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L’Afrique au cœur de la présidence sud-africaine du G20

L'Afrique du Sud, première nation africaine à présider le G20, veut faire entendre la voix de l'Afrique. Le président Ramaphosa parle d'un "grand moment" pour inscrire les priorités africaines à l'agenda mondial. Découvrez comment l'Afrique compte peser sur les débats du forum économique...

En ce mois de décembre 2022, un événement historique se produit sur la scène internationale : pour la première fois, un pays africain accède à la présidence du G20, le club des plus grandes puissances économiques mondiales. Cette responsabilité échoit à l’Afrique du Sud, qui entend bien saisir cette opportunité unique de faire entendre la voix du continent africain.

L’Afrique, ce « continent négligé » au cœur des priorités

Dans une déclaration à la presse, le président sud-africain Cyril Ramaphosa n’a pas mâché ses mots. Il voit dans cette présidence un « grand moment » pour « inscrire plus fermement les priorités de développement du continent africain et, plus largement, des pays du Sud, à l’ordre du jour du G20 ». Une manière claire d’affirmer la volonté de l’Afrique du Sud de placer les enjeux africains au cœur des discussions.

Et pour cause, l’Afrique est souvent perçue comme le grand oublié de la géopolitique mondiale. Pourtant, avec une croissance démographique exponentielle et un potentiel économique immense, le continent est appelé à jouer un rôle de plus en plus prépondérant sur l’échiquier international dans les décennies à venir. Une réalité que Cyril Ramaphosa compte bien rappeler à ses homologues du G20.

Faire entendre la voix africaine

Jusqu’à présent, l’Afrique du Sud était « la seule voix africaine » au sein du G20, comme l’a souligné le président Ramaphosa. Mais cela est en train de changer avec l’admission de l’Union africaine comme membre à part entière en 2023. Une avancée cruciale pour permettre au continent de peser davantage dans les débats.

Cependant, pour Cyril Ramaphosa, cela ne suffit pas. Il plaide pour une représentation encore plus large de l’Afrique, notamment via l’intégration du Nigeria, l’autre grande puissance économique du continent. L’objectif est clair : « faire entendre la voix de l’Afrique » et s’assurer que « ce grand bruit soit reconnu » sur la scène mondiale.

Défendre les intérêts stratégiques de l’Afrique

Au-delà de cette volonté d’affirmation, quelles sont concrètement les priorités que l’Afrique du Sud entend défendre durant sa présidence ? Cyril Ramaphosa en a listé plusieurs, à commencer par le renforcement de la résilience du continent face au changement climatique et la mobilisation de financements pour soutenir la transition énergétique.

Autre enjeu majeur : la question de la dette, qui étouffe de nombreux pays africains à faible revenu. L’Afrique du Sud veut profiter du G20 pour trouver des solutions à ce fardeau qui entrave le développement du continent. Enfin, les immenses ressources naturelles de l’Afrique seront mises en avant comme un levier de croissance à exploiter.

L’Afrique, futur moteur de la croissance mondiale ?

Car c’est bien là l’ambition affichée par Cyril Ramaphosa : faire de l’Afrique un acteur incontournable de l’économie mondiale de demain. Avec sa jeunesse, sa créativité et son dynamisme entrepreneurial, le continent a tous les atouts pour devenir « la plus grande histoire de croissance dans les années à venir », estime-t-il.

Reste à transformer l’essai et à concrétiser cette vision. La présidence sud-africaine du G20 sera un test grandeur nature de la capacité de l’Afrique à influencer l’agenda international. Si elle parvient à imprimer sa marque et à faire avancer ses priorités, nul doute que le continent aura franchi une étape décisive dans son affirmation sur la scène mondiale.

Une présidence sous le signe de l’unité

Au-delà des enjeux économiques, c’est aussi un message d’unité et de coopération que l’Afrique du Sud veut porter durant sa présidence. Dans un contexte international tendu, marqué par les rivalités entre grandes puissances, Cyril Ramaphosa se veut rassurant.

Interrogé sur le passage de relais à venir avec les États-Unis de Donald Trump, il affirme que « des amortisseurs » seront mis en place pour permettre au G20 de continuer à œuvrer dans l’intérêt général. Une manière de réaffirmer l’attachement de l’Afrique à un multilatéralisme apaisé et constructif.

« Notre continent va faire beaucoup de bruit. Et nous voulons que ce grand bruit soit reconnu. »

Cyril Ramaphosa, Président de l’Afrique du Sud

L’Afrique entend donc profiter pleinement de cette tribune exceptionnelle qu’est la présidence du G20 pour faire entendre sa voix et défendre ses intérêts. Avec un objectif ambitieux : s’imposer comme un acteur central du 21ème siècle, capable d’influencer les grands équilibres mondiaux. Le rendez-vous est pris, et le monde entier aura les yeux rivés sur ce continent en pleine affirmation.

Cependant, pour Cyril Ramaphosa, cela ne suffit pas. Il plaide pour une représentation encore plus large de l’Afrique, notamment via l’intégration du Nigeria, l’autre grande puissance économique du continent. L’objectif est clair : « faire entendre la voix de l’Afrique » et s’assurer que « ce grand bruit soit reconnu » sur la scène mondiale.

Défendre les intérêts stratégiques de l’Afrique

Au-delà de cette volonté d’affirmation, quelles sont concrètement les priorités que l’Afrique du Sud entend défendre durant sa présidence ? Cyril Ramaphosa en a listé plusieurs, à commencer par le renforcement de la résilience du continent face au changement climatique et la mobilisation de financements pour soutenir la transition énergétique.

Autre enjeu majeur : la question de la dette, qui étouffe de nombreux pays africains à faible revenu. L’Afrique du Sud veut profiter du G20 pour trouver des solutions à ce fardeau qui entrave le développement du continent. Enfin, les immenses ressources naturelles de l’Afrique seront mises en avant comme un levier de croissance à exploiter.

L’Afrique, futur moteur de la croissance mondiale ?

Car c’est bien là l’ambition affichée par Cyril Ramaphosa : faire de l’Afrique un acteur incontournable de l’économie mondiale de demain. Avec sa jeunesse, sa créativité et son dynamisme entrepreneurial, le continent a tous les atouts pour devenir « la plus grande histoire de croissance dans les années à venir », estime-t-il.

Reste à transformer l’essai et à concrétiser cette vision. La présidence sud-africaine du G20 sera un test grandeur nature de la capacité de l’Afrique à influencer l’agenda international. Si elle parvient à imprimer sa marque et à faire avancer ses priorités, nul doute que le continent aura franchi une étape décisive dans son affirmation sur la scène mondiale.

Une présidence sous le signe de l’unité

Au-delà des enjeux économiques, c’est aussi un message d’unité et de coopération que l’Afrique du Sud veut porter durant sa présidence. Dans un contexte international tendu, marqué par les rivalités entre grandes puissances, Cyril Ramaphosa se veut rassurant.

Interrogé sur le passage de relais à venir avec les États-Unis de Donald Trump, il affirme que « des amortisseurs » seront mis en place pour permettre au G20 de continuer à œuvrer dans l’intérêt général. Une manière de réaffirmer l’attachement de l’Afrique à un multilatéralisme apaisé et constructif.

« Notre continent va faire beaucoup de bruit. Et nous voulons que ce grand bruit soit reconnu. »

Cyril Ramaphosa, Président de l’Afrique du Sud

L’Afrique entend donc profiter pleinement de cette tribune exceptionnelle qu’est la présidence du G20 pour faire entendre sa voix et défendre ses intérêts. Avec un objectif ambitieux : s’imposer comme un acteur central du 21ème siècle, capable d’influencer les grands équilibres mondiaux. Le rendez-vous est pris, et le monde entier aura les yeux rivés sur ce continent en pleine affirmation.

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