Le monde du cinéma est en deuil. L’actrice américaine Gena Rowlands, véritable icône du 7ème art outre-Atlantique, nous a quittés à l’âge de 94 ans. Son fils Nick Cassavetes a annoncé la triste nouvelle, révélant que sa mère souffrait de la maladie d’Alzheimer. Retour sur le destin extraordinaire de celle qui a marqué le cinéma indépendant américain.
Une carrière couronnée de succès
Née en 1930 dans le Wisconsin, Gena Rowlands débute sa carrière au théâtre avant de percer à Hollywood dans les années 50. Mais c’est sa rencontre avec le réalisateur John Cassavetes qui va changer sa vie. Ensemble, ils formeront l’un des couples les plus emblématiques du cinéma indépendant américain.
Gena Rowlands a tourné dans une dizaine de films sous la direction de son mari, offrant des performances intenses et habitées dans des drames intimistes devenus cultes comme Faces (1968), Une femme sous influence (1974) ou Gloria (1980). Des rôles de femmes fortes et complexes qui lui vaudront trois Emmy Awards et deux nominations aux Oscars.
J’ai toujours été attirée par les personnages qui luttent et se battent, qui ont une force intérieure.
Gena Rowlands
Son cinéma en héritage
Au-delà de son talent d’actrice, Gena Rowlands a aussi été une source d’inspiration pour de nombreux cinéastes par son jeu instinctif et sans artifices. Son style unique a influencé des générations d’acteurs et actrices.
- Elle incarnait une nouvelle façon de jouer, plus libre et authentique.
- Son interprétation dans “Une femme sous influence” est entrée dans la légende du cinéma.
- Elle a ouvert la voie à un cinéma plus personnel et audacieux.
Avec la disparition de Gena Rowlands, c’est un pan entier de l’histoire du cinéma américain qui s’en va. Mais son œuvre et son héritage artistique continueront de briller et d’inspirer les générations futures. Une actrice unique qui aura marqué son époque de son empreinte indélébile.