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La traque ADN des déjections canines débarque dans nos villes

Et si l'ADN devenait l'arme fatale contre les déjections canines dans nos rues ? Une ville des Alpes-Maritimes lance une méthode inédite pour responsabiliser les maîtres de chiens. Les contrevenants n'ont qu'à bien se tenir, la science est sur leurs traces...

Qui n’a jamais pestécontre ces déjections canines qui jonchent trop souvent nos trottoirs ? Si ramasser les crottes de son animal de compagnie relève normalement du civisme, force est de constater que tous les maîtres ne jouent pas le jeu. Résultat : des rues souillées et des piétons mécontents. Mais la ville de L’Escarène, dans les Alpes-Maritimes, compte bien changer la donne grâce à une méthode pour le moins originale : le fichage ADN des chiens !

L’ADN, nouvel allié de la propreté urbaine

L’idée peut sembler farfelue, mais elle est on ne peut plus sérieuse. Comme l’explique la municipalité dans une récente délibération, tous les propriétaires de chiens seront bientôt dans l’obligation de faire prélever l’ADN de leur animal de compagnie, et ce aux frais de la ville. Ces empreintes génétiques seront ensuite intégrées à un grand fichier, véritable base de données des toutous locaux.

Mais quel est l’intérêt d’un tel dispositif ? Tout simplement de pouvoir identifier les auteurs de ces déjections sauvages qui polluent l’espace public. En cas de flagrant délit, il suffira de prélever un échantillon des crottes en question et de le comparer avec celles du fichier pour confondre le maître négligent. Ingénieux, non ?

Béziers, pionnière en la matière

Si la démarche peut paraître inédite, L’Escarène n’est pas la première à se lancer dans cette traque génétique. La ville de Béziers, dans l’Hérault, a déjà expérimenté le concept dès 2016, avec un certain succès. Grâce au fichage ADN, le taux de déjections canines y aurait diminué de 70% en centre-ville. De quoi faire des émules…

Une mesure qui ne fait pas l’unanimité

Mais attention, le procédé ne fait pas que des heureux. Certains y voient une atteinte à la vie privée, voire une forme de “flicage” des animaux de compagnie et de leurs propriétaires. D’autres dénoncent le coût d’une telle mesure et s’interrogent sur son efficacité réelle sur le long terme.

On marche sur la tête ! Bientôt il faudra aussi ficher le caca des oiseaux, des écureuils… Et pourquoi pas des humains tant qu’on y est ?

s’insurge Jean-Marc, un habitant dubitatif

Un outil de sensibilisation avant tout

Face à ces critiques, la mairie temporise et présente le fichage ADN comme un moyen de sensibiliser les propriétaires de chiens à leurs devoirs. L’objectif n’est pas de verbaliser à tout-va mais bien de responsabiliser chacun pour des rues plus propres.

On ne peut pas continuer à tolérer ces incivilités qui dégradent le cadre de vie et représentent un vrai problème d’hygiène et de salubrité. Avec ce fichier, on espère faire prendre conscience aux gens qu’avoir un chien, c’est aussi assumer son impact sur l’espace public.

souligne le maire de la commune

Conviction ou effet d’annonce ? L’avenir nous dira si cette méthode fera long feu ou si elle se généralisera dans nos villes. Une chose est sûre, avec ces empreintes génétiques, les déjections canines n’ont qu’à bien se tenir. La propreté de nos rues pourrait bien passer par l’infiniment petit de l’ADN. Affaire à suivre !

Mais attention, le procédé ne fait pas que des heureux. Certains y voient une atteinte à la vie privée, voire une forme de “flicage” des animaux de compagnie et de leurs propriétaires. D’autres dénoncent le coût d’une telle mesure et s’interrogent sur son efficacité réelle sur le long terme.

On marche sur la tête ! Bientôt il faudra aussi ficher le caca des oiseaux, des écureuils… Et pourquoi pas des humains tant qu’on y est ?

s’insurge Jean-Marc, un habitant dubitatif

Un outil de sensibilisation avant tout

Face à ces critiques, la mairie temporise et présente le fichage ADN comme un moyen de sensibiliser les propriétaires de chiens à leurs devoirs. L’objectif n’est pas de verbaliser à tout-va mais bien de responsabiliser chacun pour des rues plus propres.

On ne peut pas continuer à tolérer ces incivilités qui dégradent le cadre de vie et représentent un vrai problème d’hygiène et de salubrité. Avec ce fichier, on espère faire prendre conscience aux gens qu’avoir un chien, c’est aussi assumer son impact sur l’espace public.

souligne le maire de la commune

Conviction ou effet d’annonce ? L’avenir nous dira si cette méthode fera long feu ou si elle se généralisera dans nos villes. Une chose est sûre, avec ces empreintes génétiques, les déjections canines n’ont qu’à bien se tenir. La propreté de nos rues pourrait bien passer par l’infiniment petit de l’ADN. Affaire à suivre !

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