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La RATP Négocie la Vente de Ses Activités de Bus à Londres

La RATP négocie la cession de ses activités de bus à Londres à FirstGroup. Un accord d'exclusivité a été signé pour vendre RATP Dev Transit London. Stratégie de recentrage sur le rail pour le groupe français...

C’est une page qui se tourne pour le groupe RATP. Présent depuis plus de 10 ans sur le marché des bus londoniens, l’opérateur français vient d’annoncer son intention de se retirer de la capitale britannique. Des négociations exclusives ont été entamées avec FirstGroup plc pour lui céder l’intégralité de ses activités, réunies sous l’entité RATP Dev Transit London (RDTL).

Cette opération, qui pourrait avoisiner les 108 millions d’euros selon une source proche du dossier, marquerait un tournant stratégique majeur pour la RATP. Avec cette cession, le groupe entend se recentrer sur son cœur de métier : le rail urbain. La priorité sera donnée aux projets de métro automatique et de rail régional capacitaire, ainsi qu’aux marchés où la RATP dispose déjà d’une présence multimodale significative.

Un acteur majeur du transport londonien

Depuis son arrivée sur le marché en 2011, RATP Dev Transit London s’est imposé comme un acteur incontournable du transport par bus dans la capitale britannique. La filiale emploie actuellement 3700 personnes et opère 89 lignes pour le compte de Transport for London (TfL). Avec une flotte de près de 1000 bus, RDTL assure chaque année 180 millions de voyages, principalement dans l’ouest et le centre de Londres.

Malgré des performances opérationnelles solides, RDTL a souffert ces dernières années de plusieurs facteurs adverses. La pandémie de Covid-19 et la chute de la fréquentation qui en a résulté ont lourdement pesé sur les comptes. La filiale a également dû faire face à une « hyperinflation énergétique et salariale » à la sortie de la crise sanitaire, selon les mots de Mehdi Sinaceur, directeur général adjoint de RATP Dev.

FirstGroup, un repreneur de choix

En se délestant de ses activités bus à Londres, la RATP vise une allocation optimale de ses ressources. Le groupe souhaite désormais concentrer ses efforts sur les segments les plus porteurs et où son expertise est la plus reconnue : le métro automatique, le rail urbain capacitaire et les réseaux multimodaux intégrés.

Cette décision stratégique permettra à RDTL de poursuivre avec succès son développement […] et à RATP Dev de concentrer ses ressources sur ses marchés clés et sa stratégie de rail urbain, cœur de l’expertise du groupe.

– Mehdi Sinaceur, DGA de RATP Dev

La RATP est ainsi impliquée dans six grands projets de métro automatique à travers le monde, notamment à Riyad en Arabie saoudite. Le groupe est également en lice pour huit autres appels d’offres majeurs. Autant de défis qui nécessiteront une mobilisation totale des équipes et des moyens financiers.

Un recentrage sans désinvestissement complet

Si la cession de RDTL marque un tournant pour la RATP, elle ne signifie pas pour autant un désinvestissement complet du secteur du bus. Le groupe entend conserver ses activités dans ce domaine, notamment en France et dans les pays où il est déjà bien implanté (États-Unis, Italie, Arabie saoudite…).

La RATP ne prévoit d’ailleurs pas d’autres cessions après celle de Londres. Au contraire, le groupe pourrait même se porter candidat pour la reprise de deux à quatre réseaux de transport en France dans les prochains mois. Preuve que le bus n’a pas dit son dernier mot chez l’opérateur historique.

La vente de RATP Dev Transit London à FirstGroup doit encore être finalisée dans les prochains mois, après l’obtention des autorisations réglementaires nécessaires. Une nouvelle page s’ouvrira alors pour le groupe RATP, avec de nouveaux défis à relever. Mais une chose est sûre : l’ambition et l’expertise resteront intactes. L’opérateur entend bien rester un acteur majeur du transport public, en France comme à l’international.

En se délestant de ses activités bus à Londres, la RATP vise une allocation optimale de ses ressources. Le groupe souhaite désormais concentrer ses efforts sur les segments les plus porteurs et où son expertise est la plus reconnue : le métro automatique, le rail urbain capacitaire et les réseaux multimodaux intégrés.

Cette décision stratégique permettra à RDTL de poursuivre avec succès son développement […] et à RATP Dev de concentrer ses ressources sur ses marchés clés et sa stratégie de rail urbain, cœur de l’expertise du groupe.

– Mehdi Sinaceur, DGA de RATP Dev

La RATP est ainsi impliquée dans six grands projets de métro automatique à travers le monde, notamment à Riyad en Arabie saoudite. Le groupe est également en lice pour huit autres appels d’offres majeurs. Autant de défis qui nécessiteront une mobilisation totale des équipes et des moyens financiers.

Un recentrage sans désinvestissement complet

Si la cession de RDTL marque un tournant pour la RATP, elle ne signifie pas pour autant un désinvestissement complet du secteur du bus. Le groupe entend conserver ses activités dans ce domaine, notamment en France et dans les pays où il est déjà bien implanté (États-Unis, Italie, Arabie saoudite…).

La RATP ne prévoit d’ailleurs pas d’autres cessions après celle de Londres. Au contraire, le groupe pourrait même se porter candidat pour la reprise de deux à quatre réseaux de transport en France dans les prochains mois. Preuve que le bus n’a pas dit son dernier mot chez l’opérateur historique.

La vente de RATP Dev Transit London à FirstGroup doit encore être finalisée dans les prochains mois, après l’obtention des autorisations réglementaires nécessaires. Une nouvelle page s’ouvrira alors pour le groupe RATP, avec de nouveaux défis à relever. Mais une chose est sûre : l’ambition et l’expertise resteront intactes. L’opérateur entend bien rester un acteur majeur du transport public, en France comme à l’international.

Avec FirstGroup plc, la RATP estime avoir trouvé le partenaire idéal pour assurer l’avenir de RDTL. Le groupe britannique, qui figure parmi les principaux opérateurs de transport outre-Manche, disposerait des « capacités d’investissement nécessaires » pour accompagner le développement de la filiale, toujours selon M. Sinaceur.

FirstGroup s’est d’ailleurs engagé à poursuivre l’électrification du parc de RDTL, aujourd’hui composé à 34% de bus électriques. L’objectif est d’atteindre les 100% d’ici 2030, conformément aux ambitions de Transport for London. Un défi de taille qui nécessitera des investissements conséquents.

La RATP se concentre sur le rail

En se délestant de ses activités bus à Londres, la RATP vise une allocation optimale de ses ressources. Le groupe souhaite désormais concentrer ses efforts sur les segments les plus porteurs et où son expertise est la plus reconnue : le métro automatique, le rail urbain capacitaire et les réseaux multimodaux intégrés.

Cette décision stratégique permettra à RDTL de poursuivre avec succès son développement […] et à RATP Dev de concentrer ses ressources sur ses marchés clés et sa stratégie de rail urbain, cœur de l’expertise du groupe.

– Mehdi Sinaceur, DGA de RATP Dev

La RATP est ainsi impliquée dans six grands projets de métro automatique à travers le monde, notamment à Riyad en Arabie saoudite. Le groupe est également en lice pour huit autres appels d’offres majeurs. Autant de défis qui nécessiteront une mobilisation totale des équipes et des moyens financiers.

Un recentrage sans désinvestissement complet

Si la cession de RDTL marque un tournant pour la RATP, elle ne signifie pas pour autant un désinvestissement complet du secteur du bus. Le groupe entend conserver ses activités dans ce domaine, notamment en France et dans les pays où il est déjà bien implanté (États-Unis, Italie, Arabie saoudite…).

La RATP ne prévoit d’ailleurs pas d’autres cessions après celle de Londres. Au contraire, le groupe pourrait même se porter candidat pour la reprise de deux à quatre réseaux de transport en France dans les prochains mois. Preuve que le bus n’a pas dit son dernier mot chez l’opérateur historique.

La vente de RATP Dev Transit London à FirstGroup doit encore être finalisée dans les prochains mois, après l’obtention des autorisations réglementaires nécessaires. Une nouvelle page s’ouvrira alors pour le groupe RATP, avec de nouveaux défis à relever. Mais une chose est sûre : l’ambition et l’expertise resteront intactes. L’opérateur entend bien rester un acteur majeur du transport public, en France comme à l’international.

Avec FirstGroup plc, la RATP estime avoir trouvé le partenaire idéal pour assurer l’avenir de RDTL. Le groupe britannique, qui figure parmi les principaux opérateurs de transport outre-Manche, disposerait des « capacités d’investissement nécessaires » pour accompagner le développement de la filiale, toujours selon M. Sinaceur.

FirstGroup s’est d’ailleurs engagé à poursuivre l’électrification du parc de RDTL, aujourd’hui composé à 34% de bus électriques. L’objectif est d’atteindre les 100% d’ici 2030, conformément aux ambitions de Transport for London. Un défi de taille qui nécessitera des investissements conséquents.

La RATP se concentre sur le rail

En se délestant de ses activités bus à Londres, la RATP vise une allocation optimale de ses ressources. Le groupe souhaite désormais concentrer ses efforts sur les segments les plus porteurs et où son expertise est la plus reconnue : le métro automatique, le rail urbain capacitaire et les réseaux multimodaux intégrés.

Cette décision stratégique permettra à RDTL de poursuivre avec succès son développement […] et à RATP Dev de concentrer ses ressources sur ses marchés clés et sa stratégie de rail urbain, cœur de l’expertise du groupe.

– Mehdi Sinaceur, DGA de RATP Dev

La RATP est ainsi impliquée dans six grands projets de métro automatique à travers le monde, notamment à Riyad en Arabie saoudite. Le groupe est également en lice pour huit autres appels d’offres majeurs. Autant de défis qui nécessiteront une mobilisation totale des équipes et des moyens financiers.

Un recentrage sans désinvestissement complet

Si la cession de RDTL marque un tournant pour la RATP, elle ne signifie pas pour autant un désinvestissement complet du secteur du bus. Le groupe entend conserver ses activités dans ce domaine, notamment en France et dans les pays où il est déjà bien implanté (États-Unis, Italie, Arabie saoudite…).

La RATP ne prévoit d’ailleurs pas d’autres cessions après celle de Londres. Au contraire, le groupe pourrait même se porter candidat pour la reprise de deux à quatre réseaux de transport en France dans les prochains mois. Preuve que le bus n’a pas dit son dernier mot chez l’opérateur historique.

La vente de RATP Dev Transit London à FirstGroup doit encore être finalisée dans les prochains mois, après l’obtention des autorisations réglementaires nécessaires. Une nouvelle page s’ouvrira alors pour le groupe RATP, avec de nouveaux défis à relever. Mais une chose est sûre : l’ambition et l’expertise resteront intactes. L’opérateur entend bien rester un acteur majeur du transport public, en France comme à l’international.

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