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L’accord secret entre OpenAI et News Corp qui va bouleverser le Web

Imaginez un monde où votre journal préféré est écrit par une intelligence artificielle. Où les articles que vous lisez ont été générés par un algorithme nourri aux données des plus grands médias. Ce futur est peut-être plus proche que vous ne le pensez, avec l’accord confidentiel qui vient d’être signé entre OpenAI, créateur de ChatGPT, et le géant des médias News Corp.

Un pacte qui pourrait changer la donne

Cet accord “de plusieurs années” donne à OpenAI l’accès aux contenus de prestigieux titres comme le Wall Street Journal, le New York Post ou The Times. ChatGPT et les autres IA d’OpenAI pourront ainsi s’entraîner sur un volume colossal d’articles de presse de qualité, affinant leur capacité à générer des textes toujours plus crédibles et pertinents.

En échange, News Corp recevrait plus de 250 millions de dollars sur 5 ans, dont une partie en crédits pour utiliser la technologie d’OpenAI. Un pactole qui montre bien l’enjeu stratégique que représente l’IA pour l’avenir du journalisme et des médias.

La course à l’IA des médias

Car OpenAI n’est pas le seul à courtiser les groupes de presse. Son grand rival Microsoft, qui a investi des milliards dans la startup, a déjà noué des partenariats avec l’agence AP, le groupe Axel Springer ou encore Prisa Media. Le français Le Monde a aussi cédé une partie de ses archives pour entraîner les IA.

Une tendance qui inquiète certains journalistes et créateurs, qui y voient une menace pour leur métier et leurs droits d’auteur. Plusieurs médias comme le New York Times ont d’ailleurs porté plainte contre OpenAI et Microsoft pour utilisation abusive de leurs contenus.

Vers un journalisme augmenté par l’IA ?

Mais pour les partisans de l’IA, ces accords sont au contraire une opportunité historique pour le journalisme de se réinventer. Les IA génératives pourraient ainsi assister les rédactions dans des tâches chronophages comme la veille, la documentation, la transcription d’interviews ou encore la traduction.

Il ne s’agit pas de remplacer les journalistes par des robots, mais de les augmenter avec des outils puissants d’IA.

– Sam Altman, CEO d’OpenAI

Certains y voient même le moyen de démocratiser la production de contenus de qualité, en permettant à de jeunes médias ou des journalistes indépendants de bénéficier de capacités d’analyse et de rédaction décuplées par l’IA. Des perspectives fascinantes, à condition de résoudre les épineuses questions éthiques et juridiques que soulève l’IA générative.

Vers une régulation des IA des médias ?

Car le récent scandale autour de la voix clonée de l’actrice Scarlett Johansson par OpenAI sans son accord montre que la technologie avance plus vite que la législation. Le CEO Sam Altman a dû présenter ses excuses et suspendre cette fonctionnalité vocale controversée.

De nombreuses voix s’élèvent désormais pour réclamer un cadre légal clair pour l’utilisation de l’IA dans les médias, afin de protéger les droits des créateurs de contenus et la diversité de la presse. L’Europe, pionnière dans la régulation des géants de la tech, pourrait montrer la voie avec son futur AI Act qui imposera des obligations de transparence et de supervision humaine aux IA les plus puissantes.

Une chose est sûre : avec l’arrivée des IA génératives dans la presse, le journalisme de demain ne ressemblera plus à celui d’hier. Reste à inventer collectivement un modèle qui combine le meilleur de l’intelligence humaine et artificielle, au service d’une information toujours plus riche, fiable et accessible à tous. Le défi est immense, mais passionnant.

Mais pour les partisans de l’IA, ces accords sont au contraire une opportunité historique pour le journalisme de se réinventer. Les IA génératives pourraient ainsi assister les rédactions dans des tâches chronophages comme la veille, la documentation, la transcription d’interviews ou encore la traduction.

Il ne s’agit pas de remplacer les journalistes par des robots, mais de les augmenter avec des outils puissants d’IA.

– Sam Altman, CEO d’OpenAI

Certains y voient même le moyen de démocratiser la production de contenus de qualité, en permettant à de jeunes médias ou des journalistes indépendants de bénéficier de capacités d’analyse et de rédaction décuplées par l’IA. Des perspectives fascinantes, à condition de résoudre les épineuses questions éthiques et juridiques que soulève l’IA générative.

Vers une régulation des IA des médias ?

Car le récent scandale autour de la voix clonée de l’actrice Scarlett Johansson par OpenAI sans son accord montre que la technologie avance plus vite que la législation. Le CEO Sam Altman a dû présenter ses excuses et suspendre cette fonctionnalité vocale controversée.

De nombreuses voix s’élèvent désormais pour réclamer un cadre légal clair pour l’utilisation de l’IA dans les médias, afin de protéger les droits des créateurs de contenus et la diversité de la presse. L’Europe, pionnière dans la régulation des géants de la tech, pourrait montrer la voie avec son futur AI Act qui imposera des obligations de transparence et de supervision humaine aux IA les plus puissantes.

Une chose est sûre : avec l’arrivée des IA génératives dans la presse, le journalisme de demain ne ressemblera plus à celui d’hier. Reste à inventer collectivement un modèle qui combine le meilleur de l’intelligence humaine et artificielle, au service d’une information toujours plus riche, fiable et accessible à tous. Le défi est immense, mais passionnant.

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