C’est le cœur lourd que beaucoup d’Allemands s’apprêtent à célébrer Noël cette année. Quelques jours avant les fêtes, l’attaque à la voiture-bélier survenue à Magdebourg, dans le nord-est du pays, a profondément ébranlé la nation. Lundi, le président Frank-Walter Steinmeier a exprimé la « tristesse, la douleur et l’horreur » ressenties face à ce drame qui a coûté la vie à cinq personnes, dont un enfant de 9 ans, et blessé plus de 200 autres.
Lors de sa traditionnelle allocution de Noël, le chef de l’État a déclaré que cette tragédie jetait « une ombre sur cette fête ». Visiblement ému, il a adressé ses pensées et sa « profonde compassion » aux familles et amis des victimes, « tuées de manière si cruelle ». Mais au-delà du chagrin, Frank-Walter Steinmeier a tenu à lancer un message d’espoir et d’unité.
Un appel vibrant à ne pas se laisser diviser
« Beaucoup auront le cœur lourd en cette période de Noël. Beaucoup seront bouleversés, inquiets, peut-être même effrayés », a reconnu le président. Des sentiments qu’il juge « compréhensibles » mais qui ne doivent pas pour autant « nous dominer, ni nous paralyser ». Son vœu le plus cher ? Que le pays ne se laisse pas gagner par la haine et la violence.
Ne nous laissons pas diviser. Restons unis !
Frank-Walter Steinmeier, président de la République fédérale d’Allemagne
Car si les motivations exactes de l’assaillant, un psychiatre saoudien de 50 ans installé en Allemagne depuis 2006 et disposant du statut de réfugié, restent encore à éclaircir, l’attaque a d’ores et déjà ravivé le débat sur l’immigration et la sécurité. Certains, à l’instar du parti d’extrême droite AfD, n’ont pas tardé à pointer du doigt la politique migratoire du gouvernement ces dernières années.
L’extrême droite attise les tensions
Peu après le drame, Alice Weidel, coprésidente de l’AfD, martelait ainsi sur les réseaux sociaux qu’une « immigration incontrôlée » avait rendu possible l’attaque de Magdebourg. Des propos qui font écho aux opinions hostiles à l’islam et aux récits complotistes sur une prétendue « islamisation » de l’Europe exprimés par le suspect lui-même.
Face à la pression, le gouvernement d’Olaf Scholz a promis dimanche une enquête rapide et minutieuse afin de faire toute la lumière sur d’éventuelles erreurs des autorités dans la prévention de l’attaque. Mais au-delà des questions sécuritaires, c’est bien un appel à l’unité et à la cohésion qui résonne en cette veille de Noël.
Rester unis malgré la douleur
« La cohésion, quand il le faut, c’est ce qui caractérise notre pays. Montrons-le justement maintenant », a insisté Frank-Walter Steinmeier dans son allocution. Un message de rassemblement crucial pour ne pas laisser la peur et la colère l’emporter en ces temps troublés. Car si l’attaque de Magdebourg a indéniablement plongé l’Allemagne dans la tristesse en ce Noël 2024, elle ne doit pas pour autant faire vaciller les valeurs de tolérance et de vivre-ensemble chères au pays.
Malgré le choc et les questionnements, il s’agit désormais pour la société allemande de rester soudée, de ne pas céder à la tentation des amalgames et de la stigmatisation. Un défi de taille, mais essentiel pour honorer la mémoire des victimes et construire un avenir apaisé. En appelant à ne pas se « laisser diviser », Frank-Walter Steinmeier trace la voie à suivre en ces heures sombres. Pour que Noël, malgré tout, reste un temps de partage, de compassion et d’espoir.
« Beaucoup auront le cœur lourd en cette période de Noël. Beaucoup seront bouleversés, inquiets, peut-être même effrayés », a reconnu le président. Des sentiments qu’il juge « compréhensibles » mais qui ne doivent pas pour autant « nous dominer, ni nous paralyser ». Son vœu le plus cher ? Que le pays ne se laisse pas gagner par la haine et la violence.
Ne nous laissons pas diviser. Restons unis !
Frank-Walter Steinmeier, président de la République fédérale d’Allemagne
Car si les motivations exactes de l’assaillant, un psychiatre saoudien de 50 ans installé en Allemagne depuis 2006 et disposant du statut de réfugié, restent encore à éclaircir, l’attaque a d’ores et déjà ravivé le débat sur l’immigration et la sécurité. Certains, à l’instar du parti d’extrême droite AfD, n’ont pas tardé à pointer du doigt la politique migratoire du gouvernement ces dernières années.
L’extrême droite attise les tensions
Peu après le drame, Alice Weidel, coprésidente de l’AfD, martelait ainsi sur les réseaux sociaux qu’une « immigration incontrôlée » avait rendu possible l’attaque de Magdebourg. Des propos qui font écho aux opinions hostiles à l’islam et aux récits complotistes sur une prétendue « islamisation » de l’Europe exprimés par le suspect lui-même.
Face à la pression, le gouvernement d’Olaf Scholz a promis dimanche une enquête rapide et minutieuse afin de faire toute la lumière sur d’éventuelles erreurs des autorités dans la prévention de l’attaque. Mais au-delà des questions sécuritaires, c’est bien un appel à l’unité et à la cohésion qui résonne en cette veille de Noël.
Rester unis malgré la douleur
« La cohésion, quand il le faut, c’est ce qui caractérise notre pays. Montrons-le justement maintenant », a insisté Frank-Walter Steinmeier dans son allocution. Un message de rassemblement crucial pour ne pas laisser la peur et la colère l’emporter en ces temps troublés. Car si l’attaque de Magdebourg a indéniablement plongé l’Allemagne dans la tristesse en ce Noël 2024, elle ne doit pas pour autant faire vaciller les valeurs de tolérance et de vivre-ensemble chères au pays.
Malgré le choc et les questionnements, il s’agit désormais pour la société allemande de rester soudée, de ne pas céder à la tentation des amalgames et de la stigmatisation. Un défi de taille, mais essentiel pour honorer la mémoire des victimes et construire un avenir apaisé. En appelant à ne pas se « laisser diviser », Frank-Walter Steinmeier trace la voie à suivre en ces heures sombres. Pour que Noël, malgré tout, reste un temps de partage, de compassion et d’espoir.