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Le Belge Denis Van Weynbergh, bon dernier du Vendée Globe, savoure son passage du Cap Leeuwin

Le Belge Denis Van Weynbergh, bon dernier du Vendée Globe, a posté une vidéo hilarante lors de son passage du Cap Leeuwin. Malgré son énorme retard, il n'en perd pas pour autant sa bonne humeur et son sens de l'humour !

Alors que les leaders du Vendée Globe ont déjà quitté le Pacifique pour entamer la remontée de l’Atlantique sud, un marin amateur résiste et persiste à l’arrière du peloton. Le Belge Denis Van Weynbergh, seul concurrent encore présent dans l’Océan Indien, vient de franchir le Cap Leeuwin au sud-ouest de l’Australie. Malgré un retard abyssal de plus de 13 000 km sur la tête de course, le quinquagénaire n’en perd pas pour autant sa joie de vivre et son sens de l’autodérision.

Une vidéo pleine d’humour et de légèreté

Pour marquer ce nouveau jalon symbolique de son tour du monde en solitaire, le skipper du monocoque D’Ieteren Group a posté sur les réseaux sociaux une vidéo humoristique où il partage son bonheur de franchir ce deuxième grand cap mythique après celui de Bonne-Espérance :

C’est bon ça ! Yes ! Et bien voilà les amis, il est 4h05 T.U. et on a passé la longitude du Cap Leeuwin. Une bonne étape de faite. On va aller jeter un œil dehors, on va voir comment ça se passe. Peut-être qu’il y a un comité d’accueil, un orchestre, un truc comme ça, une fanfare. Bon ben, ça va pas être le cas.

Denis Van Weynbergh, skipper du D’Ieteren Group

Avec un bon sens de la formule, le navigateur belge poursuit sur sa lancée taquine en évoquant l’absence totale de voisinage au beau milieu de l’Océan Indien. Il conclut sa vidéo matinale en se réjouissant des conditions clémentes et du beau temps qui lui permettent de recharger les batteries de son voilier grâce aux panneaux solaires.

Un Tour du Monde à son rythme

Engagé sur son premier Vendée Globe à 58 ans, l’ancien patron de PME a toujours revendiqué une approche décomplexée de la course. Quand d’autres candidats à la victoire mettent la barre très haut, son unique but est de boucler cette circumnavigation en solitaire sans encombre d’ici fin février. En bon amateur éclairé, il prend son temps pour apprécier chaque instant de son périple autour des trois caps mythiques.

Derrière le caractère bon enfant de sa communication, Denis Van Weynbergh incarne aussi une belle leçon de ténacité et de résilience. Car s’aligner au départ de la course au large la plus éprouvante au monde constituait déjà un immense défi en soi pour ce marin passionné mais peu expérimenté. En pointant en queue de flotte, il se plie avec humilité à la réalité du terrain sans jamais remettre en cause la poursuite de son rêve d’enfant.

Un Vendée Globe très disputé en tête

Aux antipodes du Belge, la bagarre fait actuellement rage dans le trio de tête composé des Français Yoann Richomme et Charlie Dalin, talonnés par le tenant du titre Armel Le Cléac’h. Un écart de moins de 50 milles sépare encore ces trois prétendants à quelques jours de l’arrivée prévue aux Sables-d’Olonne.

Le dénouement de ce Vendée Globe 2024 s’annonce donc palpitant et indécis jusqu’au bout. Entre les ambitions légitimes des favoris et le défi très personnel des navigateurs amateurs comme Denis Van Weynbergh, la magie opère à tous les étages de la flotte. Avec des marins animés par des aspirations différentes, mais une passion commune pour le large et le dépassement de soi.

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