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L’Algérie Salue la Libération de l’Ex-Otage Espagnol

Un dénouement heureux pour l'otage espagnol libéré grâce à l'intervention décisive de l'Algérie. Découvrez les coulisses de cette opération délicate et les réactions des différents acteurs impliqués.

C’est avec émotion et soulagement que l’ex-otage espagnol, connu sous le nom de Joaquin ou Gilbert Navarro selon les sources, a exprimé sa gratitude envers l’Algérie suite à sa libération. Enlevé à la mi-janvier près de la frontière algéro-malienne alors qu’il effectuait une visite touristique, il a finalement été remis sain et sauf aux autorités espagnoles ce mercredi à Alger.

Un dénouement orchestré par l’Algérie

Dès l’annonce de l’enlèvement perpétré par un groupe armé de cinq individus, l’Algérie s’est mobilisée pour obtenir la libération de l’otage espagnol. Comme l’a souligné le secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères, Lounès Magramane, des instructions ont immédiatement été données pour « tout mettre en oeuvre » et « veiller à sa sécurité ».

Le rôle clé du président algérien

L’ex-otage a tenu à remercier personnellement le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour son implication. « Je voudrais remercier les autorités algériennes pour leur bienveillance, en particulier le président de la République en sachant qu’il était toujours présent », a-t-il déclaré encore sous le choc de sa mésaventure.

La diplomatie espagnole salue l’Algérie

L’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Fernando Moran Calvo-Sotelo, a de son côté « vivement remercié » les autorités algériennes pour « leurs décisions et actions décisives ». Il a souligné le « rôle prééminent » de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme et pour garantir la sécurité régionale.

Pour l’Espagne, l’Algérie a un rôle prééminent dans la lutte contre le terrorisme et pour garantir la sécurité de nous tous.

Fernando Moran Calvo-Sotelo, ambassadeur d’Espagne en Algérie

Une libération facilitée par les rebelles touareg ?

Si les autorités algériennes se sont montrées discrètes sur les détails de l’opération, les rebelles touareg du nord du Mali affirment avoir joué un rôle dans cette libération. Ancienne médiatrice pour la paix dans la région, l’Algérie entretient en effet des liens avec ces groupes armés.

Un travail diplomatique de l’ombre

De son côté, l’Espagne a confirmé que ses « services diplomatiques et de renseignement » avaient « travaillé activement, en coordination avec ceux de la région, pour résoudre l’affaire rapidement et positivement ». Une collaboration étroite qui témoigne de l’importance des liens sécuritaires entre les deux pays.

Un soulagement teinté de prudence

Malgré la joie de retrouver la liberté, l’ex-otage reste marqué par son calvaire. « C’est un moment compliqué pour moi. Je suis encore en état de choc et j’aurai besoin de quelques jours pour pouvoir récupérer un état de calme et de tranquillité », a-t-il confié. Un traumatisme que seul le temps pourra apaiser.

Cet heureux dénouement met en lumière le rôle crucial de la coopération sécuritaire entre l’Algérie et ses partenaires dans la lutte contre les menaces transnationales. Une vigilance de tous les instants reste cependant de mise dans cette région instable, où le risque d’enlèvement demeure présent pour les ressortissants étrangers.

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