On ne s’en rend pas toujours compte mais la vie de footballeur professionnel est loin d’être un long fleuve tranquille, surtout quand on est jeune. À seulement 19 ans, Téji Savanier en a fait l’expérience lors du match de Coupe de France contre Le Puy.
Un supporter chambre Savanier sur son salaire
Alors que Montpellier était mené 4-0, un spectateur a interpellé le milieu de terrain français en faisant référence à la dernière place du club en Ligue 1 : « Dernier de Ligue 1, ça ne fait pas mal ? » Une pique à laquelle le joueur a répondu sans détour : « Quand tu gagnes 210.000 euros par mois, ça va ! »
Une réplique cash qui n’est pas passée inaperçue et qui illustre bien la pression qui pèse sur les jeunes joueurs, surtout dans les moments difficiles. Car même si Savanier empoche en effet un confortable salaire, cela ne l’empêche pas de ressentir la douleur des défaites et des contre-performances.
La pression du résultat et la médiatisation
Dans le football moderne, tout est scruté, analysé, commenté. Chaque geste, chaque parole est disséquée, surtout pour les jeunes espoirs dont on attend beaucoup. Téji Savanier, considéré comme un grand talent de sa génération, n’échappe pas à la règle.
Cette médiatisation à outrance peut parfois être difficile à gérer pour des garçons à peine sortis de l’adolescence. Ils doivent apprendre à composer avec cette pression constante, ces attentes élevées, tout en essayant de progresser et de s’imposer au plus haut niveau.
L’argent ne fait pas tout
Si le salaire de Savanier peut paraître indécent pour monsieur tout-le-monde, il faut garder à l’esprit que la carrière d’un footballeur est courte. Les blessures et la concurrence féroce font qu’il faut savoir capitaliser quand on est au sommet.
Mais l’argent ne fait pas tout, loin de là. Comme le montre sa réaction épidermique, le joueur est d’abord focalisé sur les résultats et les performances de son équipe. À 19 ans, il a encore tout à prouver et doit faire face à une pression bien plus grande que celle du commun des mortels.
Une leçon pour les supporters
Cet épisode doit aussi servir de piqûre de rappel aux supporters qui ont parfois tendance à oublier qu’derrière le joueur il y a un homme, avec ses forces et ses faiblesses. Les footballeurs ne sont pas des robots programmés pour gagner à chaque match.
Supporters, joueurs, staff : tout le monde doit se serrer les coudes dans les moments difficiles plutôt que de se tirer dans les pattes. C’est comme ça qu’on avance, qu’on progresse, qu’on rebondit.
Une maturité à toute épreuve ?
La maturité dont a fait preuve Téji Savanier force le respect. À seulement 19 ans, il a su garder son calme et répondre du tac au tac à une provocation qui aurait pu le déstabiliser.
Mais attention à ne pas tomber dans l’excès inverse. Le football reste un sport et un spectacle populaires où les interactions entre joueurs et public font partie intégrante du jeu. Il faut savoir raison garder et ne pas monter en épingle chaque échange un peu vif.
Et maintenant, place au terrain !
En attendant, Téji Savanier et ses coéquipiers doivent maintenant se reconcentrer sur leur objectif : le maintien en Ligue 1. Malgré la défaite en Coupe, ils ont montré de belles choses ces dernières semaines et semblent sur la bonne voie.
Avec du travail, de la solidarité et un mental d’acier, nul doute qu’ils parviendront à redresser la barre. La saison est encore longue et pleine de rebondissements en perspective. Les supporters montpelliérains peuvent compter sur Savanier et sa bande pour mouiller le maillot jusqu’au bout !
Une chose est sûre, on n’a pas fini d’entendre parler de ce jeune prodige du ballon rond. Mais la prochaine fois, espérons que ce sera pour ses exploits sur le terrain plutôt que pour ses joutes verbales avec le public ! Car c’est bien là que tout se joue : dans le rectangle vert, balle au pied, pour le plus grand bonheur des amoureux du beau jeu.