Pour les grandes célébrations de la réouverture tant attendue de la cathédrale Notre-Dame de Paris, c’est le créateur de mode Jean-Charles de Castelbajac qui a eu l’insigne honneur d’imaginer les vêtements liturgiques. Dévoilées en exclusivité, ses créations sobres et élégantes habilleront les 700 célébrants lors des messes inaugurales.
“Habiller la noble simplicité de la liturgie” : le défi relevé par Jean-Charles de Castelbajac
Pour ces ornements – près de 2000 chasubles, étoles et dalmatiques – le diocèse de Paris a donné une ligne directrice claire à Jean-Charles de Castelbajac : promouvoir une beauté digne et sobre, enracinée dans la simplicité de l’Évangile. Un défi que le créateur, connu pour ses créations colorées et avant-gardistes, a su relever avec brio.
Il s’agissait d’habiller la noble simplicité de la liturgie, dans l’esprit du Concile Vatican II. C’est un exercice de style particulier pour moi, que j’ai abordé avec beaucoup de respect.
confie Jean-Charles de Castelbajac
Des créations offertes sous forme de mécénat
Ces ornements liturgiques, qui seront portés tout au long de l’année inaugurale jusqu’à la Pentecôte 2025, ont été offerts à la cathédrale sous forme de mécénat par des maisons d’art et d’artisanat. Un bel élan de générosité pour accompagner ce moment historique.
Bientôt dévoilés lors des premières célébrations
Si les esquisses de ces créations uniques ont été révélées par le recteur de Notre-Dame Mgr Ribadeau Dumas et Jean-Charles de Castelbajac, il faudra attendre le 7 décembre, date de la première messe dans la cathédrale rénovée, pour les admirer “en vrai”. Nul doute qu’elles contribueront à la beauté et à la solennité des célébrations, tout en s’intégrant parfaitement dans ce joyau gothique.
La réouverture de Notre-Dame de Paris est un événement attendu dans le monde entier. Avec ses ornements liturgiques sobres et élégants, Jean-Charles de Castelbajac apporte sa pierre à l’édifice pour faire de ce moment un véritable “renaissance”, mêlant tradition et création contemporaine. Une belle manière d’honorer ce lieu unique, blessé mais toujours debout, symbole de la foi et de la résilience.