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La Turquie prête à en découdre à l’Euro 2024 en Allemagne

Un Euro 2024 qui s'annonce spécial pour la Turquie. Avec ses stars locales et ses binationaux, la sélection rêve d'exploit dans un pays où sa communauté est...

En ce mois de juin 2024, toute l’Europe du football a les yeux rivés sur l’Allemagne, hôte du très attendu Championnat d’Europe des Nations. Parmi les sélections en lice, la Turquie arrive avec de solides arguments et l’envie de jouer les trouble-fêtes. Avec un effectif en forme, des stars locales, des binationaux talentueux et le soutien inconditionnel de son importante communauté expatriée outre-Rhin, la bande à Şenol Güneş compte bien créer la surprise.

Un Euro en terres “presque” turques

Pour la Turquie, cet Euro 2024 en Allemagne a un parfum très spécial. Le pays compte en effet l’une des plus importantes communautés turques d’Europe, avec près de 3 millions de ressortissants installés sur le sol allemand. Une aubaine pour les coéquipiers de Hakan Çalhanoğlu, assurés de pouvoir compter sur un soutien de poids dans les tribunes.

Le milieu de terrain Salih Özcan, né en Allemagne mais international turc, ne s’y trompe pas. “Cela va être comme un match à domicile pour nous“, savoure-t-il, lui qui évolue au Borussia Dortmund depuis 2022. “J’espère vraiment que le stade sera en rouge et blanc mardi (pour le match contre la Géorgie, NDLR), cela va être un match extraordinaire qu’on veut gagner“, poursuit-il, impatient de briller devant son public.

Des binationaux comme atouts maîtres

Au-delà du soutien populaire, la Turquie compte aussi sur ses nombreux binationaux pour faire la différence lors de cet Euro. Özcan, donc, mais aussi les Kabak, Ünal, Tufan ou Ömür, tous nés ou formés en Allemagne avant d’opter pour la sélection de leurs origines. Un choix assumé pour Salih Özcan :

J’ai appris beaucoup en Allemagne mais j’ai choisi de représenter la Turquie, car je me sens plus turc qu’allemand même si je suis né en Allemagne. C’était normal pour moi de choisir la Turquie.

Salih Özcan, milieu de terrain de la sélection turque

Une double culture qu’ils entendent mettre à profit pour briller lors de ce rendez-vous continental. Car la Turquie ne compte pas faire de la figuration, comme le martèle son sélectionneur italien Vincenzo Montella.

Montella veut entrer dans l’histoire

L’ancien attaquant de la Squadra Azzurra, aux manettes de la sélection turque depuis 2022, affiche ses ambitions pour l’Euro :

La Turquie n’a jamais gagné la première rencontre d’un Euro ou d’une Coupe du monde. Mais mes joueurs m’ont montré cette année qu’ils savaient faire mentir les statistiques.

Vincenzo Montella, sélectionneur de l’équipe de Turquie

Vainqueurs en Allemagne en amical en novembre dernier (3-2), une première depuis 72 ans, puis de la Croatie en qualification (1-0), les Turcs arrivent en confiance. “C’est l’année des premières et cela peut continuer“, espère Montella. Son obstacle géorgien passé, la Turquie aura fort à faire dans un groupe relevé, avec le pays de Galles et l’Espagne notamment. Mais portés par leur public, Özcan et sa bande comptent bien créer la sensation. Le rêve est permis.

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