C’est un dénouement aussi tragique qu’inquiétant qui vient clore des mois de mystère. Le corps sans vie de Kevin Mirshahi, ce jeune “criptoinfluenceur” de 25 ans porté disparu depuis son violent enlèvement en juin dernier, a finalement été découvert fin octobre dans un parc de Montréal. Une sombre affaire qui met en lumière les dérives du milieu des cryptomonnaies, entre arnaques, régulation insuffisante et règlements de compte.
Un influenceur controversé, recherché par les autorités
Kevin Mirshahi s’était fait un nom sur les réseaux sociaux et les forums spécialisés en prodiguant des conseils d’investissement dans les cryptomonnaies. Son groupe Telegram payant “Crypto Paradise Island” comptait plus de 2300 membres, pour beaucoup des jeunes entre 16 et 20 ans. Mais derrière l’image de gourou des crypto-actifs, la réalité était plus trouble.
Depuis 2021, le jeune homme faisait l’objet d’une enquête de l’Autorité des marchés financiers (AMF) du Québec. Il était soupçonné d’avoir participé à un stratagème de pump and dump visant à gonfler artificiellement le cours d’un jeton baptisé Marsan ($MRS) avant de revendre massivement, faisant perdre des milliers de dollars à ses abonnés. Des pratiques douteuses qui lui avaient valu une interdiction d’exercer comme courtier ou conseiller en investissement.
Un enlèvement brutal, une issue fatale
Malgré ces ennuis judiciaires, Kevin Mirshahi continuait d’opérer en coulisses, utilisant de faux noms sur Telegram. Jusqu’à ce fameux 21 juin 2024, où lui et trois autres personnes sont enlevés à Montréal par de mystérieux ravisseurs. Si ses compagnons d’infortune seront rapidement relâchés, le jeune homme restera introuvable pendant des mois.
C’est finalement le 30 octobre qu’un promeneur fera la macabre découverte de son cadavre dans un parc de la ville. Une suspecte, Joanie Lepage, 32 ans, a depuis été inculpée pour meurtre et enlèvement. Le mobile du crime reste flou, même si beaucoup soupçonnent un lien avec les activités troubles de la victime dans l’univers des cryptomonnaies.
Cryptomonnaies : un far west propice aux dérives
Cette affaire fait écho à une tendance inquiétante : la multiplication des crimes violents liés aux cryptomonnaies. Selon une base de données tenue par un expert en sécurité, pas moins de 18 attaques de ce type ont été recensées en 2024 à travers le monde, allant de l’enlèvement au meurtre en passant par le cambriolage.
Pour beaucoup d’observateurs, cette violence est le symptôme d’un secteur encore insuffisamment régulé, un véritable far west numérique où prospèrent les arnaques et autres montages financiers douteux. Les autorités tentent de resserrer la vis, à l’image de l’AMF qui avait dans son viseur Kevin Mirshahi, mais peinent encore à endiguer les dérives.
Tant qu’il y aura un tel vide juridique autour des cryptomonnaies, on continuera malheureusement à voir ce genre de drames. Il faut une régulation à la hauteur des enjeux et des risques.
Un expert en cryptomonnaies souhaitant garder l’anonymat
Le destin tragique de Kevin Mirshahi doit servir de piqûre de rappel. Malgré leur popularité grandissante, les cryptomonnaies restent un univers risqué et opaque, où l’appât du gain facile peut mener aux pires extrémités. Une meilleure protection des investisseurs, notamment des plus jeunes et influençables, apparaît plus que jamais comme une priorité. Faute de quoi, d’autres drames risquent de se reproduire.
Cette sombre affaire jette une lumière crue sur les faces les plus sombres de l’écosystème des cryptomonnaies. Derrière les promesses de profits faciles et instantanés , se cache une réalité bien plus trouble faite d’arnaques, de violence et de dérives en tout genre. Un far west numérique où les Kevin Mirshahi prospèrent, avant parfois d’en payer le prix fort. Un constat qui devrait pousser le secteur à une profonde remise en question, pour éviter que ce type de tragédie ne se reproduise.
Mots clés : criptoinfluenceur retrouvé mort, enlèvement Kevin Mirshahi, meurtre Montréal, Crypto Paradise Island, criptomonnaies Telegram, régulateur AMF, schéma Ponzi crypto
Cette affaire fait écho à une tendance inquiétante : la multiplication des crimes violents liés aux cryptomonnaies. Selon une base de données tenue par un expert en sécurité, pas moins de 18 attaques de ce type ont été recensées en 2024 à travers le monde, allant de l’enlèvement au meurtre en passant par le cambriolage.
Pour beaucoup d’observateurs, cette violence est le symptôme d’un secteur encore insuffisamment régulé, un véritable far west numérique où prospèrent les arnaques et autres montages financiers douteux. Les autorités tentent de resserrer la vis, à l’image de l’AMF qui avait dans son viseur Kevin Mirshahi, mais peinent encore à endiguer les dérives.
Tant qu’il y aura un tel vide juridique autour des cryptomonnaies, on continuera malheureusement à voir ce genre de drames. Il faut une régulation à la hauteur des enjeux et des risques.
Un expert en cryptomonnaies souhaitant garder l’anonymat
Le destin tragique de Kevin Mirshahi doit servir de piqûre de rappel. Malgré leur popularité grandissante, les cryptomonnaies restent un univers risqué et opaque, où l’appât du gain facile peut mener aux pires extrémités. Une meilleure protection des investisseurs, notamment des plus jeunes et influençables, apparaît plus que jamais comme une priorité. Faute de quoi, d’autres drames risquent de se reproduire.
Cette sombre affaire jette une lumière crue sur les faces les plus sombres de l’écosystème des cryptomonnaies. Derrière les promesses de profits faciles et instantanés , se cache une réalité bien plus trouble faite d’arnaques, de violence et de dérives en tout genre. Un far west numérique où les Kevin Mirshahi prospèrent, avant parfois d’en payer le prix fort. Un constat qui devrait pousser le secteur à une profonde remise en question, pour éviter que ce type de tragédie ne se reproduise.
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