Dix jours après des élections législatives qui ont privé la majorité présidentielle d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale, les critiques fusent contre la stratégie politique d’Emmanuel Macron. Jordan Bardella, président du Rassemblement national, est monté au créneau mardi soir sur LCI pour dénoncer ce qu’il considère comme un sabotage des institutions et une paralysie organisée du pays.
Des “alliances contre-nature” pointées du doigt
Selon Jordan Bardella, Emmanuel Macron aurait fait le choix “d’alliances contre-nature avec l’extrême-gauche de Jean-Luc Mélenchon”, empêchant l’émergence d’une majorité claire à l’Assemblée. Le dirigeant du RN dénonce “ces candidats du parti unique” qui auraient “abouti à ce qu’aucun parti politique n’aie de majorité absolue”, créant une situation de blocage institutionnel.
Macron accusé de “saborder les institutions”
Plutôt que d’accepter une “alternance démocratique, raisonnable, soutenue par une partie des Français” comme le revendique le RN, Jordan Bardella accuse Emmanuel Macron d’avoir préféré “saborder les institutions et organiser la paralysie du pays pour une durée a minima d’un an”. Une référence au délai minimum imposé par la Constitution avant de pouvoir convoquer de nouvelles élections législatives.
“Pendant que l’on parle de tambouilles politiciennes, les Français ont bien compris que ni le pouvoir d’achat, ni leur sécurité, ni le contrôle de l’immigration ne seront mis à l’agenda des politiques publiques puisqu’il n’y a pas de majorité.”
Jordan Bardella, président du RN
Le RN se projette déjà vers une dissolution
Malgré un nombre record de députés RN élus, Jordan Bardella regrette que son parti ait été “empêché d’obtenir une majorité de sièges pour constituer un gouvernement”. Convaincu que le “calendrier électoral sera modifié” et que les Français seront “amenés à revoter avant 2027”, il prévient d’ores et déjà : “Le RN sera là“.
Des tractations politiques en décalage avec les préoccupations des Français ?
Le président du Rassemblement national pointe du doigt les discussions actuelles sur les alliances gouvernementales, qu’il juge déconnectées des attentes des citoyens. Selon lui, les sujets majeurs comme le pouvoir d’achat, la sécurité ou le contrôle de l’immigration ne pourront pas être traités efficacement en l’absence d’une majorité stable à l’Assemblée.
Quel avenir pour le quinquennat Macron ?
Les propos de Jordan Bardella illustrent la pression politique qui pèse sur Emmanuel Macron au lendemain de ces élections législatives en demi-teinte. Confronté à une Assemblée nationale morcelée, le chef de l’État va devoir faire preuve d’habileté pour maintenir un cap et éviter l’enlisement de son second quinquennat. Les prochains mois s’annoncent déterminants pour l’avenir de sa stratégie politique et sa capacité à réformer le pays.
Le président du Rassemblement national pointe du doigt les discussions actuelles sur les alliances gouvernementales, qu’il juge déconnectées des attentes des citoyens. Selon lui, les sujets majeurs comme le pouvoir d’achat, la sécurité ou le contrôle de l’immigration ne pourront pas être traités efficacement en l’absence d’une majorité stable à l’Assemblée.
Quel avenir pour le quinquennat Macron ?
Les propos de Jordan Bardella illustrent la pression politique qui pèse sur Emmanuel Macron au lendemain de ces élections législatives en demi-teinte. Confronté à une Assemblée nationale morcelée, le chef de l’État va devoir faire preuve d’habileté pour maintenir un cap et éviter l’enlisement de son second quinquennat. Les prochains mois s’annoncent déterminants pour l’avenir de sa stratégie politique et sa capacité à réformer le pays.
