En ce début de saison de Serie A, l’Atalanta Bergame fait figure d’outsider plus que jamais crédible dans la course au titre. Lundi soir, les hommes de Gian Piero Gasperini sont allés s’imposer avec autorité sur la pelouse de l’AS Rome (2-0), confortant ainsi leur place de dauphin, à une longueur seulement du leader napolitain.
Une deuxième mi-temps décisive
Après une première période assez terne et pauvre en occasions, la rencontre s’est emballée au retour des vestiaires. Plus entreprenants, les Bergamasques ont logiquement été récompensés à la 69e minute. Sur une frappe déviée de Marten de Roon, le capitaine et métronome de l’Atalanta, les visiteurs ont pris les commandes.
En toute fin de match, Nicolo Zaniolo a tué tout suspense en doublant la mise d’une tête lobée astucieuse sur corner. Grâce à ce succès mérité, la Dea porte son total à 31 points et reste au contact de Naples, vainqueur samedi du Torino (1-0).
L’AS Rome à la dérive
Côté romain, la crise couve. Après ce nouveau revers, la Roma se retrouve à une inquiétante 15e place, avec seulement 13 points au compteur. L’entraîneur Claudio Ranieri, revenu aux affaires à la mi-novembre, n’a pas réussi pour l’instant à redresser la barre. Il va devoir trouver des solutions rapidement pour relancer une équipe en perte de vitesse.
Naples, un leader qui s’accroche
En tête du classement, Naples continue son impressionnant cavalier seul. Face au Torino ce week-end, les hommes de Luciano Spalletti ont arraché une victoire étriquée mais précieuse (1-0). Avec 32 points, les Napolitains possèdent la meilleure attaque de Serie A et semblent armés pour aller chercher un titre qui les fuit depuis 1990.
Naples est costaud devant mais il faudra être régulier sur la durée pour être champion. La saison est encore longue.
Une source proche du club napolitain
La course au podium est lancée
Derrière le duo Naples-Atalanta, la lutte fait rage pour accrocher le podium et une qualification en Ligue des champions. L’Inter (3e) et la Fiorentina (4e) sont pour l’instant les mieux placées, avec 28 points chacune.
Un peu plus loin, la Lazio, l’AC Milan et la Juventus sont également à l’affût, prêtes à profiter du moindre faux pas. Dans un championnat très disputé, chaque point comptera dans la dernière ligne droite.
L’Atalanta, l’invité surprise de la saison ?
Souvent éclipsée par les géants italiens comme la Juventus, l’Inter ou le Milan, l’Atalanta Bergame s’affirme match après match comme un prétendant plus que crédible au Scudetto cette saison.
Portée par un collectif bien huilé et quelques individualités de talent comme Ademola Lookman ou Luis Muriel, la formation dirigée par Gian Piero Gasperini pratique un jeu offensif séduisant et diablement efficace. Avec 28 buts inscrits en 14 rencontres, l’Atalanta possède la deuxième attaque du championnat, juste derrière Naples.
Au-delà des chiffres, c’est l’impression visuelle laissée par les Nerazzurri qui interpelle. Soir après soir, les coéquipiers de Rafael Toloi régalent par leur vista, leur créativité et leur allant offensif. Un cocktail alléchant qui pourrait, pourquoi pas, les mener sur le toit de l’Italie en mai prochain.
Dans un football transalpin structuré autour de quelques mastodontes historiques, l’Atalanta fait figure d’outsider rafraîchissant et ambitieux. Sans faire de bruit, le club lombard s’est installé dans le top 4 italien ces dernières années, se qualifiant régulièrement pour la Ligue des champions.
L’Atalanta grandit saison après saison. On sent que le club est en train de passer un cap, sportivement mais aussi dans la mentalité.
Un observateur avisé du calcio
Désormais, les Bergamasques ne veulent plus se contenter de jouer les trouble-fêtes. Leur ambition est clairement affichée : jouer le titre, bousculer la hiérarchie établie et marquer l’histoire du club. Dans un championnat très relevé, la tâche s’annonce ardue.
Mais au vu de leurs prestations depuis l’été, Duvan Zapata et ses partenaires ont de solides arguments à faire valoir. Leur jeu tourné vers l’avant et leur efficacité offensive pourraient faire la différence sur la longueur, à condition de ne pas s’essouffler.
Gasperini, l’homme de la situation
Entraîneur de l’Atalanta depuis 2016, Gian Piero Gasperini est l’architecte de la spectaculaire montée en puissance du club ces dernières saisons. Adepte d’un football résolument offensif, il a construit une équipe joueuse et performante, capable de rivaliser avec les cadors de Serie A.
Exigeant et charismatique, le technicien italien a su insuffler une identité de jeu et un état d’esprit conquérant à son groupe. Sous sa houlette, l’Atalanta est devenue une machine à marquer et à gagner, séduisant de nombreux observateurs par sa fraîcheur et son audace.
Si les Bergamasques rêvent aujourd’hui de titre, ils le doivent en grande partie à Gasperini. L’entraîneur de 64 ans incarne la réussite actuelle du club lombard, fruit d’un travail de longue haleine et d’une vision du jeu offensive assumée.
Gasperini est en train de marquer l’histoire de l’Atalanta. Son empreinte sur le jeu de l’équipe est indéniable.
Un fin connaisseur du football italien
Après plusieurs expériences mitigées sur le banc de l’Inter ou du Genoa notamment, Gian Piero Gasperini semble avoir trouvé à Bergame le projet idéal pour s’exprimer. Et si l’Atalanta venait à être sacrée championne en fin de saison, nul doute que son entraîneur entrerait dans la légende du club.
Rendez-vous au printemps
À mi-parcours, l’Atalanta réalise donc une première partie de saison remarquable. Mais dans un championnat aussi relevé et homogène que la Serie A, rien n’est encore acquis pour les Nerazzurri. Il faudra confirmer sur la durée pour conserver ce fauteuil de dauphin et rester au contact d’un Naples pour l’instant intouchable.
La trêve hivernale, qui approche à grands pas, constituera un premier tournant. Elle permettra aux Bergamasques de souffler un peu après leur excellent début de saison et de recharger les batteries en vue d’un printemps qui s’annonce palpitant.
Car à l’heure du money-time, chaque match, chaque point comptera dans la quête du Graal. Face à des concurrents aguerris comme la Juventus, l’Inter ou l’AC Milan, l’Atalanta devra faire preuve de régularité et de solidité pour espérer créer la sensation.
Son jeu flamboyant et son insouciance seront des atouts précieux dans la dernière ligne droite. Mais il faudra aussi savoir faire preuve de pragmatisme et gérer la pression inhérente à un tel défi. Un challenge excitant pour ce club attachant, qui rêve de marquer l’histoire du calcio. Réponse en mai prochain, mais une chose est sûre : l’Atalanta a de sérieux arguments à faire valoir dans la course au titre.
