Hier soir, le stade Paul-Lignon a été le théâtre d’une séance de tirs au but complètement folle entre Rodez et le Paris FC lors du premier play-off d’accession pour la Ligue 1. Un match qui restera dans les annales pour son dénouement incroyable et cruel.
Un scénario hitchcockien jusqu’au bout du suspense
Tout avait pourtant bien commencé pour le Paris FC qui menait 2-1 jusqu’à la dernière seconde du temps réglementaire. C’était sans compter sur l’égalisation miraculeuse de Rodez qui a arraché la prolongation dans un vacarme assourdissant. Les 30 minutes supplémentaires n’ont pas réussi à départager les deux équipes, envoyant tout ce petit monde vers la terrible séance de tirs au but.
Un festival de ratés invraisemblable
Et c’est là que les choses ont pris une tournure complètement surréaliste. Les 3 premiers tireurs ruthénois ont tous manqué leur penalty, laissant les Parisiens en pole position. Mais au moment de conclure, les joueurs de la capitale se sont montrés encore plus maladroits en ratant leurs 4 tentatives ! Un véritable cauchemar pour les 22 acteurs.
C’était une séance complètement folle, je n’avais jamais vu ça. On a eu plusieurs balles de match mais on n’a pas su concrétiser. C’est terriblement cruel.
Thierry Laurey, entraîneur du Paris FC
Rodez finit par passer dans la douleur
Au final, il aura fallu attendre le 8e et dernier tir pour voir Rodez l’emporter 4 tirs au but à 3. Un succès inespéré et difficilement digérable pour le Paris FC qui a frôlé l’exploit. Les Ruthénois, eux, peuvent souffler et savourer ce moment de bonheur malgré la frayeur.
- Statistiques folles de la séance : 4 tirs au but réussis contre 7 manqués !
- Rodez affrontera Saint-Etienne lors du prochain play-off d’accession à la Ligue 1
- Le Paris FC devra se remettre de cette énorme désillusion pour mieux rebondir la saison prochaine
Cette séance de tirs au but restera dans les mémoires comme l’une des plus folles de l’histoire du football. Avec un tel scénario, impossible de ne pas repenser au quart de finale de l’Euro 2020 entre la Suisse et la France où là aussi les nerfs des tireurs avaient lâché dans un final hitchcockien. Le football nous prouve une fois de plus qu’il est capable de nous offrir des émotions uniques et complètement irrationnelles. C’est ça aussi qui fait son charme.