militaire appellent déjà à “rentrer dans le rang”. Une rhétorique musclée relayée par les médias pro-gouvernementaux, dans un contexte où la campagne a été largement dominée par la propagande officielle.

Une Constitution Taillée Sur Mesure ?

Au cœur des débats, le contenu de cette nouvelle loi fondamentale, perçue par ses détracteurs comme taillée sur mesure pour le général Oligui et ses ambitions présidentielles. Le texte prévoit notamment :

  • Un mandat présidentiel de 7 ans, renouvelable une fois
  • Un régime présidentiel au pouvoir exécutif fort, sans Premier ministre
  • Un vice-président nommé par le chef de l’État
  • Un droit de dissolution de l’Assemblée nationale

Autre point controversé, les critères d’éligibilité à la magistrature suprême. Pour se présenter, il faudra désormais “être exclusivement Gabonais, né d’au moins un parent gabonais de naissance et marié à une personne gabonaise”. Une disposition jugée discriminatoire par certains observateurs.

Vers Une Élection Présidentielle En 2025 ?

Mais déjà, le général Oligui se positionne comme le grand favori de cette échéance. Multipliant les promesses et les slogans rassurants, à l’image de cet “essor vers la félicité” pour le Gabon, l’officier putschiste ne cache plus ses ambitions présidentielles. En attendant, il détient les clés d’un pouvoir qu’il compte bien ne pas lâcher de sitôt.

Un pari risqué, alors que le pays traverse une crise économique et sociale profonde, avec une dette abyssale et un taux de pauvreté qui frôle les 40% malgré la rente pétrolière. Les défis sont immenses pour cette nation d’à peine 2 millions d’habitants, qui aspire à tourner la page d’une histoire politique mouvementée. Mais à l’heure des urnes, l’incertitude plane plus que jamais sur l’avenir du Gabon.

Si le “oui” l’emporte comme attendu, la prochaine étape sera la tenue d’une élection présidentielle, annoncée pour août 2025. Un scrutin censé mettre fin à la transition ouverte par la chute de la dynastie Bongo, après 55 ans de règne sans partage sur ce petit État pétrolier d’Afrique centrale.

Mais déjà, le général Oligui se positionne comme le grand favori de cette échéance. Multipliant les promesses et les slogans rassurants, à l’image de cet “essor vers la félicité” pour le Gabon, l’officier putschiste ne cache plus ses ambitions présidentielles. En attendant, il détient les clés d’un pouvoir qu’il compte bien ne pas lâcher de sitôt.

Un pari risqué, alors que le pays traverse une crise économique et sociale profonde, avec une dette abyssale et un taux de pauvreté qui frôle les 40% malgré la rente pétrolière. Les défis sont immenses pour cette nation d’à peine 2 millions d’habitants, qui aspire à tourner la page d’une histoire politique mouvementée. Mais à l’heure des urnes, l’incertitude plane plus que jamais sur l’avenir du Gabon.

Si le “oui” l’emporte comme attendu, la prochaine étape sera la tenue d’une élection présidentielle, annoncée pour août 2025. Un scrutin censé mettre fin à la transition ouverte par la chute de la dynastie Bongo, après 55 ans de règne sans partage sur ce petit État pétrolier d’Afrique centrale.

Mais déjà, le général Oligui se positionne comme le grand favori de cette échéance. Multipliant les promesses et les slogans rassurants, à l’image de cet “essor vers la félicité” pour le Gabon, l’officier putschiste ne cache plus ses ambitions présidentielles. En attendant, il détient les clés d’un pouvoir qu’il compte bien ne pas lâcher de sitôt.

Un pari risqué, alors que le pays traverse une crise économique et sociale profonde, avec une dette abyssale et un taux de pauvreté qui frôle les 40% malgré la rente pétrolière. Les défis sont immenses pour cette nation d’à peine 2 millions d’habitants, qui aspire à tourner la page d’une histoire politique mouvementée. Mais à l’heure des urnes, l’incertitude plane plus que jamais sur l’avenir du Gabon.

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