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La Victoire Écrasante du Parti au Pouvoir aux Législatives Tchadiennes

Le parti au pouvoir tchadien confirme sa mainmise sur le parlement avec une victoire écrasante aux législatives, malgré des contestations de l'opposition. Un pas vers la fin de la transition ou un maintien du statu quo ?

Au Tchad, les résultats définitifs des élections législatives de décembre dernier viennent d’être proclamés par le Conseil constitutionnel, confirmant la victoire écrasante du parti au pouvoir, le Mouvement patriotique du salut (MPS). Ce scrutin, le premier organisé depuis 2011 dans ce pays d’Afrique centrale, marque une étape importante dans le processus de transition politique entamé après le décès de l’ancien président Idriss Déby en 2021.

Le MPS rafle la mise avec 124 sièges

Selon les chiffres officiels communiqués par Jean-Bernard Padaré, président du Conseil constitutionnel, le MPS a remporté pas moins de 124 sièges sur les 188 que compte l’Assemblée nationale. Une majorité plus que confortable qui permet au parti historiquement dominant de garder la main sur le pouvoir législatif.

Le président Mahamat Idriss Déby, arrivé à la tête de l’État à la suite d’un putsch militaire en 2021, s’est félicité de ce résultat sans appel. « Nous sommes sur le point de tourner définitivement la page de la transition pour nous orienter résolument vers le développement de notre chère patrie », a-t-il déclaré, saluant la bonne tenue du scrutin malgré les critiques.

Une percée des femmes au parlement

Fort de cette victoire validée, le président Déby a tendu la main à l’opposition dans un message sur Facebook. « Aux partis politiques, qu’ils aient participé ou choisi de boycotter le scrutin, je tends une main fraternelle (…) La diversité de nos opinions doit donc être une force, et non une faiblesse », a-t-il déclaré.

Reste à voir si cet appel sera entendu, alors que le pays tente de tourner la page de décennies d’instabilité et de pouvoir sans partage exercé par le clan Déby. La tenue de ces législatives, maintes fois repoussées pour des raisons sécuritaires, sanitaires et politiques, constitue en soi un pas en avant. Mais beaucoup reste à faire pour ancrer durablement le Tchad sur la voie d’une véritable démocratisation.

Les défis de la prochaine législature

Les nouveaux députés auront fort à faire pour répondre aux immenses défis auxquels le Tchad est confronté :

  • Stabiliser un pays fragilisé par les menaces terroristes et les rébellions récurrentes
  • Relancer une économie exsangue, dépendante de la rente pétrolière et de l’aide internationale
  • Améliorer les conditions de vie d’une population parmi les plus pauvres du monde
  • Instaurer un véritable état de droit et un dialogue politique apaisé

Autant d’enjeux titanesques qui nécessiteront un engagement sans faille et un esprit de rassemblement national au-delà des clivages partisans. Les prochains mois diront si cette nouvelle assemblée, largement dominée par le parti présidentiel, saura se montrer à la hauteur de ces attentes. Le peuple tchadien, qui s’est rendu aux urnes à 51,56% selon l’Agence nationale de gestion des élections, jugera sur pièce.

Fort de cette victoire validée, le président Déby a tendu la main à l’opposition dans un message sur Facebook. « Aux partis politiques, qu’ils aient participé ou choisi de boycotter le scrutin, je tends une main fraternelle (…) La diversité de nos opinions doit donc être une force, et non une faiblesse », a-t-il déclaré.

Reste à voir si cet appel sera entendu, alors que le pays tente de tourner la page de décennies d’instabilité et de pouvoir sans partage exercé par le clan Déby. La tenue de ces législatives, maintes fois repoussées pour des raisons sécuritaires, sanitaires et politiques, constitue en soi un pas en avant. Mais beaucoup reste à faire pour ancrer durablement le Tchad sur la voie d’une véritable démocratisation.

Les défis de la prochaine législature

Les nouveaux députés auront fort à faire pour répondre aux immenses défis auxquels le Tchad est confronté :

  • Stabiliser un pays fragilisé par les menaces terroristes et les rébellions récurrentes
  • Relancer une économie exsangue, dépendante de la rente pétrolière et de l’aide internationale
  • Améliorer les conditions de vie d’une population parmi les plus pauvres du monde
  • Instaurer un véritable état de droit et un dialogue politique apaisé

Autant d’enjeux titanesques qui nécessiteront un engagement sans faille et un esprit de rassemblement national au-delà des clivages partisans. Les prochains mois diront si cette nouvelle assemblée, largement dominée par le parti présidentiel, saura se montrer à la hauteur de ces attentes. Le peuple tchadien, qui s’est rendu aux urnes à 51,56% selon l’Agence nationale de gestion des élections, jugera sur pièce.

Vers un apaisement politique ?

Fort de cette victoire validée, le président Déby a tendu la main à l’opposition dans un message sur Facebook. « Aux partis politiques, qu’ils aient participé ou choisi de boycotter le scrutin, je tends une main fraternelle (…) La diversité de nos opinions doit donc être une force, et non une faiblesse », a-t-il déclaré.

Reste à voir si cet appel sera entendu, alors que le pays tente de tourner la page de décennies d’instabilité et de pouvoir sans partage exercé par le clan Déby. La tenue de ces législatives, maintes fois repoussées pour des raisons sécuritaires, sanitaires et politiques, constitue en soi un pas en avant. Mais beaucoup reste à faire pour ancrer durablement le Tchad sur la voie d’une véritable démocratisation.

Les défis de la prochaine législature

Les nouveaux députés auront fort à faire pour répondre aux immenses défis auxquels le Tchad est confronté :

  • Stabiliser un pays fragilisé par les menaces terroristes et les rébellions récurrentes
  • Relancer une économie exsangue, dépendante de la rente pétrolière et de l’aide internationale
  • Améliorer les conditions de vie d’une population parmi les plus pauvres du monde
  • Instaurer un véritable état de droit et un dialogue politique apaisé

Autant d’enjeux titanesques qui nécessiteront un engagement sans faille et un esprit de rassemblement national au-delà des clivages partisans. Les prochains mois diront si cette nouvelle assemblée, largement dominée par le parti présidentiel, saura se montrer à la hauteur de ces attentes. Le peuple tchadien, qui s’est rendu aux urnes à 51,56% selon l’Agence nationale de gestion des élections, jugera sur pièce.

Vers un apaisement politique ?

Fort de cette victoire validée, le président Déby a tendu la main à l’opposition dans un message sur Facebook. « Aux partis politiques, qu’ils aient participé ou choisi de boycotter le scrutin, je tends une main fraternelle (…) La diversité de nos opinions doit donc être une force, et non une faiblesse », a-t-il déclaré.

Reste à voir si cet appel sera entendu, alors que le pays tente de tourner la page de décennies d’instabilité et de pouvoir sans partage exercé par le clan Déby. La tenue de ces législatives, maintes fois repoussées pour des raisons sécuritaires, sanitaires et politiques, constitue en soi un pas en avant. Mais beaucoup reste à faire pour ancrer durablement le Tchad sur la voie d’une véritable démocratisation.

Les défis de la prochaine législature

Les nouveaux députés auront fort à faire pour répondre aux immenses défis auxquels le Tchad est confronté :

  • Stabiliser un pays fragilisé par les menaces terroristes et les rébellions récurrentes
  • Relancer une économie exsangue, dépendante de la rente pétrolière et de l’aide internationale
  • Améliorer les conditions de vie d’une population parmi les plus pauvres du monde
  • Instaurer un véritable état de droit et un dialogue politique apaisé

Autant d’enjeux titanesques qui nécessiteront un engagement sans faille et un esprit de rassemblement national au-delà des clivages partisans. Les prochains mois diront si cette nouvelle assemblée, largement dominée par le parti présidentiel, saura se montrer à la hauteur de ces attentes. Le peuple tchadien, qui s’est rendu aux urnes à 51,56% selon l’Agence nationale de gestion des élections, jugera sur pièce.

Mais l’institution a balayé l’essentiel de ces recours, invalidant seulement 2.312 procès-verbaux pour « diverses irrégularités » sans « conséquences significatives sur les résultats dans leur ensemble ». Des « annulations, rectifications et redressements » qui paraissent « fondés » aux yeux du Conseil.

Vers un apaisement politique ?

Fort de cette victoire validée, le président Déby a tendu la main à l’opposition dans un message sur Facebook. « Aux partis politiques, qu’ils aient participé ou choisi de boycotter le scrutin, je tends une main fraternelle (…) La diversité de nos opinions doit donc être une force, et non une faiblesse », a-t-il déclaré.

Reste à voir si cet appel sera entendu, alors que le pays tente de tourner la page de décennies d’instabilité et de pouvoir sans partage exercé par le clan Déby. La tenue de ces législatives, maintes fois repoussées pour des raisons sécuritaires, sanitaires et politiques, constitue en soi un pas en avant. Mais beaucoup reste à faire pour ancrer durablement le Tchad sur la voie d’une véritable démocratisation.

Les défis de la prochaine législature

Les nouveaux députés auront fort à faire pour répondre aux immenses défis auxquels le Tchad est confronté :

  • Stabiliser un pays fragilisé par les menaces terroristes et les rébellions récurrentes
  • Relancer une économie exsangue, dépendante de la rente pétrolière et de l’aide internationale
  • Améliorer les conditions de vie d’une population parmi les plus pauvres du monde
  • Instaurer un véritable état de droit et un dialogue politique apaisé

Autant d’enjeux titanesques qui nécessiteront un engagement sans faille et un esprit de rassemblement national au-delà des clivages partisans. Les prochains mois diront si cette nouvelle assemblée, largement dominée par le parti présidentiel, saura se montrer à la hauteur de ces attentes. Le peuple tchadien, qui s’est rendu aux urnes à 51,56% selon l’Agence nationale de gestion des élections, jugera sur pièce.

Mais l’institution a balayé l’essentiel de ces recours, invalidant seulement 2.312 procès-verbaux pour « diverses irrégularités » sans « conséquences significatives sur les résultats dans leur ensemble ». Des « annulations, rectifications et redressements » qui paraissent « fondés » aux yeux du Conseil.

Vers un apaisement politique ?

Fort de cette victoire validée, le président Déby a tendu la main à l’opposition dans un message sur Facebook. « Aux partis politiques, qu’ils aient participé ou choisi de boycotter le scrutin, je tends une main fraternelle (…) La diversité de nos opinions doit donc être une force, et non une faiblesse », a-t-il déclaré.

Reste à voir si cet appel sera entendu, alors que le pays tente de tourner la page de décennies d’instabilité et de pouvoir sans partage exercé par le clan Déby. La tenue de ces législatives, maintes fois repoussées pour des raisons sécuritaires, sanitaires et politiques, constitue en soi un pas en avant. Mais beaucoup reste à faire pour ancrer durablement le Tchad sur la voie d’une véritable démocratisation.

Les défis de la prochaine législature

Les nouveaux députés auront fort à faire pour répondre aux immenses défis auxquels le Tchad est confronté :

  • Stabiliser un pays fragilisé par les menaces terroristes et les rébellions récurrentes
  • Relancer une économie exsangue, dépendante de la rente pétrolière et de l’aide internationale
  • Améliorer les conditions de vie d’une population parmi les plus pauvres du monde
  • Instaurer un véritable état de droit et un dialogue politique apaisé

Autant d’enjeux titanesques qui nécessiteront un engagement sans faille et un esprit de rassemblement national au-delà des clivages partisans. Les prochains mois diront si cette nouvelle assemblée, largement dominée par le parti présidentiel, saura se montrer à la hauteur de ces attentes. Le peuple tchadien, qui s’est rendu aux urnes à 51,56% selon l’Agence nationale de gestion des élections, jugera sur pièce.

La victoire du MPS ne s’est pas faite sans heurts. L’opposition, en particulier le premier parti « Les Transformateurs », avait dénoncé un « échec retentissant » du processus électoral et appelé au boycott, anticipant des « résultats préfabriqués ». Pas moins de 243 requêtes contestant les résultats ont été déposées auprès du Conseil constitutionnel.

Mais l’institution a balayé l’essentiel de ces recours, invalidant seulement 2.312 procès-verbaux pour « diverses irrégularités » sans « conséquences significatives sur les résultats dans leur ensemble ». Des « annulations, rectifications et redressements » qui paraissent « fondés » aux yeux du Conseil.

Vers un apaisement politique ?

Fort de cette victoire validée, le président Déby a tendu la main à l’opposition dans un message sur Facebook. « Aux partis politiques, qu’ils aient participé ou choisi de boycotter le scrutin, je tends une main fraternelle (…) La diversité de nos opinions doit donc être une force, et non une faiblesse », a-t-il déclaré.

Reste à voir si cet appel sera entendu, alors que le pays tente de tourner la page de décennies d’instabilité et de pouvoir sans partage exercé par le clan Déby. La tenue de ces législatives, maintes fois repoussées pour des raisons sécuritaires, sanitaires et politiques, constitue en soi un pas en avant. Mais beaucoup reste à faire pour ancrer durablement le Tchad sur la voie d’une véritable démocratisation.

Les défis de la prochaine législature

Les nouveaux députés auront fort à faire pour répondre aux immenses défis auxquels le Tchad est confronté :

  • Stabiliser un pays fragilisé par les menaces terroristes et les rébellions récurrentes
  • Relancer une économie exsangue, dépendante de la rente pétrolière et de l’aide internationale
  • Améliorer les conditions de vie d’une population parmi les plus pauvres du monde
  • Instaurer un véritable état de droit et un dialogue politique apaisé

Autant d’enjeux titanesques qui nécessiteront un engagement sans faille et un esprit de rassemblement national au-delà des clivages partisans. Les prochains mois diront si cette nouvelle assemblée, largement dominée par le parti présidentiel, saura se montrer à la hauteur de ces attentes. Le peuple tchadien, qui s’est rendu aux urnes à 51,56% selon l’Agence nationale de gestion des élections, jugera sur pièce.

La victoire du MPS ne s’est pas faite sans heurts. L’opposition, en particulier le premier parti « Les Transformateurs », avait dénoncé un « échec retentissant » du processus électoral et appelé au boycott, anticipant des « résultats préfabriqués ». Pas moins de 243 requêtes contestant les résultats ont été déposées auprès du Conseil constitutionnel.

Mais l’institution a balayé l’essentiel de ces recours, invalidant seulement 2.312 procès-verbaux pour « diverses irrégularités » sans « conséquences significatives sur les résultats dans leur ensemble ». Des « annulations, rectifications et redressements » qui paraissent « fondés » aux yeux du Conseil.

Vers un apaisement politique ?

Fort de cette victoire validée, le président Déby a tendu la main à l’opposition dans un message sur Facebook. « Aux partis politiques, qu’ils aient participé ou choisi de boycotter le scrutin, je tends une main fraternelle (…) La diversité de nos opinions doit donc être une force, et non une faiblesse », a-t-il déclaré.

Reste à voir si cet appel sera entendu, alors que le pays tente de tourner la page de décennies d’instabilité et de pouvoir sans partage exercé par le clan Déby. La tenue de ces législatives, maintes fois repoussées pour des raisons sécuritaires, sanitaires et politiques, constitue en soi un pas en avant. Mais beaucoup reste à faire pour ancrer durablement le Tchad sur la voie d’une véritable démocratisation.

Les défis de la prochaine législature

Les nouveaux députés auront fort à faire pour répondre aux immenses défis auxquels le Tchad est confronté :

  • Stabiliser un pays fragilisé par les menaces terroristes et les rébellions récurrentes
  • Relancer une économie exsangue, dépendante de la rente pétrolière et de l’aide internationale
  • Améliorer les conditions de vie d’une population parmi les plus pauvres du monde
  • Instaurer un véritable état de droit et un dialogue politique apaisé

Autant d’enjeux titanesques qui nécessiteront un engagement sans faille et un esprit de rassemblement national au-delà des clivages partisans. Les prochains mois diront si cette nouvelle assemblée, largement dominée par le parti présidentiel, saura se montrer à la hauteur de ces attentes. Le peuple tchadien, qui s’est rendu aux urnes à 51,56% selon l’Agence nationale de gestion des élections, jugera sur pièce.

Fait notable, plus d’un tiers des sièges (64 sur 188) seront occupés par des femmes, une progression « sans appel » vers la parité selon le président du Conseil constitutionnel. Cette avancée, bien que modeste, témoigne d’une volonté d’ouverture et de modernisation des institutions tchadiennes.

Des contestations balayées

La victoire du MPS ne s’est pas faite sans heurts. L’opposition, en particulier le premier parti « Les Transformateurs », avait dénoncé un « échec retentissant » du processus électoral et appelé au boycott, anticipant des « résultats préfabriqués ». Pas moins de 243 requêtes contestant les résultats ont été déposées auprès du Conseil constitutionnel.

Mais l’institution a balayé l’essentiel de ces recours, invalidant seulement 2.312 procès-verbaux pour « diverses irrégularités » sans « conséquences significatives sur les résultats dans leur ensemble ». Des « annulations, rectifications et redressements » qui paraissent « fondés » aux yeux du Conseil.

Vers un apaisement politique ?

Fort de cette victoire validée, le président Déby a tendu la main à l’opposition dans un message sur Facebook. « Aux partis politiques, qu’ils aient participé ou choisi de boycotter le scrutin, je tends une main fraternelle (…) La diversité de nos opinions doit donc être une force, et non une faiblesse », a-t-il déclaré.

Reste à voir si cet appel sera entendu, alors que le pays tente de tourner la page de décennies d’instabilité et de pouvoir sans partage exercé par le clan Déby. La tenue de ces législatives, maintes fois repoussées pour des raisons sécuritaires, sanitaires et politiques, constitue en soi un pas en avant. Mais beaucoup reste à faire pour ancrer durablement le Tchad sur la voie d’une véritable démocratisation.

Les défis de la prochaine législature

Les nouveaux députés auront fort à faire pour répondre aux immenses défis auxquels le Tchad est confronté :

  • Stabiliser un pays fragilisé par les menaces terroristes et les rébellions récurrentes
  • Relancer une économie exsangue, dépendante de la rente pétrolière et de l’aide internationale
  • Améliorer les conditions de vie d’une population parmi les plus pauvres du monde
  • Instaurer un véritable état de droit et un dialogue politique apaisé

Autant d’enjeux titanesques qui nécessiteront un engagement sans faille et un esprit de rassemblement national au-delà des clivages partisans. Les prochains mois diront si cette nouvelle assemblée, largement dominée par le parti présidentiel, saura se montrer à la hauteur de ces attentes. Le peuple tchadien, qui s’est rendu aux urnes à 51,56% selon l’Agence nationale de gestion des élections, jugera sur pièce.

Fait notable, plus d’un tiers des sièges (64 sur 188) seront occupés par des femmes, une progression « sans appel » vers la parité selon le président du Conseil constitutionnel. Cette avancée, bien que modeste, témoigne d’une volonté d’ouverture et de modernisation des institutions tchadiennes.

Des contestations balayées

La victoire du MPS ne s’est pas faite sans heurts. L’opposition, en particulier le premier parti « Les Transformateurs », avait dénoncé un « échec retentissant » du processus électoral et appelé au boycott, anticipant des « résultats préfabriqués ». Pas moins de 243 requêtes contestant les résultats ont été déposées auprès du Conseil constitutionnel.

Mais l’institution a balayé l’essentiel de ces recours, invalidant seulement 2.312 procès-verbaux pour « diverses irrégularités » sans « conséquences significatives sur les résultats dans leur ensemble ». Des « annulations, rectifications et redressements » qui paraissent « fondés » aux yeux du Conseil.

Vers un apaisement politique ?

Fort de cette victoire validée, le président Déby a tendu la main à l’opposition dans un message sur Facebook. « Aux partis politiques, qu’ils aient participé ou choisi de boycotter le scrutin, je tends une main fraternelle (…) La diversité de nos opinions doit donc être une force, et non une faiblesse », a-t-il déclaré.

Reste à voir si cet appel sera entendu, alors que le pays tente de tourner la page de décennies d’instabilité et de pouvoir sans partage exercé par le clan Déby. La tenue de ces législatives, maintes fois repoussées pour des raisons sécuritaires, sanitaires et politiques, constitue en soi un pas en avant. Mais beaucoup reste à faire pour ancrer durablement le Tchad sur la voie d’une véritable démocratisation.

Les défis de la prochaine législature

Les nouveaux députés auront fort à faire pour répondre aux immenses défis auxquels le Tchad est confronté :

  • Stabiliser un pays fragilisé par les menaces terroristes et les rébellions récurrentes
  • Relancer une économie exsangue, dépendante de la rente pétrolière et de l’aide internationale
  • Améliorer les conditions de vie d’une population parmi les plus pauvres du monde
  • Instaurer un véritable état de droit et un dialogue politique apaisé

Autant d’enjeux titanesques qui nécessiteront un engagement sans faille et un esprit de rassemblement national au-delà des clivages partisans. Les prochains mois diront si cette nouvelle assemblée, largement dominée par le parti présidentiel, saura se montrer à la hauteur de ces attentes. Le peuple tchadien, qui s’est rendu aux urnes à 51,56% selon l’Agence nationale de gestion des élections, jugera sur pièce.

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