L’annonce de l’arrivée d’une 11e écurie en Formule 1 à partir de 2026 a été accueillie avec enthousiasme par les pilotes du paddock, en particulier les Français Esteban Ocon et Pierre Gasly. Cette nouvelle équipe, fruit d’un partenariat entre le constructeur américain General Motors et sa marque Cadillac, promet d’apporter un vent de fraîcheur et de nouvelles opportunités dans la discipline reine du sport automobile.
Plus de places, plus de chances
Pour Esteban Ocon, pilote chez Alpine, l’arrivée de cette 11e équipe est une excellente nouvelle, quoi qu’en disent les écuries réticentes. Le Français souligne l’importance d’avoir davantage de monoplaces sur la grille, lui qui a pu intégrer la F1 grâce à l’écurie Manor en 2016, alors 11e équipe du plateau.
Quand j’ai débuté en F1 il y avait onze équipes et je pense que c’est pour cela que j’ai pu intégrer la F1, grâce à Manor, qui était la 11e équipe à cette époque-là. Ma carrière aurait probablement été très différente si je n’avais pas eu cette opportunité.
Esteban Ocon
Son compatriote Pierre Gasly, qui le rejoindra chez Alpine en 2023, abonde dans son sens. Pour lui, plus de voitures signifie plus d’adversaires et donc plus d’action en piste, de quoi ravir les fans de la discipline. Les deux hommes s’accordent sur le fait que 20 monoplaces, le format actuel, n’est pas suffisant comparé à d’autres sports mécaniques comptant parfois près de 30 concurrents.
De nouveaux espoirs
Au-delà du spectacle, c’est aussi l’opportunité pour de jeunes talents d’accéder à la catégorie reine qui réjouit Pierre Gasly. Avec deux voitures supplémentaires, les possibilités de décrocher un volant se multiplieront pour la nouvelle génération.
Il y a beaucoup de jeunes pilotes talentueux qui rêvent d’avoir une place en F1 et cela leur donnera évidemment plus de chances donc c’est une bonne chose.
Pierre Gasly
Un enthousiasme partagé par d’autres figures du paddock comme Lewis Hamilton ou Charles Leclerc. Le septuple champion du monde britannique y voit la possibilité de créer plus d’emplois tandis que le Monégasque se réjouit d’avoir de nouveaux adversaires à affronter.
Le poids d’un grand nom
Si l’idée d’intégrer une 11e équipe ne faisait pas l’unanimité chez les écuries actuelles, l’implication d’un mastodonte comme General Motors a fait pencher la balance. Le projet porté par Michael Andretti, fils du champion du monde 1978 Mario Andretti, a pris une nouvelle dimension avec ce partenariat de poids.
En devenant motoriste à partir de 2026 via sa filiale Cadillac, GM apporte une crédibilité et des moyens qui ont fini de convaincre les instances dirigeantes de la F1. Une arrivée qui confirme aussi l’attractivité croissante de la discipline auprès des constructeurs, dans le sillage de l’engagement d’Audi pour 2026.
Un nouveau défi
Reste maintenant à voir comment cette 11e équipe, qui fera son apparition sous la bannière Andretti-Cadillac, parviendra à s’immiscer dans la bataille. Si les défis sportifs, techniques et financiers seront nombreux pour ce nouveau venu, la perspective de voir 22 monoplaces s’affronter en piste à coup sûr ravir les passionnés.
Avec ce projet ambitieux mené par deux grands noms du sport automobile, la F1 démontre une nouvelle fois son pouvoir d’attraction. Et prouve que même avec des équipes installées et des pilotes stars, il y a toujours de la place pour écrire de nouveaux chapitres de sa légendaire histoire. Vivement 2026 !
