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Le bloc central résiste face à la poussée des extrêmes à l’Assemblée

Après un scrutin législatif marqué par la poussée des extrêmes, Gabriel Attal salue la résistance du bloc central, mais s'apprête à quitter Matignon. Une nouvelle ère s'ouvre à l'Assemblée, source d'incertitudes pour l'avenir du camp présidentiel et du pays.

C’est un premier ministre à la fois soulagé et préoccupé qui s’est exprimé depuis Matignon dimanche soir, au terme d’un second tour des élections législatives riche en surprises et en enseignements. Arrivé en troisième position avec 135 à 143 sièges, derrière le Nouveau Front populaire (188-199) et le Rassemblement national (185-195), le bloc central emmené par Gabriel Attal a mieux résisté que prévu face à la spectaculaire progression des extrêmes. “Nous avons tenu et sommes debout”, s’est félicité le chef du gouvernement, sans cacher que “la formation politique que je représente ne dispose pas d’une majorité”.

Une démission de façade avant un probable remaniement

Conséquence logique au vu de l’arithmétique de la future Assemblée, Gabriel Attal a annoncé qu’il remettrait “demain matin” sa démission au président Emmanuel Macron. Une décision qui sonne davantage comme une formalité avant un probable remaniement gouvernemental que comme un véritable départ. Le premier ministre a en effet précisé qu’il assurerait ses “fonctions aussi longtemps que le devoir l’exigera”, en référence notamment à la tenue des Jeux Olympiques dans deux semaines.

Jouant habilement sur sa stature de “premier ministre d’intérêt général”, Gabriel Attal a affirmé qu’il refusait de “subir” une dissolution qu’il n’avait “pas choisie”, et qu’il aura “toujours le même objectif” dans ses futurs engagements : “apaiser, unir et agir”. Des propos qui semblent dessiner les contours d’un destin national qu’il appelle de ses voeux, à l’heure où sa formation politique sort très affaiblie des urnes.

Ni majorité absolue pour LFI, ni disparition du camp présidentiel

Si Gabriel Attal a accueilli avec satisfaction le fait que les Français aient écarté le “risque d’une majorité absolue pour LFI” ainsi que celui “d’une disparition de nos idées et de nos valeurs”, il n’en reste pas moins que le camp présidentiel se retrouve relégué au rang de troisième force à l’Assemblée, loin de ses scores de 2022. Sans possibilité de former une coalition, le mouvement mené par Emmanuel Macron se voit contraint de négocier texte par texte pour tenter de faire voter ses réformes, avec le risque de blocages récurrents.

Cette dissolution, je ne l’ai pas choisie, mais j’ai refusé de la subir.

Gabriel Attal, premier ministre

Une “nouvelle ère” source d’incertitudes politiques

Conscient qu’une “nouvelle ère commence pour notre nation”, avec un “centre de gravité du pouvoir” qui “sera au Parlement”, Gabriel Attal a appelé à “tout remettre en question pour incarner à nouveau l’espoir pour les Français”. Un défi de taille pour un camp présidentiel fragilisé, contraint de réinventer son logiciel politique pour ne pas sombrer davantage. Mais le premier ministre refuse de “se résoudre” à “ce que des millions de nos concitoyens fassent le choix de voter pour les extrêmes”.

Reste à savoir quelle sera la place de Gabriel Attal lui-même dans cette recomposition politique qui s’annonce. Élu confortablement dans les Hauts-de-Seine, apprécié des Français pour son style direct et son sens de la formule, il pourrait constituer un atout pour un camp présidentiel en quête de nouvelles figures. À moins qu’il ne préfère prendre ses distances avec un exécutif en perte de vitesse, afin de préparer son propre avenir politique au niveau national. Les prochaines semaines devraient apporter des éléments de réponse à ces interrogations.

Jouant habilement sur sa stature de “premier ministre d’intérêt général”, Gabriel Attal a affirmé qu’il refusait de “subir” une dissolution qu’il n’avait “pas choisie”, et qu’il aura “toujours le même objectif” dans ses futurs engagements : “apaiser, unir et agir”. Des propos qui semblent dessiner les contours d’un destin national qu’il appelle de ses voeux, à l’heure où sa formation politique sort très affaiblie des urnes.

Ni majorité absolue pour LFI, ni disparition du camp présidentiel

Si Gabriel Attal a accueilli avec satisfaction le fait que les Français aient écarté le “risque d’une majorité absolue pour LFI” ainsi que celui “d’une disparition de nos idées et de nos valeurs”, il n’en reste pas moins que le camp présidentiel se retrouve relégué au rang de troisième force à l’Assemblée, loin de ses scores de 2022. Sans possibilité de former une coalition, le mouvement mené par Emmanuel Macron se voit contraint de négocier texte par texte pour tenter de faire voter ses réformes, avec le risque de blocages récurrents.

Cette dissolution, je ne l’ai pas choisie, mais j’ai refusé de la subir.

Gabriel Attal, premier ministre

Une “nouvelle ère” source d’incertitudes politiques

Conscient qu’une “nouvelle ère commence pour notre nation”, avec un “centre de gravité du pouvoir” qui “sera au Parlement”, Gabriel Attal a appelé à “tout remettre en question pour incarner à nouveau l’espoir pour les Français”. Un défi de taille pour un camp présidentiel fragilisé, contraint de réinventer son logiciel politique pour ne pas sombrer davantage. Mais le premier ministre refuse de “se résoudre” à “ce que des millions de nos concitoyens fassent le choix de voter pour les extrêmes”.

Reste à savoir quelle sera la place de Gabriel Attal lui-même dans cette recomposition politique qui s’annonce. Élu confortablement dans les Hauts-de-Seine, apprécié des Français pour son style direct et son sens de la formule, il pourrait constituer un atout pour un camp présidentiel en quête de nouvelles figures. À moins qu’il ne préfère prendre ses distances avec un exécutif en perte de vitesse, afin de préparer son propre avenir politique au niveau national. Les prochaines semaines devraient apporter des éléments de réponse à ces interrogations.

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