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La tortueuse défense de Thierry Ascione à son procès

Après 30 ans de cavale, Thierry Ascione est jugé pour complicité dans un double meurtre de 1991 au Guatemala. À son procès, sa défense s'embourbe, entre digressions, versions changeantes et réponses hors sujet, peinant à...

Au cœur de la cour d’assises de Paris, Thierry Ascione peine à convaincre. Arrêté après trente longues années de cavale, ce Français de 65 ans comparaît pour complicité dans l’assassinat sordide d’un couple de compatriotes au Guatemala en 1991. Bernard Bereaud et Marie-Antoinette Perriard, restaurateurs expatriés, avaient été sauvagement tués. Et depuis le début de son procès la semaine passée, l’accusé s’évertue à clamer son innocence, niant toute implication. Mais sa défense tortueuse sème le doute.

Une défense qui s’embourbe

Sous le feu nourri des questions du président, qui l’interroge depuis des heures ce mardi, Thierry Ascione finit par s’agacer. “J’ai l’impression que c’est toujours moi qui mens”, lâche-t-il. Et pour cause : ses explications s’avèrent pour le moins confuses. Digressions, réponses alambiquées, hors sujet, versions fluctuantes… Difficile de démêler le vrai du faux dans ce magma brumeux.

Certes, un élément demeure constant : son refus catégorique de reconnaître une quelconque responsabilité dans ce double homicide. Mais pour le reste, sa ligne de défense s’embourbe, multipliant les incohérences et les zones d’ombre. De quoi semer le trouble dans l’esprit de la cour.

30 ans de cavale

Rappelons que Thierry Ascione a été arrêté en Indonésie en janvier 2023, mettant fin à trois décennies de cavale. Une fuite qui n’a pas manqué de le desservir. Comme le souligne un avocat des parties civiles :

S’il était innocent, pourquoi se cacher si longtemps ? Un homme injustement accusé aurait cherché à laver son honneur, pas à s’enfuir au bout du monde.

– Maître Olivier Morice

Mais l’accusé balaye cet argument, invoquant de façon nébuleuse un “contexte” qui l’aurait poussé à prendre le large. Sans plus de précisions.

Un double meurtre sordide

Les faits remontent à décembre 1991. Bernard Bereaud et Marie-Antoinette Perriard, un couple de Français installé au Guatemala, sont retrouvés atrocement mutilés dans leur restaurant. Un crime d’une rare sauvagerie, qui choque profondément.

Rapidement, les soupçons se portent sur Thierry Ascione, un proche du couple. Plusieurs éléments troublants le désignent, notamment des incohérences dans son emploi du temps le soir du drame. Mais avant de pouvoir être interrogé, il prend la fuite, entamant un long périple à travers le monde pour échapper à la justice.

Le moment de vérité

Aujourd’hui rattrapé, Thierry Ascione doit répondre de son rôle présumé dans ce double assassinat. Complicité ? Commanditaire ? Mobile crapuleux ? Autant de zones d’ombre que le procès devra éclaircir.

Mais pour l’heure, sa défense peine à convaincre, s’enlisant dans un dédale d’explications fumeuses. Entre digressions, contradictions et esquives, ses dénégations sonnent creux. De quoi irriter le président de la cour, qui insiste :

Vos versions ne cessent de changer, Monsieur Ascione. Il serait temps d’apporter des réponses claires et cohérentes. La cour attend la vérité.

– Le président de la cour

Alors, coupable ou innocent ? Manipulateur ou victime d’une erreur judiciaire ? Pour les proches des victimes, la réponse ne fait guère de doute. Ils attendent ce procès depuis trente ans. Avec l’espoir que, enfin, justice soit rendue.

Mais au vu des premières audiences, le chemin promet d’être sinueux. Car malgré les heures d’interrogatoire et la pression de la cour, Thierry Ascione campe sur ses positions. Droit dans ses bottes, il persiste à clamer son innocence, tentant tant bien que mal de justifier ses incohérences et ses silences.

Une défense alambiquée, qui peine à emporter l’adhésion. Et qui ne fait qu’épaissir le mystère autour de ce double meurtre vieux de trente ans. Les débats promettent d’être intenses. Dans l’espoir que la vérité, enfin, éclate au grand jour.

Aujourd’hui rattrapé, Thierry Ascione doit répondre de son rôle présumé dans ce double assassinat. Complicité ? Commanditaire ? Mobile crapuleux ? Autant de zones d’ombre que le procès devra éclaircir.

Mais pour l’heure, sa défense peine à convaincre, s’enlisant dans un dédale d’explications fumeuses. Entre digressions, contradictions et esquives, ses dénégations sonnent creux. De quoi irriter le président de la cour, qui insiste :

Vos versions ne cessent de changer, Monsieur Ascione. Il serait temps d’apporter des réponses claires et cohérentes. La cour attend la vérité.

– Le président de la cour

Alors, coupable ou innocent ? Manipulateur ou victime d’une erreur judiciaire ? Pour les proches des victimes, la réponse ne fait guère de doute. Ils attendent ce procès depuis trente ans. Avec l’espoir que, enfin, justice soit rendue.

Mais au vu des premières audiences, le chemin promet d’être sinueux. Car malgré les heures d’interrogatoire et la pression de la cour, Thierry Ascione campe sur ses positions. Droit dans ses bottes, il persiste à clamer son innocence, tentant tant bien que mal de justifier ses incohérences et ses silences.

Une défense alambiquée, qui peine à emporter l’adhésion. Et qui ne fait qu’épaissir le mystère autour de ce double meurtre vieux de trente ans. Les débats promettent d’être intenses. Dans l’espoir que la vérité, enfin, éclate au grand jour.

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