C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire qui secoue actuellement le monde de la K-pop. Suga, rappeur vedette du célèbre boys band sud-coréen BTS, a été interrogé ce vendredi 23 août par la police concernant son arrestation pour conduite en état d’ivresse survenue début août. Une comparution très attendue après le report de son premier interrogatoire, le chanteur étant alors jugé “trop ivre” pour répondre aux questions des enquêteurs.
Retour sur les faits
Tout commence le 6 août dernier, lorsque Suga est arrêté par la police de Séoul alors qu’il conduisait un scooter électrique sous l’emprise de l’alcool. Mais ce jour-là, impossible pour les forces de l’ordre d’interroger la star, “trop malade” selon eux pour être entendue. Suga est alors renvoyé chez lui, avec pour seule sanction une amende et un retrait de permis.
Mais l’affaire prend rapidement de l’ampleur. Sur les réseaux sociaux, les fans s’indignent du traitement de faveur réservé à leur idole. Certains vont jusqu’à déposer des couronnes de fleurs devant le siège de HYBE, maison-mère de Big Hit Music, le label des BTS. Sur les pancartes, un message clair : “Suga, quitte le groupe !”.
Les excuses publiques de Suga
Face au scandale, Suga finit par présenter ses excuses publiques :
Je suis vraiment désolé. Je regrette d’avoir déçu de nombreux fans et de nombreuses personnes.
Suga, à son arrivée au commissariat le 23 août
Le rappeur promet alors de participer “sincèrement” à l’enquête. Mais sa maison de disques tempère, affirmant que Suga était négatif aux tests d’alcoolémie le soir de l’incident. Une version remise en cause par de nombreux observateurs.
L’avenir du groupe en suspens
Si HYBE n’a pour l’instant fait aucun autre commentaire, cette affaire pourrait bien avoir des répercussions sur l’avenir des BTS. Le groupe, en pause depuis juin 2022 pour permettre à ses membres d’effectuer leur service militaire, voit sa réputation écornée par ce scandale.
Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives, tant pour Suga que pour le reste du boys band. La police devra déterminer le taux d’alcoolémie exact du rappeur au moment des faits, mais aussi ses motivations. De quoi alimenter encore longtemps la controverse autour de cette affaire hors norme.