Selon une annonce choc du ministère russe de la Défense ce lundi, la Russie aurait abattu pas moins de huit missiles balistiques tirés par l’Ukraine, ainsi que six bombes aériennes guidées de fabrication américaine. Une escalade majeure dans ce conflit qui s’enlise, Moscou menaçant désormais de frapper directement les pays occidentaux si leurs armes sont utilisées en territoire russe.
Un nouvel épisode explosif dans la guerre russo-ukrainienne
Cette annonce intervient alors que les tensions sont à leur comble entre la Russie et l’Occident, ce dernier intensifiant son soutien militaire à Kiev. La destruction alléguée de ces projectiles marque un tournant, la Russie affirmant pour la première fois avoir été visée par des missiles balistiques ukrainiens, une catégorie d’armes stratégiques jusqu’ici non employée dans ce conflit.
La défense aérienne russe sur le qui-vive
Outre les missiles balistiques, Moscou indique avoir également neutralisé six bombes guidées JDAM, un armement de précision fourni par les États-Unis. La présence de ces munitions ultramodernes souligne l’implication croissante des puissances occidentales aux côtés de l’Ukraine. Selon des experts militaires, la capacité de la Russie à détruire un tel nombre de projectiles sophistiqués en une seule salve démontre la robustesse de son système de défense aérienne.
Menaces russes envers l’Occident
En réaction, le Kremlin a averti qu’il n’hésiterait pas à viser directement les pays occidentaux si leurs armes venaient à être employées contre des cibles en Russie même. Une mise en garde lourde de sens alors que les livraisons d’équipements militaires à l’Ukraine s’accélèrent, États-Unis et Europe fournissant des systèmes toujours plus perfectionnés.
Si l’Occident continue d’armer l’Ukraine avec des armements offensifs de longue portée, nous nous réservons le droit de riposter par tous les moyens nécessaires.
Un haut responsable du ministère russe de la Défense
L’Ukraine dément, l’Occident s’inquiète
De son côté, Kiev a fermement démenti avoir tiré le moindre missile balistique contre le territoire russe, accusant Moscou de « propagande mensongère destinée à justifier une nouvelle escalade ». Malgré ces dénégations, les chancelleries occidentales s’alarment de cette évolution potentiellement déstabilisatrice du conflit.
Plusieurs pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, ont appelé les deux parties à la retenue, soulignant les risques d’embrasement en cas de frappes sur le sol russe. Parallèlement, l’OTAN a réaffirmé son soutien à l’Ukraine, promettant de continuer à renforcer ses capacités de défense.
Vers une internationalisation du conflit ?
Pour nombre d’analystes, cet épisode marque un nouveau pallier dans l’escalade de la guerre en Ukraine. L’utilisation avérée d’armements fournis par l’Occident contre la Russie pourrait pousser cette dernière à élargir le champ des hostilités au-delà des frontières ukrainiennes, avec le risque d’un affrontement direct entre puissances nucléaires.
Face à ce scénario du pire, la communauté internationale redouble d’efforts diplomatiques pour tenter de désamorcer les tensions. Mais sur le terrain, la logique guerrière semble pour l’heure l’emporter, chaque camp se préparant à une intensification des combats. Dans ce bras de fer aux enjeux vertigineux, l’avenir de l’Ukraine et la stabilité de l’Europe tout entière sont en jeu.