Les révélations explosives de Marion Maréchal sur C8 secouent le monde politique français ! La jeune femme s’est confiée sans tabou sur les coulisses de sa relation complexe avec sa tante, Marine Le Pen. Une saga familiale digne des plus grands feuilletons…
Une “schizophrénie” chez les Le Pen
Marion Maréchal n’y est pas allée par quatre chemins : “On est schizophrène chez les Le Pen, c’est très difficile à comprendre de l’extérieur”, a-t-elle lâché sur le plateau de TPMP. La vice-présidente de Reconquête! a levé le voile sur les dessous d’un clan tiraillé entre liens du sang et ambitions politiques.
On a passé un deal. On ne parle que de Macron et de LFI. Comme ça, globalement, on ne parle pas des sujets qui fâchent.
– Marion Maréchal
Malgré un “pacte de non-agression” tacite, l’ancienne députée confirme fréquenter Marine Le Pen en privé. “On s’aime avec Marine. C’est ma famille, on a des désaccords politiques, ça arrive dans toutes les familles”, s’enflamme-t-elle, déterminée à faire la part des choses entre sphères intime et publique.
Des divergences idéologiques irréconciliables
Si l’affection est intacte, Marion Maréchal assume pleinement ses différends avec la patronne du Rassemblement National. Elle balaie l’hypothèse d’un retour à ses côtés, évoquant des “divergences idéologiques” déjà présentes à l’époque du Front National, notamment face au courant “philippotiste”.
- Le RN jugé trop étatiste et pas assez conservateur
- 6 à 8% de Français “ne veulent pas aller au RN”
- Nécessité pour le courant Maréchal “d’exister et de s’exprimer”
Cap sur les Européennes avec Reconquête!
En tête de liste pour Reconquête! aux élections européennes, Marion Maréchal entend bien faire entendre une autre voix à droite. Face à ses “adversaires” macronistes et insoumis, elle souhaite tisser des alliances avec ses “concurrents”, jugeant qu’“aucun parti ne peut gagner seul”.
Une stratégie plus conciliante que celle d’Éric Zemmour, qui reste inflexible vis-à-vis du RN. Un positionnement qui a pu créer quelques frictions en interne, Marion Maréchal tentant de se démarquer sans renier ses attaches familiales. “Je reste une Le Pen. Ce serait ridicule de le nier…”, glisse-t-elle dans un sourire.
Alors simple posture de campagne ou véritable volonté de rapprochement ? Une chose est sûre, le duel à distance entre la nièce et la tante s’annonce électrique. Les européennes seront le théâtre d’une nouvelle bataille du clan Le Pen, dont l’épilogue reste encore à écrire…