Sur le front est de l’Ukraine, le conflit fait rage depuis des mois. Malgré une infériorité numérique, l’armée russe grignote lentement mais sûrement du terrain face à une résistance ukrainienne acharnée. Les combats sont intenses et les bombardements quasi-quotidiens dans cette région éprouvée par près de deux ans de guerre.
De nouveaux villages tombent aux mains des Russes
D’après une source proche du ministère russe de la Défense, les forces russes ont récemment conquis deux localités stratégiques dans l’est de l’Ukraine. Il s’agit du village de Iantarné, situé à une dizaine de kilomètres d’un important bastion ukrainien, et de Kalinové plus au nord. Ces prises permettent à la Russie de consolider ses positions et ses lignes d’approvisionnement dans la région.
Un front qui bouge au ralenti
Si les avancées russes sont réelles, elles restent néanmoins limitées. Les troupes progressent de quelques kilomètres chaque mois au prix de lourdes pertes. Une situation frustrante pour le Kremlin qui espérait une guerre éclair. Côté ukrainien, on s’accroche pour défendre chaque mètre de territoire, en attendant une hypothétique contre-offensive.
Les fantassins russes avancent mètre par mètre, maison par maison. C’est une guerre d’usure, lente et meurtrière.
Un officier ukrainien engagé sur le front est
La guerre des drones fait rage
Alors que les combats au sol piétinent, la bataille aérienne s’intensifie. Russes et Ukrainiens rivalisent de tactiques et de matériel pour prendre le contrôle du ciel. Chaque nuit ou presque, des essaims de drones s’abattent sur les positions et les villes de chaque camp, semant la terreur et la destruction.
- L’armée de l’air ukrainienne affirme avoir abattu 60 drones russes en une seule nuit
- Les débris endommagent des habitations dans plusieurs régions du pays
- En face, les drones ukrainiens ciblent la Crimée occupée et même des sites en Russie
Pas d’issue en vue
Alors que le conflit entre dans sa troisième année, aucun des deux camps ne semble en mesure de l’emporter militairement à court terme. Les médiations diplomatiques sont au point mort. La population civile, elle, continue de souffrir, prise entre deux feux.
Sur le terrain, le bilan est lourd : destructions massives, pertes humaines par milliers, traumatismes durables. Les belligérants s’enterrent chaque jour un peu plus dans une guerre dont on ne voit pas la fin. Une situation qui semble malheureusement partie pour durer.
