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Le Calvaire de l’Adolescente Victime d’un Viol Antisémite à Courbevoie

Une adolescente de 12 ans a été victime d'un viol d'une extrême violence à Courbevoie. Les agresseurs l'ont traînée de force dans un local désaffecté en proférant des menaces de mort et des injures antisémites avant de la violer. Deux garçons de 13 ans ont été mis en examen et écroués, le 3e placé sous contrôle judiciaire. Les détails glaçants de cette affaire qui soulève l'indignation...

Un crime odieux qui glace le sang. Une adolescente de 12 ans a été victime d’un viol d’une violence inouïe, doublé d’un caractère antisémite, samedi dernier à Courbevoie dans les Hauts-de-Seine. Traînée de force par trois garçons à peine plus âgés qu’elle dans un local désaffecté, elle y a été frappée, insultée, menacée de mort en raison de sa religion, avant d’être violée par au moins deux de ses bourreaux. Un calvaire qui a duré de longues minutes et dont elle portera à jamais les séquelles.

Acte barbare teinté d’antisémitisme

Ce samedi 15 juin, en fin d’après-midi, la jeune fille se trouvait aux abords d’un centre commercial de Courbevoie lorsque trois garçons de son collège, âgés de 12 et 13 ans, l’ont abordée. Rapidement, le ton est monté. Injures antisémites, bousculades. Puis ils l’ont attrapée violemment, la tirant par les cheveux, et l’ont traînée dans un local désaffecté tout proche.

C’est là, loin des regards, que l’horreur a débuté. Roués de coups, la collégienne est insultée : « sale juive », « on va te tuer sale juive ». Des menaces de mort ponctuées de crachats au visage. Puis au moins deux des adolescents ont violé leur proie, tandis que le troisième faisait le guet. Un acte barbare qui aura duré une vingtaine de minutes, avant qu’ils ne prennent la fuite, laissant leur victime prostrée, en état de choc.

Interpellations rapides des suspects

Ses parents ont déposé plainte le soir-même, permettant l’ouverture immédiate d’une enquête confiée à la Sûreté territoriale des Hauts-de-Seine. Grâce au récit de la victime et aux caméras de surveillance, les trois suspects, déjà connus des services de police, ont pu être identifiés et interpellés dimanche et lundi.

Lors de leurs auditions, les trois collégiens ont d’abord nié les faits avant de passer aux aveux face aux preuves réunies par les enquêteurs. Des expertises médico-légales ont été réalisées ainsi qu’une expertise psychiatrique de la jeune victime.

Mises en examen et détention provisoire

Au terme de leurs gardes à vue, deux des suspects âgés de 13 ans ont été présentés mardi à un juge d’instruction. Mis en examen pour viol commis en réunion avec violences, menaces de mort et injures antisémites, ils ont été placés en détention provisoire, l’un à la maison d’arrêt de Nanterre, l’autre à celle de Porcheville.

Le troisième, âgé de 12 ans, a été mis en examen pour violences et injures antisémites mais placé sous le statut de témoin assisté concernant le viol. Il a fait l’objet d’une mesure éducative judiciaire avec placement dans un foyer de la PJJ.

Il est rarissime que des mineurs soient ainsi placés en détention provisoire, surtout de cet âge, mais la gravité des faits et la personnalité inquiétante des mis en cause ont convaincu le juge des libertés et de la détention d’ordonner l’incarcération.

– Une source proche du dossier

Émoi et condamnations unanimes

Cette affaire sordide a suscité une vague d’indignation. Le parquet de Nanterre dénonce « des faits d’une extrême gravité sur fond d’antisémitisme qui ne peuvent qu’entraîner une réponse pénale ferme ». Les autorités religieuses juives expriment leur effroi et réclament des sanctions exemplaires.

La classe politique, de gauche à droite, fait part de son émotion. « Tolérance zéro contre la haine antisémite ! Ces actes ignobles ne peuvent rester impunis » tonne le ministre de l’Intérieur. « La barbarie de cet acte souligne le défi immense de l’éducation de notre jeunesse » souligne le ministre de l’Éducation nationale qui promet des « temps d’échange dans tous les établissements ».

Au-delà de l’émotion, cet acte bouleversant met en lumière la persistance de l’antisémitisme dans certains esprits et soulève la question de la dérive d’une partie de la jeunesse. Autant de défis pour notre société qui doit se montrer intransigeante face à la haine et redoubler d’efforts pour transmettre les valeurs de tolérance et de respect.

Lors de leurs auditions, les trois collégiens ont d’abord nié les faits avant de passer aux aveux face aux preuves réunies par les enquêteurs. Des expertises médico-légales ont été réalisées ainsi qu’une expertise psychiatrique de la jeune victime.

Mises en examen et détention provisoire

Au terme de leurs gardes à vue, deux des suspects âgés de 13 ans ont été présentés mardi à un juge d’instruction. Mis en examen pour viol commis en réunion avec violences, menaces de mort et injures antisémites, ils ont été placés en détention provisoire, l’un à la maison d’arrêt de Nanterre, l’autre à celle de Porcheville.

Le troisième, âgé de 12 ans, a été mis en examen pour violences et injures antisémites mais placé sous le statut de témoin assisté concernant le viol. Il a fait l’objet d’une mesure éducative judiciaire avec placement dans un foyer de la PJJ.

Il est rarissime que des mineurs soient ainsi placés en détention provisoire, surtout de cet âge, mais la gravité des faits et la personnalité inquiétante des mis en cause ont convaincu le juge des libertés et de la détention d’ordonner l’incarcération.

– Une source proche du dossier

Émoi et condamnations unanimes

Cette affaire sordide a suscité une vague d’indignation. Le parquet de Nanterre dénonce « des faits d’une extrême gravité sur fond d’antisémitisme qui ne peuvent qu’entraîner une réponse pénale ferme ». Les autorités religieuses juives expriment leur effroi et réclament des sanctions exemplaires.

La classe politique, de gauche à droite, fait part de son émotion. « Tolérance zéro contre la haine antisémite ! Ces actes ignobles ne peuvent rester impunis » tonne le ministre de l’Intérieur. « La barbarie de cet acte souligne le défi immense de l’éducation de notre jeunesse » souligne le ministre de l’Éducation nationale qui promet des « temps d’échange dans tous les établissements ».

Au-delà de l’émotion, cet acte bouleversant met en lumière la persistance de l’antisémitisme dans certains esprits et soulève la question de la dérive d’une partie de la jeunesse. Autant de défis pour notre société qui doit se montrer intransigeante face à la haine et redoubler d’efforts pour transmettre les valeurs de tolérance et de respect.

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