Alors que les élections au sein des fédérations sportives battent leur plein, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) a tenu à rappeler les règles du jeu démocratique. Dans un communiqué publié ce mercredi, l’instance en appelle à la responsabilité de tous les acteurs pour garantir la tenue d’un scrutin serein et digne.
Un appel solennel à la mesure
Face à la virulence de certains propos tenus durant les campagnes électorales fédérales, le CNOSF a décidé de monter au créneau. Le bureau exécutif de l’institution olympique française enjoint ainsi candidats et soutiens à adopter un “comportement digne et mesuré”, dans le respect des recommandations établies par son Comité de déontologie.
Le respect de l’éthique demandé à cette occasion implique également des devoirs de réserve et de courtoisie.
Communiqué du CNOSF
Une mise en garde qui fait suite à plusieurs dérapages verbaux constatés ces dernières semaines, notamment lors de la campagne houleuse au sein de la Fédération Française de Boxe. Des attaques personnelles qui n’ont pas leur place selon le CNOSF, qui entend rappeler le cadre éthique indispensable au bon déroulement démocratique des élections.
Le cas de la Fédération de Boxe
Si le communiqué du CNOSF ne cite aucune fédération, le contexte ne laisse guère de doute. Les élections à la FFB ont en effet été émaillées de nombreuses polémiques. La candidate Sarah Ourahmoune a ainsi renoncé à se présenter en raison d’attaques racistes et sexistes, tandis que la liste d’Estelle Mossely a été invalidée par la commission électorale.
Certains propos qui ont été tenus sont parfaitement inacceptables. Je condamne avec force les propos de cette nature qui s’attaquent à la dignité des personnes.
David Lappartient, président du CNOSF
Des dérives verbales que le président du CNOSF, David Lappartient, a tenu à dénoncer avec fermeté. Tout en assurant son “total soutien” aux victimes de ces attaques, il appelle l’ensemble des acteurs à faire preuve de retenue et de respect mutuel.
Les outils de régulation démocratique
Pour assurer la sérénité et l’équité des processus électoraux fédéraux, le mouvement sportif dispose de plusieurs garde-fous éthiques et régle-mentaires. Le CNOSF souligne ainsi le rôle clé des commissions de surveillance des opérations de vote, mais aussi des comités d’éthique fédéraux chargés de veiller au respect des principes déontologiques durant les campagnes.
En cas de contentieux, la “conférence des conciliateurs” du CNOSF peut également être saisie pour tenter une médiation. Une procédure qui permet bien souvent d’éviter la judiciarisation des différends électoraux.
Vigilance pour la suite du calendrier électoral
Alors que de nombreuses fédérations doivent encore renouveler leurs instances dirigeantes dans les prochains mois, le CNOSF entend rester vigilant. Son président assure que les enseignements de cette séquence seront tirés, afin d’améliorer si nécessaire les dispositifs de régulation démocratique.
La future “Loi Sport” pourrait d’ailleurs être l’occasion de renforcer les règles en matière de déontologie et de transparence des processus électoraux fédéraux. Un chantier d’ores et déjà identifié par les pouvoirs publics et le mouvement sportif, afin de consolider la démocratie et la bonne gouvernance au sein des instances sportives françaises.
Si le communiqué du CNOSF ne cite aucune fédération, le contexte ne laisse guère de doute. Les élections à la FFB ont en effet été émaillées de nombreuses polémiques. La candidate Sarah Ourahmoune a ainsi renoncé à se présenter en raison d’attaques racistes et sexistes, tandis que la liste d’Estelle Mossely a été invalidée par la commission électorale.
Certains propos qui ont été tenus sont parfaitement inacceptables. Je condamne avec force les propos de cette nature qui s’attaquent à la dignité des personnes.
David Lappartient, président du CNOSF
Des dérives verbales que le président du CNOSF, David Lappartient, a tenu à dénoncer avec fermeté. Tout en assurant son “total soutien” aux victimes de ces attaques, il appelle l’ensemble des acteurs à faire preuve de retenue et de respect mutuel.
Les outils de régulation démocratique
Pour assurer la sérénité et l’équité des processus électoraux fédéraux, le mouvement sportif dispose de plusieurs garde-fous éthiques et régle-mentaires. Le CNOSF souligne ainsi le rôle clé des commissions de surveillance des opérations de vote, mais aussi des comités d’éthique fédéraux chargés de veiller au respect des principes déontologiques durant les campagnes.
En cas de contentieux, la “conférence des conciliateurs” du CNOSF peut également être saisie pour tenter une médiation. Une procédure qui permet bien souvent d’éviter la judiciarisation des différends électoraux.
Vigilance pour la suite du calendrier électoral
Alors que de nombreuses fédérations doivent encore renouveler leurs instances dirigeantes dans les prochains mois, le CNOSF entend rester vigilant. Son président assure que les enseignements de cette séquence seront tirés, afin d’améliorer si nécessaire les dispositifs de régulation démocratique.
La future “Loi Sport” pourrait d’ailleurs être l’occasion de renforcer les règles en matière de déontologie et de transparence des processus électoraux fédéraux. Un chantier d’ores et déjà identifié par les pouvoirs publics et le mouvement sportif, afin de consolider la démocratie et la bonne gouvernance au sein des instances sportives françaises.
