Dans son dernier rapport annuel, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a vivement critiqué le bilan de la Turquie en matière de droits humains. Malgré l’influence régionale croissante du pays, HRW appelle à ne pas fermer les yeux sur les graves répressions en cours sur le territoire turc.
Un constat alarmant des violations des droits fondamentaux
Hugh Williamson, directeur de la division Europe et Asie centrale de HRW, a déclaré dans un communiqué que « les partenaires internationaux ne devraient pas négliger le bilan répressif de la Turquie en matière de droits humains alors que l’influence régionale d’Erdogan s’est accrue ». Il a exhorté le gouvernement turc à « cesser d’engager des poursuites pénales fabriquées et d’émettre des ordres de détention contre ses détracteurs ».
Le rapport dénonce également de « graves violations des droits de l’homme » perpétrées par l’Armée nationale syrienne (ANS) dans les zones du nord de la Syrie sous contrôle effectif de la Turquie. Des combats violents opposent les factions soutenues par Ankara aux Unités de protection du peuple (YPG), considérées par la Turquie comme une émanation du PKK, parti interdit sur son sol.
Répression politique et destitutions arbitraires
Depuis les élections locales de mars 2024, plusieurs maires élus de l’opposition, issus principalement du parti prokurde DEM et du CHP social-démocrate, ont été arrêtés et destitués de manière arbitraire. Seul le maire du district de Besiktas à Istanbul était encore en garde à vue au moment de la publication du rapport. Ces élus ont été remplacés par des administrateurs désignés par le gouvernement, suscitant l’indignation et des condamnations internationales.
Le gouvernement turc doit se conformer aux arrêts contraignants de la Cour européenne des droits de l’homme.
Hugh Williamson, HRW
Restrictions des libertés depuis le coup d’État manqué de 2016
Human Rights Watch et d’autres organisations de défense des droits humains alertent régulièrement sur les restrictions à la liberté d’expression et les vagues d’arrestations visant les voix dissidentes en Turquie. Cette situation s’est aggravée depuis la tentative de coup d’État de juillet 2016, qui a servi de prétexte à de vastes purges et à un renforcement des pouvoirs du président Erdogan.
Face à ce bilan préoccupant, la communauté internationale est appelée à maintenir la pression sur les autorités turques. Il est crucial de rappeler à la Turquie ses engagements en matière de respect des droits humains et de l’État de droit, piliers essentiels d’une société démocratique. La stabilité et la prospérité régionales ne peuvent se construire au détriment des libertés fondamentales.
Le rapport de Human Rights Watch est un signal d’alarme qui ne doit pas rester sans réponse. Il est temps pour la Turquie de renouer avec les valeurs démocratiques et de mettre fin aux violations systématiques des droits de ses citoyens. Seul un changement radical de cap pourra restaurer la confiance et permettre au pays de jouer un rôle constructif sur la scène internationale.
Le rapport dénonce également de « graves violations des droits de l’homme » perpétrées par l’Armée nationale syrienne (ANS) dans les zones du nord de la Syrie sous contrôle effectif de la Turquie. Des combats violents opposent les factions soutenues par Ankara aux Unités de protection du peuple (YPG), considérées par la Turquie comme une émanation du PKK, parti interdit sur son sol.
Répression politique et destitutions arbitraires
Depuis les élections locales de mars 2024, plusieurs maires élus de l’opposition, issus principalement du parti prokurde DEM et du CHP social-démocrate, ont été arrêtés et destitués de manière arbitraire. Seul le maire du district de Besiktas à Istanbul était encore en garde à vue au moment de la publication du rapport. Ces élus ont été remplacés par des administrateurs désignés par le gouvernement, suscitant l’indignation et des condamnations internationales.
Le gouvernement turc doit se conformer aux arrêts contraignants de la Cour européenne des droits de l’homme.
Hugh Williamson, HRW
Restrictions des libertés depuis le coup d’État manqué de 2016
Human Rights Watch et d’autres organisations de défense des droits humains alertent régulièrement sur les restrictions à la liberté d’expression et les vagues d’arrestations visant les voix dissidentes en Turquie. Cette situation s’est aggravée depuis la tentative de coup d’État de juillet 2016, qui a servi de prétexte à de vastes purges et à un renforcement des pouvoirs du président Erdogan.
Face à ce bilan préoccupant, la communauté internationale est appelée à maintenir la pression sur les autorités turques. Il est crucial de rappeler à la Turquie ses engagements en matière de respect des droits humains et de l’État de droit, piliers essentiels d’une société démocratique. La stabilité et la prospérité régionales ne peuvent se construire au détriment des libertés fondamentales.
Le rapport de Human Rights Watch est un signal d’alarme qui ne doit pas rester sans réponse. Il est temps pour la Turquie de renouer avec les valeurs démocratiques et de mettre fin aux violations systématiques des droits de ses citoyens. Seul un changement radical de cap pourra restaurer la confiance et permettre au pays de jouer un rôle constructif sur la scène internationale.