En pleine tournée dans le Pacifique, le président taïwanais Lai Ching-te a lancé un appel solennel aux États-Unis. Lors d’un entretien téléphonique avec le président de la Chambre des représentants américaine Mike Johnson, il a affirmé que le partenariat entre Taïwan et les États-Unis était « solide comme un roc ». Une déclaration qui intervient alors que la Chine multiplie les menaces et les pressions sur l’île qu’elle considère comme une province rebelle.
Une tournée qui irrite Pékin
Le périple de Lai Ching-te dans le Pacifique, qui l’a mené de l’état américain d’Hawaï aux îles Marshall, Tuvalu, et maintenant à Guam, suscite la colère de Pékin. La Chine voit d’un très mauvais œil ce rapprochement entre Taïwan et les États-Unis, deux puissances qu’elle considère comme des rivales.
« La question de Taïwan est au cœur des intérêts premiers de la Chine »
Lin Jian, porte-parole de la diplomatie chinoise
Pékin a exhorté Washington à « cesser d’envoyer de mauvais signaux » aux « forces indépendantistes taïwanaises » et a « déploré » l’approbation par les États-Unis d’une nouvelle vente d’armes à Taïwan, d’un montant de 385 millions de dollars.
Taïwan, le « phare de la démocratie » en Asie
De son côté, depuis le territoire américain de Guam, Lai Ching-te a martelé que Taïwan était devenu « le phare de la démocratie en Asie ». Il participait à un banquet en présence de la gouverneure de Guam et de la directrice à Washington de l’Institut américain à Taïwan.
« Ensemble, nous sommes de bons partenaires pour défendre la démocratie »
Lai Ching-te, président taïwanais
La directrice de l’Institut a pour sa part déclaré que « les États-Unis continueront d’aider Taïwan à renforcer ses capacités d’autodéfense ainsi que sa capacité à se protéger contre la coercition ».
Renforcer les soutiens dans le Pacifique
Cette tournée, la première de Lai Ching-te à l’étranger depuis sa prise de fonction en mai, vise clairement à renforcer les appuis internationaux de Taïwan, alors que la Chine cherche à isoler diplomatiquement l’île. Seuls 12 pays reconnaissent encore officiellement Taïwan dans le monde.
- Les Îles Marshall
- Les Tuvalu
- Les Palaos
Ces trois états insulaires du Pacifique font partie des rares alliés diplomatiques restants de Taïwan. Certains pays ont basculé du côté de Pékin ces dernières années, attirés par les promesses d’aides et d’investissements chinois.
La menace militaire chinoise
Lors de son escale à Hawaï, Lai Ching-te s’était déjà entretenu au téléphone avec Nancy Pelosi, l’ancienne présidente de la Chambre des représentants, des « menaces militaires chinoises » qui pèsent sur Taïwan. Car au-delà de l’isolement diplomatique, c’est bien la pression militaire croissante de Pékin qui inquiète Taipei.
La Chine considère qu’elle n’a pas achevé sa réunification avec Taïwan depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle a massivement accru ses manœuvres militaires autour de l’île ces dernières années et n’exclut pas d’avoir un jour recours à la force pour parvenir à ses fins.
« Peu importe ce que dit ou fait Taïwan, cela est toujours interprété de la mauvaise façon par Pékin »
Une source proche du dossier
Face à cette pression, Taïwan compte plus que jamais sur le soutien indéfectible de son allié américain. Les déclarations de Lai Ching-te lors de sa tournée dans le Pacifique visent à réaffirmer la solidité de ce partenariat crucial pour la sécurité et la survie de l’île démocratique, qui vit sous la menace constante de son puissant voisin chinois.
Pékin a exhorté Washington à « cesser d’envoyer de mauvais signaux » aux « forces indépendantistes taïwanaises » et a « déploré » l’approbation par les États-Unis d’une nouvelle vente d’armes à Taïwan, d’un montant de 385 millions de dollars.
Taïwan, le « phare de la démocratie » en Asie
De son côté, depuis le territoire américain de Guam, Lai Ching-te a martelé que Taïwan était devenu « le phare de la démocratie en Asie ». Il participait à un banquet en présence de la gouverneure de Guam et de la directrice à Washington de l’Institut américain à Taïwan.
« Ensemble, nous sommes de bons partenaires pour défendre la démocratie »
Lai Ching-te, président taïwanais
La directrice de l’Institut a pour sa part déclaré que « les États-Unis continueront d’aider Taïwan à renforcer ses capacités d’autodéfense ainsi que sa capacité à se protéger contre la coercition ».
Renforcer les soutiens dans le Pacifique
Cette tournée, la première de Lai Ching-te à l’étranger depuis sa prise de fonction en mai, vise clairement à renforcer les appuis internationaux de Taïwan, alors que la Chine cherche à isoler diplomatiquement l’île. Seuls 12 pays reconnaissent encore officiellement Taïwan dans le monde.
- Les Îles Marshall
- Les Tuvalu
- Les Palaos
Ces trois états insulaires du Pacifique font partie des rares alliés diplomatiques restants de Taïwan. Certains pays ont basculé du côté de Pékin ces dernières années, attirés par les promesses d’aides et d’investissements chinois.
La menace militaire chinoise
Lors de son escale à Hawaï, Lai Ching-te s’était déjà entretenu au téléphone avec Nancy Pelosi, l’ancienne présidente de la Chambre des représentants, des « menaces militaires chinoises » qui pèsent sur Taïwan. Car au-delà de l’isolement diplomatique, c’est bien la pression militaire croissante de Pékin qui inquiète Taipei.
La Chine considère qu’elle n’a pas achevé sa réunification avec Taïwan depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle a massivement accru ses manœuvres militaires autour de l’île ces dernières années et n’exclut pas d’avoir un jour recours à la force pour parvenir à ses fins.
« Peu importe ce que dit ou fait Taïwan, cela est toujours interprété de la mauvaise façon par Pékin »
Une source proche du dossier
Face à cette pression, Taïwan compte plus que jamais sur le soutien indéfectible de son allié américain. Les déclarations de Lai Ching-te lors de sa tournée dans le Pacifique visent à réaffirmer la solidité de ce partenariat crucial pour la sécurité et la survie de l’île démocratique, qui vit sous la menace constante de son puissant voisin chinois.