Au cœur de Paris, la gare routière de Bercy est un véritable carrefour pour les voyageurs. Chaque année, pas moins de 4,7 millions de passagers y transitent, embarquant dans des bus à bas prix pour rejoindre des destinations aussi variées que Lille, Florence ou Varsovie. Mais cette plaque tournante du transport longue distance pourrait bientôt connaître un bouleversement majeur : son déménagement.
Un déménagement en question
L’annonce faite en septembre 2023 par la mairie de Paris de fermer la gare de Bercy à l’issue des Jeux olympiques a suscité de nombreuses interrogations. Si l’objectif affiché est de limiter le trafic des autocars intramuros, la question du lieu et de la date du déménagement reste en suspens.
Selon l’Autorité de régulation des transports (ART), dont l’avis est consultatif, un tel déménagement n’est « pas envisageable » dès cet été. Un délai de 12 mois à partir de la décision semble un minimum pour permettre aux opérateurs de bus de s’organiser. De plus, la période estivale, en pleine saison touristique, apparaît peu propice à une telle opération.
Quel impact pour les voyageurs ?
Au-delà des aspects logistiques, c’est bien l’impact pour les usagers qui préoccupe. Une fermeture précipitée de Bercy, sans solution alternative satisfaisante, risquerait de pousser des millions de voyageurs vers des modes de transport plus coûteux. Un scénario à éviter pour l’ART, qui rappelle les bénéfices de l’ouverture du marché des cars longue distance pour les consommateurs.
Les alternatives proposées ne sont pas viables à court terme et la fermeture de Bercy-Seine serait une erreur catastrophique.
– La Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV)
Quelles alternatives pour l’avenir ?
Si le déménagement de la gare routière semble inéluctable à moyen terme, reste à savoir où les bus stationneront demain. Parmi les pistes évoquées :
- Un accueil d’une partie du trafic à la Porte Maillot, moyennant des investissements
- La création de nouvelles gares en Seine-Saint-Denis, à Saint-Denis Pleyel et Rosny Bois-Perrier
- L’utilisation temporaire du parking de cars Douaumont, Porte de Clichy
L’opérateur BlaBlaCar, l’un des principaux concernés, souligne qu’aucune solution pérenne n’existe à ce jour pour remplacer Bercy. À l’horizon 2030 cependant, il se montre favorable à la création d’une grande gare à Saint-Denis Pleyel.
Un dossier à multiples enjeux
Au final, le déménagement de la gare routière de Paris-Bercy s’annonce comme un dossier complexe, aux multiples enjeux :
- Assurer la continuité du service pour les millions de voyageurs concernés
- Trouver un juste équilibre entre volonté de désengorger Paris et accessibilité des gares
- Donner de la visibilité aux opérateurs de bus pour leur permettre de s’adapter
- Offrir des infrastructures de qualité, à la hauteur des standards européens
Un vrai casse-tête en perspective pour les autorités, qui devront faire preuve de concertation et d’anticipation pour relever le défi. Les usagers des cars longue distance, eux, scruteront avec attention ce dossier qui les concerne au premier chef.
Selon l’Autorité de régulation des transports (ART), dont l’avis est consultatif, un tel déménagement n’est « pas envisageable » dès cet été. Un délai de 12 mois à partir de la décision semble un minimum pour permettre aux opérateurs de bus de s’organiser. De plus, la période estivale, en pleine saison touristique, apparaît peu propice à une telle opération.
Quel impact pour les voyageurs ?
Au-delà des aspects logistiques, c’est bien l’impact pour les usagers qui préoccupe. Une fermeture précipitée de Bercy, sans solution alternative satisfaisante, risquerait de pousser des millions de voyageurs vers des modes de transport plus coûteux. Un scénario à éviter pour l’ART, qui rappelle les bénéfices de l’ouverture du marché des cars longue distance pour les consommateurs.
Les alternatives proposées ne sont pas viables à court terme et la fermeture de Bercy-Seine serait une erreur catastrophique.
– La Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV)
Quelles alternatives pour l’avenir ?
Si le déménagement de la gare routière semble inéluctable à moyen terme, reste à savoir où les bus stationneront demain. Parmi les pistes évoquées :
- Un accueil d’une partie du trafic à la Porte Maillot, moyennant des investissements
- La création de nouvelles gares en Seine-Saint-Denis, à Saint-Denis Pleyel et Rosny Bois-Perrier
- L’utilisation temporaire du parking de cars Douaumont, Porte de Clichy
L’opérateur BlaBlaCar, l’un des principaux concernés, souligne qu’aucune solution pérenne n’existe à ce jour pour remplacer Bercy. À l’horizon 2030 cependant, il se montre favorable à la création d’une grande gare à Saint-Denis Pleyel.
Un dossier à multiples enjeux
Au final, le déménagement de la gare routière de Paris-Bercy s’annonce comme un dossier complexe, aux multiples enjeux :
- Assurer la continuité du service pour les millions de voyageurs concernés
- Trouver un juste équilibre entre volonté de désengorger Paris et accessibilité des gares
- Donner de la visibilité aux opérateurs de bus pour leur permettre de s’adapter
- Offrir des infrastructures de qualité, à la hauteur des standards européens
Un vrai casse-tête en perspective pour les autorités, qui devront faire preuve de concertation et d’anticipation pour relever le défi. Les usagers des cars longue distance, eux, scruteront avec attention ce dossier qui les concerne au premier chef.