C’est une révélation qui jette une lumière crue sur la mort du chef du Hamas Yahya Sinouar, tué mercredi lors d’un raid israélien dans la bande de Gaza. Selon une enquête exclusive du New York Times, le leader du mouvement islamiste aurait été abattu d’une balle dans la tête, dans des circonstances qui demeurent encore floues. De quoi alimenter les spéculations sur un possible “assassinat ciblé” de la part d’Israël.
Une balle dans la tête, de troublantes zones d’ombre
D’après les informations obtenues par le prestigieux quotidien américain auprès du médecin légiste israélien ayant supervisé l’autopsie, Yahya Sinouar aurait d’abord été blessé à l’avant-bras droit lors d’un échange de tirs avec des soldats israéliens. Puis, dans un second temps, il aurait reçu une balle dans la tête. Mais plusieurs zones d’ombre demeurent, relève le New York Times : à quel moment précis le coup de feu fatal a-t-il été tiré ? Quelle arme a été utilisée ? Et surtout, qui a appuyé sur la gâchette ?
Le Hamas crie à l'”assassinat”, Israël reste muet
Sans surprise, le Hamas a immédiatement accusé Israël d’avoir délibérément “assassiné” son chef, une “figure de la résistance palestinienne”. De son côté, l’État hébreu n’a pour l’heure fourni aucune explication sur les conditions exactes dans lesquelles Yahya Sinouar a trouvé la mort. Un silence qui ne manque pas d’interpeller, alors que de nombreuses questions restent en suspens.
Il y a clairement un flou artistique qui entoure le raid ayant coûté la vie à Yahya Sinouar. On nous cache quelque chose.
Une source diplomatique occidentale à Jérusalem
Yahya Sinouar, puissant et charismatique chef du Hamas
Âgé de 65 ans, Yahya Sinouar était un personnage clé, à la tête des brigades armées du Hamas dans la bande de Gaza depuis une quinzaine d’années. Fin tacticien et orateur charismatique, il exerçait une forte influence sur la branche militaire du mouvement islamiste. Sa disparition représente à ce titre un coup dur pour l’organisation, même si le nom de son successeur a déjà été annoncé.
L’escalade se poursuit à Gaza sur fond de menace d’un conflit régional
Au-delà du seul cas de Yahya Sinouar, sa mort illustre surtout la dangereuse escalade militaire en cours entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza, théâtre de violents affrontements depuis plusieurs jours. Une situation explosive qui fait craindre à plus d’un l’embrasement généralisé de la région, le Hezbollah libanais ayant menacé d’ouvrir un “second front” contre l’État hébreu. De quoi raviver le spectre d’un nouveau conflit ouvert au Proche-Orient.
La communauté internationale appelle à la “retenue”
Face aux vives tensions, la communauté internationale a multiplié les appels au “calme” et à la “retenue”, consciente du risque d’une conflagration régionale. Le président français Emmanuel Macron a ainsi plaidé pour une désescalade, jugeant la situation “très préoccupante”. Même son de cloche du côté de Washington, Londres et Berlin, où l’on craint de voir le conflit israélo-palestinien s’envenimer un peu plus et déstabiliser tout le Moyen-Orient.
Un fragile espoir demeure toutefois : que la disparition brutale du puissant chef du Hamas Yahya Sinouar puisse paradoxalement ouvrir la voie à une désescalade. À condition que toute la lumière soit faite sur les circonstances troubles de sa mort. Car le risque est grand de voir les rumeurs les plus folles enfler et attiser un peu plus le brasier de la violence…
Âgé de 65 ans, Yahya Sinouar était un personnage clé, à la tête des brigades armées du Hamas dans la bande de Gaza depuis une quinzaine d’années. Fin tacticien et orateur charismatique, il exerçait une forte influence sur la branche militaire du mouvement islamiste. Sa disparition représente à ce titre un coup dur pour l’organisation, même si le nom de son successeur a déjà été annoncé.
L’escalade se poursuit à Gaza sur fond de menace d’un conflit régional
Au-delà du seul cas de Yahya Sinouar, sa mort illustre surtout la dangereuse escalade militaire en cours entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza, théâtre de violents affrontements depuis plusieurs jours. Une situation explosive qui fait craindre à plus d’un l’embrasement généralisé de la région, le Hezbollah libanais ayant menacé d’ouvrir un “second front” contre l’État hébreu. De quoi raviver le spectre d’un nouveau conflit ouvert au Proche-Orient.
La communauté internationale appelle à la “retenue”
Face aux vives tensions, la communauté internationale a multiplié les appels au “calme” et à la “retenue”, consciente du risque d’une conflagration régionale. Le président français Emmanuel Macron a ainsi plaidé pour une désescalade, jugeant la situation “très préoccupante”. Même son de cloche du côté de Washington, Londres et Berlin, où l’on craint de voir le conflit israélo-palestinien s’envenimer un peu plus et déstabiliser tout le Moyen-Orient.
Un fragile espoir demeure toutefois : que la disparition brutale du puissant chef du Hamas Yahya Sinouar puisse paradoxalement ouvrir la voie à une désescalade. À condition que toute la lumière soit faite sur les circonstances troubles de sa mort. Car le risque est grand de voir les rumeurs les plus folles enfler et attiser un peu plus le brasier de la violence…