Le match nul concédé par le Paris FC face à Annecy (0-0) ce samedi lors de la 14e journée de Ligue 2 a laissé un goût amer à Maxime Lopez. L’ancien milieu de terrain de l’Olympique de Marseille n’a pas mâché ses mots au moment de s’exprimer sur l’arbitrage, pointant du doigt plusieurs décisions litigieuses.
« On commence à en avoir plein le cul »
Visiblement remonté, Maxime Lopez a vidé son sac devant les médias. « J’aimerais qu’on ouvre le dossier arbitres, je commence à en avoir un peu marre. Tous les week-ends en Ligue 1 et en Ligue 2, c’est la même chose », a-t-il fustigé. Le joueur parisien n’a pas hésité à employer un langage cru pour exprimer sa frustration : « On commence à en avoir plein le cul de se faire avoir par les arbitres ! »
Maxime Lopez faisait notamment référence à un penalty non sifflé pour son équipe et à un carton rouge qu’il estimait mérité pour Annecy en première période. Deux décisions arbitrales qui auraient pu changer le cours de la rencontre selon lui.
La VAR réclamée en Ligue 2
Pour Maxime Lopez, il est temps de faire évoluer les choses en Ligue 2 en introduisant l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR). « Pourquoi on ne met pas la VAR en L2 ? Championnat le plus délaissé du monde. Faut arrêter de nous prendre des cons, nous on est ambitieux, on a des objectifs, là c’est trop », s’est-il indigné.
L’ancien marseillais estime que le second échelon du football français n’est pas suffisamment considéré par les instances, au détriment de clubs comme le Paris FC qui nourrissent de réelles ambitions sportives. Un sentiment partagé par de nombreux acteurs de Ligue 2.
Des conséquences à prévoir ?
Ce coup de gueule de Maxime Lopez ne devrait pas rester sans suite. En pointant ouvertement du doigt les défaillances de l’arbitrage et le manque de moyens octroyés à la Ligue 2, le milieu parisien s’expose à d’éventuelles sanctions de la part des instances du football français.
Reste à savoir si ses propos auront un impact sur les débats autour de la modernisation de l’arbitrage dans le second échelon national. Une chose est sûre, la colère gronde chez les joueurs et les clubs de Ligue 2, qui réclament plus de considération et d’équité.
Le Paris FC dans la tourmente
Ce match nul face à Annecy vient freiner les ambitions du Paris FC, qui restait sur une bonne dynamique en championnat. Les hommes de Thierry Laurey devront rapidement se remobiliser pour ne pas laisser passer leur chance de jouer les premiers rôles cette saison.
Avec ce coup d’arrêt, le club parisien pointe à la troisième place du classement, à trois points du leader havrais. Une situation frustrante pour Maxime Lopez et ses coéquipiers, qui estiment avoir été lésés par les décisions arbitrales lors de cette 14e journée.
Tous les arbitres de Ligue 1 sont rétrogradés en Ligue 2, on se demande pourquoi.
Maxime Lopez, milieu de terrain du Paris FC
Au-delà du cas parisien, c’est tout le football français qui est pointé du doigt par Maxime Lopez. Ses critiques acerbes sur le niveau de l’arbitrage et le traitement réservé à la Ligue 2 font écho aux préoccupations de nombreux observateurs. Un constat alarmant qui appelle à une remise en question profonde du système.
L’instauration de la VAR apparaît comme une piste sérieuse pour amener plus de justice et de professionnalisme dans le second échelon national. Mais au-delà des moyens technologiques, c’est un changement de mentalité qui semble nécessaire pour revaloriser la Ligue 2 et offrir à ses acteurs la reconnaissance qu’ils méritent.
Les propos forts de Maxime Lopez auront-ils un impact sur les hautes sphères du football français ? L’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre, le débat est plus que jamais ouvert et la grogne des joueurs et des clubs ne fait que commencer. À suivre…