C’est au rythme des plus grands tubes de la variété française que s’est déroulée la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Un spectacle monumental orchestré par Thomas Jolly, mettant en lumière la capitale et ses artistes les plus emblématiques. De Claude François à Aya Nakamura en passant par Edith Piaf et Michel Polnareff, retour sur une soirée placée sous le signe de la musique tricolore.
Un voyage musical au cœur de la culture française
Au milieu de tableaux modernes évoquant l’art et l’architecture parisienne, la bande-son de la cérémonie a transporté les spectateurs dans un véritable voyage musical. Un medley des plus grands succès de la chanson française, savamment orchestré pour toucher toutes les générations.
Les classiques intemporels étaient bien sûr à l’honneur, avec des reprises puissantes d’Edith Piaf et Charles Aznavour par la Garde Républicaine et Aya Nakamura. Un hommage vibrant aux deux chanteurs français les plus connus à travers le monde.
De Balavoine à Diam’s, une playlist éclectique
Mais la programmation ne s’est pas cantonnée aux années 50 et 60. L’Aziza de Daniel Balavoine, hymne à la diversité, a côtoyé les tubes disco de Patrick Hernandez et Cerrone. La pop colorée des Rita Mitsouko a résonné avec Andy et Marcia Baila. Une joyeuse célébration des années 80.
Diam’s et David Guetta ont quant à eux représenté les années 2000, rappelant que la variété française sait aussi se réinventer et conquérir la planète avec des sons electro et urbains.
Johnny et Polnareff pour accueillir les Bleus
Temps fort de la soirée : l’arrivée de la délégation française, attendue comme le messie par un public en fusion. Pour l’occasion, l’organisation avait vu les choses en grand avec une version symphonique de Que je t’aime de Johnny Hallyday. La puissance des cuivres et des chœurs donnant une ampleur inédite à ce classique de 1969.
En guise de final, un « mash-up » avec Lettre à France de Michel Polnareff. Autre monument national, autre déclaration d’amour au pays. « Il était une fois, toi et moi, n’oublie jamais ça. Toi et moi. » Des paroles qui prendront un sens particulier pour tous les athlètes français en quête d’exploit sur leurs terres.
Paris et la musique française à l’unisson
Au-delà du côté festif, cette cérémonie aura démontré une chose : l’extraordinaire richesse du répertoire français. Un patrimoine musical inépuisable dans lequel il suffit de piocher pour toucher les cœurs et créer l’émotion.
Un message universel aussi, car la musique abolit les frontières et rassemble les peuples. En diffusant ses plus belles mélodies sur les quais de Seine, sous les yeux du monde entier, Paris s’est imposée plus que jamais comme une capitale culturelle incontournable. La variété française n’a pas fini de nous émerveiller !