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Le Cauchemar de Ghazi, Prisonnier 3006 dans les Geôles d’Assad

Un simple commerçant syrien raconte son calvaire dans les geôles du régime Assad. Arrêté arbitrairement, Ghazi a subi la faim, les coups et l'angoisse de l'exécution pendant 5 mois. Son histoire illustre l'horreur vécue par plus de 100 000 détenus en Syrie. Lira-t-il justice un jour ?

Dans le salon d’une modeste maison à Sarmada, au nord-ouest de la Syrie, un homme émacié est assis, le regard hanté. En quelques mois de détention dans les geôles du régime syrien, Ghazi Mohamed al-Mohamed a perdu 40 kilos et frôlé la mort. Son crime ? Être originaire d’Idleb, bastion rebelle. Ce commerçant de 39 ans, sans engagement politique, a vécu un véritable cauchemar qui illustre le sort de plus de 100 000 détenus en Syrie.

Arrêté arbitrairement, plongé dans l’enfer

C’est en rentrant brièvement à Damas pour affaires que le drame commence. Les redoutables services de renseignement débarquent à son bureau et l’embarquent sans un mot, avec un ami médecin. Direction la prison de Mazzeh, les mains liées et les yeux bandés. Là, Ghazi est roué de coups et jeté dans une minuscule cellule, suspendu par les poignets à une barre en hauteur.

Le calvaire enduré par Ghazi Mohamed al-Mohamed est loin d’être un cas isolé. Selon l’ONU et les défenseurs des droits humains, le régime syrien a systématiquement recours à la détention arbitraire et à la torture pour écraser toute forme d’opposition. Les estimations font état de plus de 100 000 personnes actuellement détenues dans des conditions épouvantables.

« La détention arbitraire est utilisée par le gouvernement syrien comme une arme de guerre et de répression massive depuis le début du conflit. »

– Paulo Pinheiro, président de la Commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie

De nombreux rapports documentent l’existence d’un vaste réseau de centres de détention secrets, où la torture est pratiquée à grande échelle. Les détenus, souvent arrêtés sans mandat ni inculpation, sont soumis à des traitements inhumains et dégradants : passages à tabac, électrocutions, viols, privations extrêmes…

Malgré les appels répétés de la communauté internationale, le régime syrien continue de nier ces abus et de bloquer l’accès aux prisons. Les familles de disparus restent sans nouvelles de leurs proches, plongées dans l’angoisse et le désespoir.

La longue quête de justice et de vérité

Face à l’impunité qui règne en Syrie, des voix s’élèvent pour réclamer justice. Des survivants comme Ghazi, mais aussi des avocats, des ONG et des États, multiplient les initiatives pour documenter les crimes et traduire les responsables en justice, où qu’ils se trouvent.

Plusieurs procédures ont ainsi été lancées en Europe, sur la base de la compétence universelle. En Allemagne, un procès historique s’est ouvert en 2020, visant deux anciens officiers des services de renseignement syriens accusés de crimes contre l’humanité. Une première étape cruciale pour briser le silence et l’impunité.

« C’est un message clair à tous les auteurs de crimes en Syrie : quel que soit le temps que cela prendra, vous ne resterez pas impunis. »

– Eric Emeraux, ancien chef du mécanisme international d’enquête sur la Syrie

Mais la route est encore longue. Malgré les preuves accablantes, le régime syrien bénéficie toujours de solides soutiens qui bloquent toute saisine de la Cour pénale internationale. Les victimes et leurs familles continuent pourtant de se battre, avec l’espoir qu’un jour, la vérité éclate et que les coupables répondent de leurs actes.

Des histoires comme celle de Ghazi nous rappellent l’urgence d’agir. Car derrière chaque numéro de prisonnier se cache un être humain, avec ses rêves et ses espoirs brisés. En donnant un visage et une voix à ces victimes anonymes, nous pouvons contribuer à ce qu’elles obtiennent enfin la justice et la dignité qu’elles méritent.

Le calvaire enduré par Ghazi Mohamed al-Mohamed est loin d’être un cas isolé. Selon l’ONU et les défenseurs des droits humains, le régime syrien a systématiquement recours à la détention arbitraire et à la torture pour écraser toute forme d’opposition. Les estimations font état de plus de 100 000 personnes actuellement détenues dans des conditions épouvantables.

« La détention arbitraire est utilisée par le gouvernement syrien comme une arme de guerre et de répression massive depuis le début du conflit. »

– Paulo Pinheiro, président de la Commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie

De nombreux rapports documentent l’existence d’un vaste réseau de centres de détention secrets, où la torture est pratiquée à grande échelle. Les détenus, souvent arrêtés sans mandat ni inculpation, sont soumis à des traitements inhumains et dégradants : passages à tabac, électrocutions, viols, privations extrêmes…

Malgré les appels répétés de la communauté internationale, le régime syrien continue de nier ces abus et de bloquer l’accès aux prisons. Les familles de disparus restent sans nouvelles de leurs proches, plongées dans l’angoisse et le désespoir.

La longue quête de justice et de vérité

Face à l’impunité qui règne en Syrie, des voix s’élèvent pour réclamer justice. Des survivants comme Ghazi, mais aussi des avocats, des ONG et des États, multiplient les initiatives pour documenter les crimes et traduire les responsables en justice, où qu’ils se trouvent.

Plusieurs procédures ont ainsi été lancées en Europe, sur la base de la compétence universelle. En Allemagne, un procès historique s’est ouvert en 2020, visant deux anciens officiers des services de renseignement syriens accusés de crimes contre l’humanité. Une première étape cruciale pour briser le silence et l’impunité.

« C’est un message clair à tous les auteurs de crimes en Syrie : quel que soit le temps que cela prendra, vous ne resterez pas impunis. »

– Eric Emeraux, ancien chef du mécanisme international d’enquête sur la Syrie

Mais la route est encore longue. Malgré les preuves accablantes, le régime syrien bénéficie toujours de solides soutiens qui bloquent toute saisine de la Cour pénale internationale. Les victimes et leurs familles continuent pourtant de se battre, avec l’espoir qu’un jour, la vérité éclate et que les coupables répondent de leurs actes.

Des histoires comme celle de Ghazi nous rappellent l’urgence d’agir. Car derrière chaque numéro de prisonnier se cache un être humain, avec ses rêves et ses espoirs brisés. En donnant un visage et une voix à ces victimes anonymes, nous pouvons contribuer à ce qu’elles obtiennent enfin la justice et la dignité qu’elles méritent.

Pendant un mois, il subit la faim, la soif, les sévices, sans voir personne d’autre que ses bourreaux. Autour, il entend les cris déchirants de femmes et d’enfants torturés. On le somme d’avouer que son frère a rejoint les rebelles. « J’ai fini par leur dire ce qu’ils voulaient entendre », confie-t-il, brisé.

Le numéro 3006, dépouillé de son identité

Transféré à la branche militaire des services, Ghazi perd jusqu’à son nom. « Oublie qui tu es, maintenant tu es le numéro 3006 », lui assène-t-on. Dans une cellule exiguë et insalubre, privé de tout, il survit au jour le jour. Lorsqu’il est extrait, nu et courbé, il doit garder les yeux rivés au sol. Les menaces pleuvent : égorgement, pendaison, empalement…

Une nuit, les détenus sont alignés dans le couloir, certains de leur exécution imminente. Des heures d’angoisse s’écoulent avant que des hélicoptères, évacuant sans doute des officiers, ne viennent rompre ce silence de mort. Et soudain, stupeur : des combattants surgissent et les libèrent !

Un fils méconnaissable, une mère effondrée

De retour auprès des siens, Ghazi n’est plus que l’ombre de lui-même. Sa mère de 75 ans, à qui on avait caché son arrestation, peine à le reconnaître. « J’ai l’impression que ce n’est plus mon fils », souffle-t-elle, le cœur brisé. La nuit, elle l’entend cauchemarder, revivant ses tourments.

Malgré cette épreuve indicible, Ghazi n’aspire qu’à une chose : que justice soit rendue. Il est prêt à identifier ses bourreaux, persuadé que son témoignage et celui de milliers d’autres victimes permettront un jour de les traduire devant les tribunaux.

La détention arbitraire, arme de répression massive

Le calvaire enduré par Ghazi Mohamed al-Mohamed est loin d’être un cas isolé. Selon l’ONU et les défenseurs des droits humains, le régime syrien a systématiquement recours à la détention arbitraire et à la torture pour écraser toute forme d’opposition. Les estimations font état de plus de 100 000 personnes actuellement détenues dans des conditions épouvantables.

« La détention arbitraire est utilisée par le gouvernement syrien comme une arme de guerre et de répression massive depuis le début du conflit. »

– Paulo Pinheiro, président de la Commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie

De nombreux rapports documentent l’existence d’un vaste réseau de centres de détention secrets, où la torture est pratiquée à grande échelle. Les détenus, souvent arrêtés sans mandat ni inculpation, sont soumis à des traitements inhumains et dégradants : passages à tabac, électrocutions, viols, privations extrêmes…

Malgré les appels répétés de la communauté internationale, le régime syrien continue de nier ces abus et de bloquer l’accès aux prisons. Les familles de disparus restent sans nouvelles de leurs proches, plongées dans l’angoisse et le désespoir.

La longue quête de justice et de vérité

Face à l’impunité qui règne en Syrie, des voix s’élèvent pour réclamer justice. Des survivants comme Ghazi, mais aussi des avocats, des ONG et des États, multiplient les initiatives pour documenter les crimes et traduire les responsables en justice, où qu’ils se trouvent.

Plusieurs procédures ont ainsi été lancées en Europe, sur la base de la compétence universelle. En Allemagne, un procès historique s’est ouvert en 2020, visant deux anciens officiers des services de renseignement syriens accusés de crimes contre l’humanité. Une première étape cruciale pour briser le silence et l’impunité.

« C’est un message clair à tous les auteurs de crimes en Syrie : quel que soit le temps que cela prendra, vous ne resterez pas impunis. »

– Eric Emeraux, ancien chef du mécanisme international d’enquête sur la Syrie

Mais la route est encore longue. Malgré les preuves accablantes, le régime syrien bénéficie toujours de solides soutiens qui bloquent toute saisine de la Cour pénale internationale. Les victimes et leurs familles continuent pourtant de se battre, avec l’espoir qu’un jour, la vérité éclate et que les coupables répondent de leurs actes.

Des histoires comme celle de Ghazi nous rappellent l’urgence d’agir. Car derrière chaque numéro de prisonnier se cache un être humain, avec ses rêves et ses espoirs brisés. En donnant un visage et une voix à ces victimes anonymes, nous pouvons contribuer à ce qu’elles obtiennent enfin la justice et la dignité qu’elles méritent.

Pendant un mois, il subit la faim, la soif, les sévices, sans voir personne d’autre que ses bourreaux. Autour, il entend les cris déchirants de femmes et d’enfants torturés. On le somme d’avouer que son frère a rejoint les rebelles. « J’ai fini par leur dire ce qu’ils voulaient entendre », confie-t-il, brisé.

Le numéro 3006, dépouillé de son identité

Transféré à la branche militaire des services, Ghazi perd jusqu’à son nom. « Oublie qui tu es, maintenant tu es le numéro 3006 », lui assène-t-on. Dans une cellule exiguë et insalubre, privé de tout, il survit au jour le jour. Lorsqu’il est extrait, nu et courbé, il doit garder les yeux rivés au sol. Les menaces pleuvent : égorgement, pendaison, empalement…

Une nuit, les détenus sont alignés dans le couloir, certains de leur exécution imminente. Des heures d’angoisse s’écoulent avant que des hélicoptères, évacuant sans doute des officiers, ne viennent rompre ce silence de mort. Et soudain, stupeur : des combattants surgissent et les libèrent !

Un fils méconnaissable, une mère effondrée

De retour auprès des siens, Ghazi n’est plus que l’ombre de lui-même. Sa mère de 75 ans, à qui on avait caché son arrestation, peine à le reconnaître. « J’ai l’impression que ce n’est plus mon fils », souffle-t-elle, le cœur brisé. La nuit, elle l’entend cauchemarder, revivant ses tourments.

Malgré cette épreuve indicible, Ghazi n’aspire qu’à une chose : que justice soit rendue. Il est prêt à identifier ses bourreaux, persuadé que son témoignage et celui de milliers d’autres victimes permettront un jour de les traduire devant les tribunaux.

La détention arbitraire, arme de répression massive

Le calvaire enduré par Ghazi Mohamed al-Mohamed est loin d’être un cas isolé. Selon l’ONU et les défenseurs des droits humains, le régime syrien a systématiquement recours à la détention arbitraire et à la torture pour écraser toute forme d’opposition. Les estimations font état de plus de 100 000 personnes actuellement détenues dans des conditions épouvantables.

« La détention arbitraire est utilisée par le gouvernement syrien comme une arme de guerre et de répression massive depuis le début du conflit. »

– Paulo Pinheiro, président de la Commission d’enquête de l’ONU sur la Syrie

De nombreux rapports documentent l’existence d’un vaste réseau de centres de détention secrets, où la torture est pratiquée à grande échelle. Les détenus, souvent arrêtés sans mandat ni inculpation, sont soumis à des traitements inhumains et dégradants : passages à tabac, électrocutions, viols, privations extrêmes…

Malgré les appels répétés de la communauté internationale, le régime syrien continue de nier ces abus et de bloquer l’accès aux prisons. Les familles de disparus restent sans nouvelles de leurs proches, plongées dans l’angoisse et le désespoir.

La longue quête de justice et de vérité

Face à l’impunité qui règne en Syrie, des voix s’élèvent pour réclamer justice. Des survivants comme Ghazi, mais aussi des avocats, des ONG et des États, multiplient les initiatives pour documenter les crimes et traduire les responsables en justice, où qu’ils se trouvent.

Plusieurs procédures ont ainsi été lancées en Europe, sur la base de la compétence universelle. En Allemagne, un procès historique s’est ouvert en 2020, visant deux anciens officiers des services de renseignement syriens accusés de crimes contre l’humanité. Une première étape cruciale pour briser le silence et l’impunité.

« C’est un message clair à tous les auteurs de crimes en Syrie : quel que soit le temps que cela prendra, vous ne resterez pas impunis. »

– Eric Emeraux, ancien chef du mécanisme international d’enquête sur la Syrie

Mais la route est encore longue. Malgré les preuves accablantes, le régime syrien bénéficie toujours de solides soutiens qui bloquent toute saisine de la Cour pénale internationale. Les victimes et leurs familles continuent pourtant de se battre, avec l’espoir qu’un jour, la vérité éclate et que les coupables répondent de leurs actes.

Des histoires comme celle de Ghazi nous rappellent l’urgence d’agir. Car derrière chaque numéro de prisonnier se cache un être humain, avec ses rêves et ses espoirs brisés. En donnant un visage et une voix à ces victimes anonymes, nous pouvons contribuer à ce qu’elles obtiennent enfin la justice et la dignité qu’elles méritent.

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