Un procès très attendu se profile à l’horizon judiciaire français. Du 24 au 28 mars 2025, la cour d’assises de la Gironde jugera Mounir Boutaa, accusé d’avoir assassiné son ex-compagne Chahinez Daoud dans des circonstances particulièrement atroces. Cette affaire avait profondément choqué l’opinion publique lors de sa survenue le 4 mai 2021 à Mérignac, en Gironde.
Une tragédie qui avait bouleversé la France
Ce jour-là, Chahinez Daoud, 31 ans, avait été brûlée vive devant chez elle par Mounir Boutaa, 44 ans, contre qui elle avait déposé plusieurs plaintes pour violences conjugales. Malgré ses appels à l’aide répétés à la justice, cette mère de trois enfants n’avait pas été suffisamment protégée face à la détermination meurtrière de son ancien conjoint.
Cela va leur permettre d’avoir un horizon et de se projeter vers le procès.
– Me Julien Plouton, avocat des parents de la victime
Un accusé qui conteste la préméditation
Placé en détention provisoire depuis son arrestation une demi-heure après les faits, Mounir Boutaa conteste la préméditation de l’homicide dont il est accusé. Il a fait appel de sa mise en accusation pour assassinat, mais la chambre d’instruction a rejeté sa demande en juillet dernier.
Une semaine d’audiences pour un procès intense
Les avocats de toutes les parties se disent satisfaits que la cour ait prévu une semaine complète d’audiences pour ce procès qui s’annonce intense émotionnellement. Ce temps devrait permettre de revenir en détail sur les faits et la personnalité de l’accusé, déjà condamné à sept reprises en France.
Une attente douloureuse pour les proches de la victime
Pour les parents de Chahinez Daoud, parties civiles au procès au nom de leur fille et de ses trois orphelins, ces dates tant attendues sont un premier pas vers la clôture judiciaire de ce drame qui a anéanti leur famille. Ils espèrent que la justice sera au rendez-vous pour ce énième féminicide qui avait suscité l’indignation et la révolte.
Un procès sous haute tension
Nul doute que ce procès hors norme sera suivi avec une immense attention. Au-delà de la tragédie humaine, il devra aussi examiner les éventuelles failles du système judiciaire et les moyens de mieux protéger les victimes de violences conjugales. Près de quatre ans après le drame, les débats promettent d’être intenses dans la salle d’audience de la cour d’assises de la Gironde.
Les avocats de toutes les parties se disent satisfaits que la cour ait prévu une semaine complète d’audiences pour ce procès qui s’annonce intense émotionnellement. Ce temps devrait permettre de revenir en détail sur les faits et la personnalité de l’accusé, déjà condamné à sept reprises en France.
Une attente douloureuse pour les proches de la victime
Pour les parents de Chahinez Daoud, parties civiles au procès au nom de leur fille et de ses trois orphelins, ces dates tant attendues sont un premier pas vers la clôture judiciaire de ce drame qui a anéanti leur famille. Ils espèrent que la justice sera au rendez-vous pour ce énième féminicide qui avait suscité l’indignation et la révolte.
Un procès sous haute tension
Nul doute que ce procès hors norme sera suivi avec une immense attention. Au-delà de la tragédie humaine, il devra aussi examiner les éventuelles failles du système judiciaire et les moyens de mieux protéger les victimes de violences conjugales. Près de quatre ans après le drame, les débats promettent d’être intenses dans la salle d’audience de la cour d’assises de la Gironde.