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Le fleuron militaire français brille aux JO de Paris

Escrime, canoë, judo... Les militaires français trustent déjà les podiums aux Jeux olympiques de Paris. Un succès qui s'inscrit dans la longue tradition de l'armée des champions, héritière du bataillon de Joinville. Mais comment ce modèle unique au monde permet-il aux sportifs de briller sous les couleurs tricolores ?

En ce début des Jeux olympiques de Paris 2024, difficile de passer à côté des performances de l’armée des champions. Avec déjà 9 médailles dont 2 en or et 3 en argent, les sportifs militaires français brillent une nouvelle fois au plus haut niveau. Un succès qui n’est pas le fruit du hasard, mais bien d’un modèle unique au monde permettant à ces athlètes d’évoluer dans les meilleures conditions.

L’héritage du bataillon de Joinville

Si le nom d’armée des champions date de 2014, l’engagement de l’armée française auprès des sportifs de haut niveau n’est pas nouveau. Il trouve ses racines dans le bataillon de Joinville, créé en 1956 pour permettre aux jeunes appelés au service militaire de poursuivre leur carrière sportive. De nombreuses gloires tricolores y ont fait leurs armes, de Michel Platini à Yannick Noah.

Aujourd’hui, ce sont 224 sportifs de haut niveau qui évoluent au sein des différentes armées françaises. Un contingent parmi les plus importants des délégations olympiques, avec pas moins de 78 militaires présents à Paris cet été. Et les résultats sont au rendez-vous, puisque historiquement, plus de la moitié des médailles françaises ont été décrochées par des soldats.

Un accompagnement sur-mesure

Pour permettre à ces athlètes de donner le meilleur d’eux-mêmes, l’armée leur offre un cadre idéal. Salaire, suivi médical, préparation physique et mentale… Tout est mis en œuvre pour qu’ils puissent se consacrer pleinement à leur sport. Un soutien précieux, surtout dans les disciplines moins médiatisées où les revenus sont plus faibles.

C’est rassurant parce qu’on sait que l’armée va nous suivre jusqu’au bout, même blessés.

Luka Mkheidze, médaillé d’argent en judo

Au-delà de l’aspect financier, c’est aussi la possibilité d’évoluer dans des infrastructures de pointe et de bénéficier d’un encadrement d’experts. Des conditions optimales qui font souvent la différence au plus haut niveau. Sans compter la sérénité apportée par un statut et des perspectives de reconversion.

Un modèle envié à l’international

Si ce dispositif peut paraître coûteux, avec un budget annuel de plusieurs millions d’euros, il fait des émules à l’étranger. Car peu de pays offrent un tel accompagnement à leurs sportifs, qui doivent souvent jongler entre entraînements et petits boulots pour joindre les deux bouts. Une précarité qui nuit forcément aux performances.

À l’inverse, le modèle français se distingue par cet investissement de l’État dans le sport de haut niveau. Un choix stratégique, qui vise à placer la France dans le top 5 des nations aux Jeux olympiques. Et au vu des premiers résultats à Paris, l’armée des champions est en pole position pour porter haut les couleurs tricolores et signer un nouveau record de médailles.

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