Amateurs de sensations fortes et d’aventures mécaniques, préparez-vous à vibrer ! Le parcours de la prochaine édition du célèbre rallye-raid Dakar, qui se tiendra du 3 au 17 janvier 2025 en Arabie Saoudite, vient d’être dévoilé. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les organisateurs ont vu les choses en grand pour offrir aux pilotes et à leurs machines un défi à leur démesure.
Un tracé dantesque de plus de 5000 km
D’après une source proche de l’organisation, cette 47ème édition du Dakar promet d’être l’une des plus longues et exigeantes de l’histoire de l’épreuve. Jugez plutôt : pas moins de 7700 km au total dont 5100 km de spéciales chronométrées, répartis en 12 étapes ! Un véritable marathon qui mettra à rude épreuve l’endurance physique et mécanique des 590 concurrents engagés dans les différentes catégories (autos, motos, camions, quads…)
Le départ sera donné le 3 janvier depuis la ville de Bisha, avant de s’enfoncer au cœur des somptueux mais impitoyables paysages désertiques d’Arabie Saoudite. Dunes gigantesques, canyons arides, plaines rocailleuses… Les obstacles naturels ne manqueront pas pour pimenter le parcours et mettre à mal les mécaniques.
Le retour de la redoutable étape marathon de 48h
Mais la grande nouveauté de ce parcours 2025, c’est le grand retour d’une étape marathon de 48h non-stop, sans assistance, comme aux plus belles heures de l’aventure Dakar. Un format déjà éprouvé lors de l’édition précédente et qui avait suscité un enthousiasme mêlé d’appréhension parmi les concurrents.
Concrètement, les pilotes devront effectuer près de 1000 km en deux jours, avec une seule nuit de repos au milieu, loin de leurs équipes d’assistance. De quoi tester les capacités d’adaptation et la débrouillardise de chacun en cas de pépins mécaniques !
« L’étape marathon, c’est l’essence même de l’esprit du Dakar. On est seul face à soi-même, sa machine, avec l’obligation de gérer et de franchir la ligne d’arrivée coûte que coûte. C’est dans ces moments-là qu’on mesure la valeur d’un équipage »
analyse un pilote expérimenté ayant requis l’anonymat.
La traversée de l’Empty Quarter comme juge de paix
Autre temps fort de ce parcours 2025 : la traversée de l’Empty Quarter lors de la deuxième semaine de course. Cette vaste étendue désertique grande comme la France, réputée pour ses barkhanes et ses tempêtes de sable, constituera assurément un juge de paix avant l’arrivée finale à Shubaytah le 17 janvier.
D’après les derniers échos en provenance du bivouac, même les pilotes les plus aguerris craignent ces longues étapes de dunes à perte de vue et les risques de navigation associés. Ici, pas de place pour le hasard, la moindre erreur de cap peut coûter très cher et ruiner une course. Lucidité, sang-froid et lecture du terrain seront plus que jamais les maîtres-mots pour s’en sortir dans cet océan de sable.
Le suspense reste entier
Si le parcours semble donc taillé pour les experts de la discipline, il paraît bien difficile à l’heure actuelle de dégager un favori parmi la liste des engagés. Malgré la présence de grands noms comme Loeb, Al-Attiyah, Sainz ou Brabec, les écarts devraient être ténus et évolutifs tout au long des deux semaines de course.
Entre aléas mécaniques, erreurs de navigation et coups de fatigue, la hiérarchie pourrait être complètement chamboulée d’un jour à l’autre. Donnant ainsi toute sa saveur et son suspense à cet imprévisible Dakar 2025, qui s’annonce d’ores et déjà comme un grand cru !
Un défi humain et technologique
Mais au-delà de la compétition, le Dakar reste surtout une formidable aventure humaine et technologique. Une aventure où hommes et machines se surpassent à travers des paysages uniques au monde. Une aventure où l’entraide et la solidarité font souvent la différence, comme le souligne le directeur général de course :
« Le Dakar, c’est une expérience à part. Bien plus qu’une épreuve sportive, c’est un état d’esprit, un dépassement de soi au service d’un rêve commun. Ici, les ego s’effacent devant l’immensité des défis à relever. L’important, c’est d’arriver au bout, main dans la main ».
Car quel que soit le classement final, terminer un Dakar restera toujours une victoire en soi. La victoire de celles et ceux qui ont osé braver leurs limites et partir à la conquête de l’inconnu. Alors rendez-vous le 3 janvier prochain à Bisha pour un nouveau chapitre de la légende Dakar. Prêts pour vivre et vibrer au rythme d’un parcours hors norme !
