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La Société de Surveillance : Quand Nos Libertés Sont en Jeu

La notification "alerte extrêmement grave" et le QR code obligatoire pour les JO 2024 sont-ils les signes d'une dérive vers une société de surveillance généralisée ? Plongez au cœur des enjeux qui menacent nos libertés publiques...

Imaginez un monde où chacun de vos mouvements est tracé, où votre innocence doit être prouvée à chaque instant. Ce scénario digne d’un film dystopique semble malheureusement se profiler à l’horizon. Les récents événements, tels que l’envoi massif de notifications “alerte extrêmement grave” sur les smartphones des Parisiens et la mise en place de QR codes obligatoires pour se déplacer pendant les Jeux Olympiques 2024, soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à l’avènement d’une société de surveillance généralisée.

Le Spectre du Contrôle Administratif

La présomption d’innocence, pilier fondamental de toute société libre, se voit progressivement remise en question. Avec l’instauration de QR codes pour accéder à certaines zones pendant les JO, c’est tout un système de contrôle administratif qui se met en place. Des enquêtes seront menées sur les détenteurs de ces précieux sésames, collectant des informations sensibles sur leur vie privée. Qui aura accès à ces données ? Comment seront-elles conservées ? Autant de questions qui restent en suspens.

L’Œil Omniprésent des Caméras Augmentées

Mais le contrôle ne s’arrête pas là. Les caméras dites “augmentées”, équipées d’intelligence artificielle, pourront détecter des comportements jugés suspects. Une simple attitude, un geste mal interprété, et voilà un individu fiché, suspecté. La reconnaissance faciale, technologie hautement controversée, risque de devenir monnaie courante. Sous couvert de sécurité, c’est un véritable Big Brother qui s’installe, scrutant le moindre de nos faits et gestes.

“Dès lors qu’il n’y a que des coupables potentiels et que la répression est mise en œuvre par l’État ou susceptible de l’être, il n’y a plus de citoyens libres ; il n’y a qu’une masse de personnes susceptibles tôt ou tard de voir peser sur eux la férule de l’État”.

– François Sureau

La Perversité des Rhétoriques Sécuritaires

Les partisans de ces mesures brandissent l’étendard de la sécurité comme justification ultime. JO, changement climatique, insécurité… Autant de prétextes pour réclamer toujours plus de surveillance et de contrôle. Pourtant, l’exemple russe nous l’a démontré : même un État policier ne peut prévenir tous les attentats sur son sol. La logique sécuritaire, se nourrissant d’un risque permanent, plaide pour un surcroît constant de mesures liberticides.

Vers une Suspicion Généralisée

Ainsi, insidieusement, nous glissons d’une société de liberté à une société de suspicion. La culpabilité présumée remplace peu à peu la présomption d’innocence. Le citoyen, autrefois sujet de droit, se transforme en une entité indifférenciée, une potentielle menace à surveiller. Les mesures d’exception, censées être temporaires, s’installent durablement, normalisant un état d’urgence perpétuel.

Il est grand temps de s’alarmer de cette dérive liberticide. Les JO 2024 et l’envoi massif de notifications “alerte extrêmement grave” doivent nous servir de signal d’alarme. Nous devons rester vigilants face à l’érosion de nos droits fondamentaux et refuser l’avènement d’une société où la surveillance généralisée deviendrait la norme. Car, comme le rappelait si justement Camus, “Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde”. Ne laissons pas la peur dicter notre destin et préservons farouchement ces libertés si chèrement acquises.

Mais le contrôle ne s’arrête pas là. Les caméras dites “augmentées”, équipées d’intelligence artificielle, pourront détecter des comportements jugés suspects. Une simple attitude, un geste mal interprété, et voilà un individu fiché, suspecté. La reconnaissance faciale, technologie hautement controversée, risque de devenir monnaie courante. Sous couvert de sécurité, c’est un véritable Big Brother qui s’installe, scrutant le moindre de nos faits et gestes.

“Dès lors qu’il n’y a que des coupables potentiels et que la répression est mise en œuvre par l’État ou susceptible de l’être, il n’y a plus de citoyens libres ; il n’y a qu’une masse de personnes susceptibles tôt ou tard de voir peser sur eux la férule de l’État”.

– François Sureau

La Perversité des Rhétoriques Sécuritaires

Les partisans de ces mesures brandissent l’étendard de la sécurité comme justification ultime. JO, changement climatique, insécurité… Autant de prétextes pour réclamer toujours plus de surveillance et de contrôle. Pourtant, l’exemple russe nous l’a démontré : même un État policier ne peut prévenir tous les attentats sur son sol. La logique sécuritaire, se nourrissant d’un risque permanent, plaide pour un surcroît constant de mesures liberticides.

Vers une Suspicion Généralisée

Ainsi, insidieusement, nous glissons d’une société de liberté à une société de suspicion. La culpabilité présumée remplace peu à peu la présomption d’innocence. Le citoyen, autrefois sujet de droit, se transforme en une entité indifférenciée, une potentielle menace à surveiller. Les mesures d’exception, censées être temporaires, s’installent durablement, normalisant un état d’urgence perpétuel.

Il est grand temps de s’alarmer de cette dérive liberticide. Les JO 2024 et l’envoi massif de notifications “alerte extrêmement grave” doivent nous servir de signal d’alarme. Nous devons rester vigilants face à l’érosion de nos droits fondamentaux et refuser l’avènement d’une société où la surveillance généralisée deviendrait la norme. Car, comme le rappelait si justement Camus, “Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde”. Ne laissons pas la peur dicter notre destin et préservons farouchement ces libertés si chèrement acquises.

Passionné et dévoué, j'explore sans cesse les nouvelles frontières de l'information et de la technologie. Pour explorer les options de sponsoring, contactez-nous.